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Vincent de Tarlé
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Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ? Empty Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ?

Jeu 3 Fév - 15:31
Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ?
Hélène
Hélène
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Date d'inscription : 24/04/2021

Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ? Empty Re: Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ?

Jeu 3 Fév - 18:01
Est-ce que c'est ce passage-là ?

La jambe n'est pas perdue, mais elle est clairement difforme et morte :

      416.2 Assis, à demi-allongé même, sur un tas de cailloux, il y a un homme : un pauvre, un mendiant certainement. Il est vêtu (si on peut dire) d’une tunique sale et déguenillée, qui peut-être a été blanche, mais qui est maintenant couleur de boue. Ses méchantes sandales sont éculées : ce ne sont que deux semelles à moitié usées, retenues par des bouts de ficelle. Il tient dans ses mains un bâton fait d’une branche d’arbre. Une bande souillée entoure son front, et un autre chiffon, crasseux et ensanglanté, lui serre la cuisse gauche, entre le genou et la hanche. Le malheureux, qui n’a que la peau sur les os, est hirsute, fétide et humilié.

      Avant même qu’il ne quémande, Jésus est là. Il s’approche du misérable et l’interroge :

      « Qui es-tu ?

      – Un pauvre qui demande du pain.

      – Sur cette route ?

      – Je vais à Jéricho.

      – Le chemin est long et la contrée dépeuplée.

      – Je le sais, mais il est plus facile d’obtenir du pain et une pièce de monnaie de la part des païens qui passent par cette route que des Judéens de chez qui je viens.

      – Tu viens de Judée ?

      – Oui, de Jérusalem. Mais j’ai dû faire un long détour pour passer chez de braves gens des campagnes qui m’apportent toujours de l’aide. En ville, non. Il n’y a pas de pitié.

      – Tu as raison : il n’y a pas de pitié.

      – Toi, tu en montres. Tu es judéen ?

      – Non, je suis de Nazareth.

      – Autrefois, les Nazaréens avaient mauvaise réputation, mais aujourd’hui il faut reconnaître qu’ils sont meilleurs que les habitants de Juda. Même à Jérusalem, il n’y a de bons que ceux qui suivent ce Nazaréen que l’on dit prophète. Le connais-tu ?

      – Et toi, est-ce que tu le connais ?

      – Non. J’y étais allé car, comme tu vois, j’ai une jambe morte et tordue, et je me traîne péniblement. Je ne peux pas travailler, de sorte que je meurs de faim et sous les coups. J’espérais le rencontrer, car on me dit qu’il guérit ceux qu’il touche. C’est vrai que je n’appartiens pas au peuple élu… mais on assure qu’il est bon envers tout le monde. On m’avait informé qu’il se trouvait à Jérusalem pour la fête des semaines. Mais moi, je marche lentement… On m’a frappé, et j’ai été malade en route… Quand je suis arrivé à Jérusalem, il était parti parce que, m’a-t-on dit, les juifs l’ont maltraité lui aussi.

      – Et toi, ils t’ont malmené ?

      – Toujours. Seuls les soldats romains me donnent du pain.

      416.3 – Et que dit-on dans le peuple, à Jérusalem, de ce Nazaréen ?

      – Que c’est le Fils de Dieu, un grand prophète, un saint, un juste.

      – Et toi, qui penses-tu qu’il soit ?

      – Moi, je suis… je suis un idolâtre, mais je crois qu’il est le Fils de Dieu.

      – Comment peux-tu croire cela, puisque tu ne le connais même pas ?

      – Je connais ses œuvres. Seul un Dieu peut être bon et parler comme lui.

      – Qui t’a rapporté ses paroles ?

      – D’autres pauvres, des malades guéris, des enfants qui m’apportaient du pain… Les enfants sont bons, et ils ne savent rien des croyants et des idolâtres.

      – Mais d’où es-tu ?

      – …

      – Réponds. Moi, je suis comme les enfants. N’aie pas peur. Sois seulement sincère.

      – Je suis… samaritain. Ne me frappe pas…

      – Je ne frappe jamais personne. Je ne méprise personne. J’ai pitié de tout le monde.

      – Alors… Alors, tu es le Rabbi de Galilée ! »

      Le mendiant se prosterne, tombe comme une masse, le visage dans la poussière, en bas de son tas de cailloux, devant Jésus.

      « Relève-toi. C’est bien moi, ne crains rien. Relève-toi et regarde-moi. »

      Le mendiant lève la tête en restant toujours à genoux, tout recroquevillé à cause de sa difformité.

      « Donnez à manger et à boire à cet homme » ordonne Jésus aux disciples, qui sont survenus.

      C’est Jean qui lui tend de l’eau et du pain.

      « Aidez-le à s’asseoir pour qu’il soit commodément installé. Mange, frère. »

      Au lieu de manger, l’homme pleure. Il regarde Jésus avec les yeux d’un pauvre chien perdu qui, pour la première fois, se voit caresser et rassasier par quelqu’un qui a pitié.

      « Mange ! » répète Jésus en souriant.

      Le malheureux mange entre deux sanglots et les larmes imprègnent son pain, mais dans ses larmes il y a aussi un sourire. Il se rassure tout doucement.

      416.4 « Qui t’a fait cette blessure ? demande Jésus en touchant du doigt la bande souillée du front.

      – C’est un riche pharisien qui m’a renversé exprès avec son char… Je m’étais placé à un carrefour pour demander du pain. Il a envoyé sur moi ses chevaux, si vite que je n’ai pas pu m’écarter. J’ai failli en mourir. J’ai encore un trou dans la tête et il en sort du pus.

      – Et là, qui t’a frappé ?

      – Je m’étais approché de la maison d’un sadducéen, où se tenait un banquet, pour demander les restes des tables, après que les chiens en avaient pris le meilleur. Il m’a vu et les a lancés contre moi. L’un d’eux m’a déchiré la cuisse.

      – Et cette grande cicatrice qui t’a estropié la main ?

      – C’est un coup de bâton qui m’a été donné par un scribe, il y a trois ans. Il a reconnu que j’étais samaritain et il m’a frappé en me brisant les doigts. Voilà pourquoi je ne peux pas travailler. Ma main droite mutilée, une jambe morte, comment gagner ma vie ?

      – Mais pourquoi sors-tu de Samarie ?

      – Le besoin est une vilaine condition, Maître. Nous sommes beaucoup de malheureux, et il n’y a pas assez de pain pour tous. Si tu m’aidais…

      – Que veux-tu que je fasse pour toi ?

      – Me guérir pour que je puisse travailler.

      – Crois-tu que je puisse le faire ?

      – Oui, je le crois, car tu es le Fils de Dieu.

      – Tu crois cela ?

      – Oui.

      – Toi, un Samaritain, tu le crois ? Pourquoi ?

      – J’ignore pourquoi. Je sais que je crois en toi et en Celui qui t’a envoyé. Maintenant que tu es venu, il n’y a plus de différence d’adoration. Il suffit de t’adorer, toi, pour adorer ton Père, Seigneur éternel. Là où tu es, là est le Père.

(...)      416.6 [Jésus parle à ses disciples puis s'adresse à l'infirme :] Quant à toi, mon ami, lève-toi et marche. Enlève ces bandes. Retourne chez toi. Tu es guéri en raison de ta foi. »

      Le mendiant le regarde avec étonnement. Il n’ose pas essayer d’allonger la main… puis il s’y risque. Elle est intacte, redevenue identique à la main gauche. Il laisse tomber son bâton, appuie les mains sur le tas de pierre et fait un effort. Il se lève. Il se tient debout. La paralysie qui déformait sa jambe est guérie. Il bouge la jambe, la plie… fait un pas, puis deux, puis trois. Il marche… Il regarde Jésus, en poussant un cri et en pleurant de joie. Il enlève la bande de sa tête. Il se tâte du côté de l’occiput où se trouvait le trou infecté : plus rien. Tout est guéri. Il arrache de sa hanche le chiffon taché de sang : la peau est intacte.

      « Maître, mon Maître et mon Dieu ! s’écrie-t-il en levant les bras et en se jetant ensuite à genoux pour baiser les pieds de Jésus.

      – Maintenant, retourne chez toi, et crois toujours dans le Seigneur.

      – Et que dois-je faire, mon Maître et mon Dieu, si ce n’est te suivre, toi qui es saint et bon ? Ne me repousse pas, Maître…

      – Va en Samarie et parle de Jésus de Nazareth. L’heure de la Rédemption est proche. Sois mon disciple auprès de tes frères. Va en paix. »
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ginofillion
Invité

Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ? Empty Le passage de la jambe recréée

Ven 4 Fév - 15:06
C'est au chapitre 378.9 lorsque des Pharisiens chez Lazare avaient amené
un faux et un vrai malade pour prendre Jésus en défaut.
Gino
Emmanuel
Emmanuel
Administrateur
Messages : 427
Date d'inscription : 24/04/2021

Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ? Empty Re: Qui sait où se trouve le passage ou Jésus recrée la jambe d’un infirme ?

Sam 5 Fév - 2:40
Bonjour Gino,

Bienvenue! Smile

N'hésitez-pas à vous créer un compte sur le forum si vous le souhaitez, afin de pouvoir plus facilement partager.

Il semble bien que ce soit le bon passage, car il est question ici d'une partie de pied et de jambe qui étaient complètement rongés ou amputés:

378.9 – Les pharisiens, scribes et compagnie reviennent avec deux hommes qui paraissent très souffrants. L'un des deux surtout gémit sur son brancard tout couvert par son manteau. L'autre, en apparence est moins souffrant, mais il est très malade car il est décharné et haletant.          
"Voici nos amis, guéris-les ! Ils sont vraiment malades, celui-ci surtout !" et ils montrent l'homme qui gémit.  

Jésus abaisse les yeux sur les malades et puis il les relève sur les juifs. Il darde sur ses ennemis un regard terrible. Tout droit derrière la haie des enfants qui ne lui arrivent qu'au-dessous de la taille, il semble se lever d'un buisson de pureté, pour être le Vengeur, comme si c'était de cette pureté qu'il tirait sa force pour l'être. Il ouvre les bras et il crie :           

"Menteurs ! Celui-ci n'est pas malade ! C'est Moi qui vous le dis. Découvrez-le ! Ou il sera réellement mort dans un instant pour l'escroquerie essayée contre Dieu."   

L'homme bondit hors du brancard en disant :         

"Non, non ! Ne me frappe pas ! Et vous, maudits, prenez votre argent !"        

Et il jette une bourse aux pieds des pharisiens, s'enfuyant à toutes jambes...        

La foule murmure, rit, siffle, applaudit...     

L'autre malade dit :       

"Et moi, Seigneur ? J'ai été tiré de force de mon lit et, depuis ce matin, je subis cette violence... Mais je ne savais pas que j'étais aux mains de tes ennemis..."           

"Toi, pauvre fils, sois guéri et béni !" 

Et il lui impose les mains en fendant la haie vivante des enfants.         

L'homme lève un instant la couverture étendue sur son corps, il regarde je ne sais quoi... Puis il se dresse debout. Ainsi il apparaît nu des cuisses jusqu'aux pieds. Et il crie, il crie à en perdre la voix:         

"Mon pied! Mon pied! Mais qui es-tu, qui es-tu pour rendre les choses perdues ?"

Puis il tombe aux pieds de Jésus et puis il se relève et puis il saute en équilibre sur le lit et il crie :    

"Le mal me rongeait les os. Le médecin m'avait enlevé les doigts, brûlé la chair, il m'avait entaillé jusqu'à l'os du genou. Regardez ! Regardez les marques. Et je serais quand même mort. Et maintenant... Tout est guéri ! Mon pied ! Mon pied est reconstitué !... Et je ne souffre plus ! C'est la force, le bien-être... La poitrine dégagée !... Le cœur sain !... Oh ! Maman ! Maman ! Je viens t'apporter la joie !"

Il se dispose à partir en courant, mais ensuite la reconnaissance l'arrête. Il revient de nouveau vers Jésus et il baise, il baise encore les pieds bénis jusqu'au moment où Jésus lui dit en caressant ses cheveux :    

"Va ! Va trouver ta mère et sois bon."    
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-068.htm#CEV37809

Merci!

Amicalement,

Emmanuel
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