Le rayonnement 3D « orthogonal » sur le Linceul

Rappel de la vision de Maria Valtorta se rapportant au rayonnement qui a abouti à l’impression de l’image sur le Saint Suaire ( tome 10 chapitre 617 ) :

« Un météore entre dans le tombeau, l’éclaire de sa lumière indescriptible et pendant qu’il reste suspendu dans l’air immobile, l’Esprit se réinfuse dans le corps du Christ sans mouvement sous les bandes funèbres. Tout se passe, non en une minute, mais en une fraction de minute tant l’apparition, la descente, la pénétration et la disparition de la Lumière de Dieu a été rapide ….. »

Aujourd’hui, toutes les études scientifiques attestent que cette image a été produite par un rayonnement extrêmement spécial. L’empreinte selon ces études correspondrait à une projection d’un corps en apesanteur qui se serait faite sans déformation sur une surface plane horizontale comme si le drap flottait en l’air ce qui ne pourrait avoir lieu que sous un rayonnement unidirectionnel 3D, orthogonal au Linceul imprimé sur un tapis volant.
 Ce rayonnement d’une puissance phénoménale : n’a-t-il pas arraché la fermeture du tombeau ! peut être aussi qualifié d’extrêmement  délicat puisque l’image laissée sur le Saint Suaire n’est le résultat que d’une brûlure superficielle non déformée  ( épaisseur du lin : 0,30 mm épaisseur de l’image : 40 microns )

En conclusion, je dirais que si la vision de Maria Valtorta sur le mécanisme de la résurrection du Christ peut paraître, pour certains, sortie d’un conte de fée , pour moi, elle se rapproche  de la vérité scientifique. La vison du météore « suspendu dans l’air immobile » atteste en effet de l’orthogonalité du rayonnement obligatoirement nécessaire pour avoir une image nette en 3D.

Je ne pense pas qu'on puisse faire un lien entre la science et ce rayonnement du météore.

Les scientifiques disent que le rayonnement à "brûlé" le Linceul sur une faible épaisseur. Si c'est le cas, l'étoffe aurait dû brûler au moment où elle était exposée au rayonnement. Or si on regarde les visions de l'EMV, Joseph d'Arimathie dit bien que l'image sur le linceul s'est formée progressivement.

 Mais l’autre, le second Linceul qui fut sur Lui depuis le soir de la Parascève jusqu’à l’aurore de la Résurrection, doit te revenir. Et — je t’en avertis, pour que tu ne sois pas trop émue en la voyant — et sache que plus les jours ont passé et plus sa figure est apparue nettement, comme elle était après qu’on l’a eue lavée. Quand nous l’avons enlevée du Tombeau elle paraissait avoir simplement conservé l’empreinte de ses membres couverts par les huiles auxquelles s’étaient mêlées des traces de sang et de sérosités venant des nombreuses blessures. Mais, ou bien par un processus naturel, ou, ce qui est bien plus certain, par une volonté surnaturelle, un de ses miracles pour te donner une joie, plus le temps avançait, plus l’empreinte devenait précise et claire. Il est là, sur cette toile, beau, majestueux, bien que blessé, serein, paisible, même après tant de tortures. As-tu le courage de le voir ?" (EMV 644)

Je rappelle que si l'image sur le Linceul est le produit d'un miracle (ce qu'il est), alors la science ne peut pas dire exactement comment l'image s'est formée, mais elle peut seulement dire "comment l'image s'est formée, si c'est un processus naturel". En effet, par sa méthode, la science n'étudie que les phénomènes naturels.

D’après les scientifiques, l’image imprimée sur le linceul serait le résultat d’une oxydation acide déshydratante de la partie supérieure des fibres de lin  (brûlures sur une épaisseur de 40 microns ). En relisant les observations de Joseph d'Arimathie sur le caractère changeant de l’image, je me pose cette  question : s’agissant d’une réaction chimique, celle-ci pouvait elle se prolonger dans le temps  et ainsi modifier progressivement par accentuation les traits du visage du Christ ? . Si oui, alors on serait en face d’un processus naturel.
Un autre point qui m’interroge : le sens du rayonnement ! Les scientifiques  pensent que le rayonnement provient  du corps de Jésus. Or quand je lis la vison de MV , j’ai la conviction que c’est le contraire, ce rayonnement provient de l’extérieur  puisque  la boule de «  lumière »  tel un  « drone » immobile  lévite  au-dessus du corps de Jésus de manière orthogonale et unidirectionnel. Maria Valtorta confirme d’ailleurs ce sens du rayonnement en  parlant plus loin de descente, de pénétration et de réinfusion de l’Esprit dans le corps du Christ.

@Jean-Paul

Vous dites : "j’ai la conviction que c’est le contraire, ce rayonnement provient de l’extérieur  puisque  la boule de «  lumière »  tel un  « drone » immobile  lévite  au-dessus du corps de Jésus de manière orthogonale et unidirectionnel. Maria Valtorta confirme d’ailleurs ce sens du rayonnement en  parlant plus loin de descente, de pénétration et de réinfusion de l’Esprit dans le corps du Christ."

C'est interessant, parceque cette hypothèse irait dans le sens d'une image formée sur la partie extérieure du Linceul (cependant que l'image des tâches de sang a été certainement imprimée par contact du Corps sur l'intérieur du Linceul). 

Ce fut le débat central entre opposants et pro Valtorta sur un fil dédié à ce thème du Linceul, ainsi que la résolution d'une objection courante contre l'authenticité de l'EMV.

La polémique avait pourtant été réglée dès le départ par la distinction qu'il fallait faire entre l'image du Linceul, c'est à dire sa photographie par Secundo Pia : le positif, et son négatif photographique qui produisait une image inversée.

La communauté scientifique ayant, en majorité, étudié le Linceul à partir du négatif photographique, la latéralité droite/ gauche est généralement inversée (donc fausse) sur la photo classique (image foncée). Cette latéralité droite/gauche est respectée sur l'image positive (image claire), confirmant les visions de AC Emmerich, de Maria Valtortaet d'autres mystiques. Cf l'étude de Ugo Bertholami :

https://www.editionsmariavaltorta.fr/boutique/livres-/46-linceul-de-turin-precisions-de-jesus-a-maria-valtorta-9782364636163.html

@Jean-Yves

Si le rayonnement provenant au-dessus du linceul est à l'origine de la brûlure, comment aurait-il brûlé la face extérieur pour l'image du dos, puisque cette face était en contact avec la pierre comme on le voit dans l'EMV ?

Cette hypothèse ne me paraît pas convaincante du tout.

@Jean Paul, Jésus parle d'un réactif chimique :

sachez que les cruelles contusions de mes reins ont été l’agent chimique le plus puissant dans le miracle du saint Suaire. Mes reins, presque brisés par les coups de fouet, n’ont plus pu jouer leur rôle. Comme ceux des grands brulés dans les flammes, ils devinrent incapables de filtrer, de sorte que l’urée s’est accumulée et répandue dans mon sang, dans mon corps. Cela m’a fait souffrir d’une intoxication urémique et a provoqué l’apparition d’un réactif qui, en suant de mon cadavre, a fixé mon empreinte sur le tissu. Mais n’importe quel médecin parmi vous, n’importe quelle personne qui souffre d’urémie, sera en mesure de comprendre quelles souffrances ont du causer en moi les toxines urémiques, abondantes au point d’être capables de produire une empreinte indélébile. (EMV 613)

Autre hypothèse : est-ce la conjonction du réactif chimique avec le rayonnement qui a provoqué l'image, auquel cas, cela explique au moins pourquoi l'image formée et le sang déposé sont sur la même face, mais ça n'explique pas l'orientation.

Je n'ai trouvé aucune solution idéale d'un point de vue scientifique pour l'instant, mais ça ne m'inquiète pas plus que ça, parce qu'il n'est pas juste de vouloir expliquer un miracle uniquement par la science.

@Mouxine

Certains ont avancé l'hypothèse que le Corps du Christ ait pu se mettre en apesanteur. Donc, ne plus être en contact avec la pierre. 
Mais bon... Si Jésus veut faire un miracle, on ne voit pas en quoi quelques contingences que ce soit aient pu l'en empêcher...

@ Jean-Yves
L’hypothèse que le Corps du Christ ait pu se mettre en apesanteur est parfaitement plausible quand on sait les dons de gloire que contenait  cette boule de Lumière  (L’ Esprit de Jésus ) .



Si  Maria Valtorta n’en parle pas, Marie d’Agreda les révèle :

"A l'instant où l'âme très sainte du Seigneur se réunit à son corps, elle lui donna la vie et la gloire immortelle. En quittant le linceul et les parfums avec lesquels Il avait été enseveli, Il fut revêtu des quatre dons de gloire: la clarté, l'impassibilité, l'agilité et la subtilité." Ces dons avaient en effet été suspendus pendant la vie terrestre de Jésus, période durant laquelle son corps devait rester passible pour nous mériter notre salut, et ne lui furent rendus qu'après la Résurrection. La clarté c'est le don qui fait resplendir les corps glorieux. Par l'impassibilité, le corps de Jésus devint inaltérable, donc incapable de souffrir, par la subtilité Il pouvait pénétrer les autres corps sans rencontrer aucune résistance. Enfin, l'agilité l'affranchissait du poids de la matière et Lui permettait de se transporter d'un lieu à un autre quasi instantanément. Par ailleurs, les plaies de Jésus rayonnaient de lumière ».