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Anonymous
gigi3141
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Tome 3 chapitre 80 - au sujet du crabe Empty Tome 3 chapitre 80 - au sujet du crabe

Dim 2 Avr - 19:53
Bonjour,
Pierre, étant juif pratiquant la loi mosaïque, ne pouvait pas en principe "sucer un crabe" !
Le crabe est un animal non kasher donc interdit à la consommation pour les juifs.
Avez vous une explication ?
Merci d'avance
Gilbert
François-Michel
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Lun 3 Avr - 0:18
@Gigi3141
Effectivement, le Lévitique 11,9-12 indique : 

09 Parmi tous les animaux aquatiques, vous pourrez manger ceux-ci : tout animal aquatique, de mer ou de rivière, qui a nageoires et écailles, vous pourrez le manger.
10 Mais tout ce qui n’a pas de nageoires ni d’écailles, dans les mers ou dans les fleuves, parmi toutes les bêtes des eaux et tous les êtres vivants qui s’y trouvent, sera immonde pour vous.
11 Et vous les considérerez comme immondes, vous n’en mangerez pas la chair et vous aurez en dégoût leurs cadavres.
12 Tout ce qui vit dans l’eau sans avoir de nageoires ni d’écailles, sera immonde pour vous.
Personnellement, je n'ai pas d'explication à ce stade.
Emmanuel
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Lun 3 Avr - 2:27
Bonjour Gilbert,

Merci pour cette remarque qui permet de réfléchir. Voici le passage auquel vous faites référence:

Jean est comme hypnotisé par le spectacle de la mer sans fin qu'illuminent les premiers rayons du soleil. Il semble boire cette beauté et son œil en devient plus bleu. Pierre, plus pratique, se déchausse, relève son vêtement et patauge dans les flaques de la rive en quête de quelque crabe ou de quelque coquillage à sucer.
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2003/03-080.htm

Ma principale remarque est qu'il y a ici probablement une interprétation personnelle de la part de Maria Valtorta de ces gestes de Pierre qu'elle observe.

Ce qu'elle voit, c'est Pierre s'agiter dans les flaques de la rive à la recherche de quelque chose.

Ce qu'elle en déduit, c'est que celui-ci recherche un crabe ou un coquillage à sucer.

Le fait qu'elle mentionne "crabe ou coquillage" dans sa description indique bien qu'elle ne connait pas la pensée de Pierre et ce qu'il cherche véritablement, et qu'elle spécule quelque peu sur ses intentions en fonction de ce qui lui est donné de voir.

Or, rien d'autre dans ce chapitre ne donne suite à ce passage. Rien n'indique la fin de la quête de Pierre dans les vagues, si celui-ci a trouvé un crabe, un coquillage ou toute autre chose qu'il pouvait bien rechercher lorsque Maria l'a observé.

Comme on l'a souvent rappelé, Maria n'a possédé une Bible que très tard dans sa vie et n'était sans doute pas familière avec toutes les prescriptions alimentaires de l'Ancien Testament. Celle-ci, ainsi, n'a clairement pas déduit qu'à cause de cette interdiction, Pierre recherchait probablement autre chose dans les vagues que ces petites bêtes des mers interdites à la consommation. On pourrait spéculer nous aussi sur tout ce qui peut se trouver dans l'eau de cette mer ou qui a pu y être échappé par le groupe apostolique.

Je dirais même que ce passage est un gage d'authenticité de l'Oeuvre.

Comment, pourrions-nous dire? Maria ne va-t-elle pas à l'encontre des interdictions alimentaires de l'époque?

Oui, exactement, elle fait cela en spéculant dans son esprit sur ce que pourrait peut-être rechercher l'apôtre, et non en décrivant une action observable, démontrant ainsi son ignorance personnelle de ces questions et rendant d'autant plus remarquables les connaissances si précises qu'elle présente dans l'Oeuvre des moeurs et coutumes civiles et religieuses de l'époque, et qui, clairement, ne venaient pas d'elle, vu sa méprise simple et assez facile à vérifier sur ce qui était impur à la consommation pour le groupe apostolique.

Mais, contrairement à ce que certains opposants à l'Oeuvre ont pu affirmer, celle-ci ne vérifiait pas, celle-ci ne se documentait pas à quelque source extérieure que ce soit, car Maria Valtorta n'était pas l'auteure de l'Oeuvre, mais une simple spectratrice décrivant ce qu'elle voyait, essayant de le comprendre et de l'interpréter occasionnellement, dans un abandon confiant entre les mains de Dieu.

Amicalement,

Emmanuel
François-Michel
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Lun 3 Avr - 10:02
@Emmanuel
Bien vu. Maria Valtorta constate la scène et ne la commente pas, voire même ne la justifie pas au regard de l'interdit. C'est un signe d'authenticité.
On comprend que les apôtres ont très faim. Dans la suite de l'épisode Thomas va négocier, dans une scène plus vraie que nature, de quoi manger pour la troupe apostolique.
Cette scène suit aussi les épis cueillis le jour du sabbat au cours de laquelle Jésus déclare qu'il y a quelque chose de supérieur aux prescriptions : la mission.
C'est peut-être une répétition de la scène précédente : la faim justifie les moyens comme l'avait fait David.
En tous cas on ne voit pas la troupe apostolique manger ces fruits de mer et s'en rassasier car ils arrivent affamés à Ascalon.
D'autre part, j'imagine mal sucer un crabe cru, j'ai l'impression qu'on avalerait que de l'eau de mer qui donnerait soif pour autant qu'il y ait quelque chose à manger dans des crabes de flaques.
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gigi3141
Invité

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Lun 3 Avr - 12:43
Bonjour,
Merci pour vos explications !
Sinon, à part cela, j'écoute beaucoup certains rabbins en Israël (Christ a dit: Ecoutez les mais ne faites pas ce qu'ils font ..) et leurs enseignements sont étonnamment très proches des enseignements de Christ, ce qui me conforte dans l'authenticité de l'oeuvre de Maria puisque Christ était un rabbi respectant scrupuleusement la loi de Moïse.
En fait, j'ai de plus en plus l'impression que la doctrine de Christ a diffusé lentement mais surement dans le judaïsme moderne, même si évidemment ils ne reconnaitront jamais de tels faits !
Cordialement,
Gilbert
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