L'archevêque de Lucques déclare qu'on peut lire l'œuvre de Maria Valtorta

Dans un interview accordé à l'association Maria Valtorta, Mgr Giuletti se prononce sur l'Oeuvre.


Certes, il n'a pas (encore) tout lu, mais il a suffisamment lu pour se prononcer très clairement et publiquement.
La nature des révélations privées (crues de foi humaine) comme une diplomatie nécessaire à un cas polémique, font qu'on peut regretter qu'il n'aille pas plus loin ou plus clairement, mais ce qu'il fait est énorme :
- Il reconnaît qu'il est licite de lire MV : "vous pouvez lire Maria Valtorta." (fin)
- Il reconnaît que cela est profitable : " À notre époque, cependant, nous voulons connaître et pas seulement croire".
- Il confirme qu'il y a des éléments préternaturels :"ce qu'elle écrit, dans certaines parties, ne peut pas être simplement d'origine naturelle."
- Il confirme que la lettre de Tettamanzi n'est pas une condamnation de l'Oeuvre (ces écrits ne sont pas d'origine surnaturelle), mais sont bien un avertissement au lecteur de ne pas la confondre avec l’Évangile canonique : "ne doit pas être considérer comme..."
- Il reconnaît (implicitement) que l'Oeuvre est éligible aux critères catholiques de reconnaissance.

Maria Valtorta a (enfin ?) trouvé son pasteur. Serait-ce lui dont Padre Pio prophétisait : quelqu'un viendra qui fera tout".
Attendons le retour de la cérémonie du 80° anniversaire du don des visions qu'il a accepté de présider. (quel signe !).

On sait maintenant qu'il faut être attentif à ne pas présenter l'Oeuvre comme une alternative à l'Evangile, mais bien comme un don de Dieu qui permet de le rejoindre selon ce que disait Benoît XVI : "Le critère pour établir la vérité d’une révélation privée est son orientation vers le Christ lui-même. Quand celle-ci nous éloigne de Lui, à ce moment-là elle ne vient certainement pas de l’Esprit Saint, qui nous conduit à l’Évangile et non hors de lui. La révélation privée est une aide pour la foi, et elle se montre crédible précisément parce qu’elle renvoie à l’unique révélation publique." (Verbum Domini § 14).