Tous les lecteurs de l'EMV s'appellent Maria Valtorta pour Jésus

En travaillant à la mise à jour d'EMV 364, je tombe sur cette phrase introductive où les lecteurs de l'EMV qui œuvrent à sa diffusion ou à sa compréhension sur ce forum (ou ailleurs), s'appellent "Maria Valtorta" pour Jésus.

Jésus dit :
"Lève-toi, Maria (Valtorta).
Sanctifions le jour par une page d'Évangile. Car ma Parole est sanctification.
Regarde, Maria. Parce que regarder les jours du Christ sur la terre, c'est sanctification.
Écris, Maria. Parce qu'écrire sur le Christ, c'est sanctification.
Parce que répéter ce que dit Jésus, c'est sanctification.
Parce que prêcher Jésus, c'est sanctification.
Parce qu'instruire les frères, c'est sanctification.
Il te sera donné une grande récompense pour cette charité."

http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-054.htm

En poursuivant les mises à jour, je m'aperçois, en EMV 366.3, qu'un contexte sanctifiant (lecteur de Maria Valtorta, voir ci-dessus), n'est pas la garantie de ma sainteté.

L'orgueil est la pierre qui sert de piédestal à Satan [...]  Vous êtes pétris d'orgueil. Vous en avez pour tout et pour tous les motifs. Même d'être "miens" c'est pour vous de l'orgueil. Mais, sots que vous êtes, n'êtes-vous pas guéris en comparant ce que vous êtes avec Celui qui vous a choisis ?   Ce n'est pas parce que je vous ai appelés que vous serez saints. C'est parce que vous le serez devenus après mon appel. La sainteté est une construction que chacun élève par lui-même. La Sagesse peut en indiquer la méthode et le plan. Mais le travail matériel, c'est vous que cela concerne." 

http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-056.htm#CEV36603

C'est une certitude, la lecture de l'EMV ou de la Bible ne suffit pas à rendre saint, il faut se faire violence et mettre en pratique ce qu'on a entendu :

Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. (Jc 1,22)

Au jour du jugement, nous verrons tous les Judas qui auront lu l'EMV sans porter de bons fruits.

Les "bons fruits" de l'EMV, c'est l'Amour de Dieu. Et si on aime vraiment Dieu on ne peut qu'aimer son prochain. 
Comment peut-on ne pas aimer "le Jésus de Maria Vatorta" (que de mépris dans cette expression...) ? Ou aimer celui de l'Evangile et pas celui "de Maria Valtorta"?
"La violence qu'il faut se faire" c'est donc de ne pas juger, c'est à dire pour condamner. Et si on se le permet (alors que c'est interdit par Jésus), c'est par orgueuil de croire posséder "la connaissance du bien et du mal", c'est à dire par le fait de laisser dominer le péché originel.

On ne nous reprochera pas d'avoir été trop bon, mais de ne pas l'avoir été assez, la prudence et les autres vertus devant régler cette bonté.

"L'Amour du prochain jaillit d'un coeur qui aime, et qui, précisément parcequ'il aime, est disposé à en vivre les exigences le plus hautes. Jésus montre que les commandements ne doivent pas être entendus comme une limite minimale à ne pas dépasser, mais plutôt comme une route ouverte pour un cheminement moral et spirituel vers la perfection dont le centre est l'Amour". "Suivre le Christ est le fondement essentiel et original de la morale chrétienne", Saint Jean-Paul II, Veritatis Splendor (c'est le but de l'EMV).

"Il ne s'agit pas seulement de se mettre  à l'écoute d'un enseignement et d'accueillir dans l'obéissance un commandement. Plus radicalement, il s'agit d'adhérer à la personne même de Jésus, de partager sa vie et sa destinée, de participer à son obéisance libre et amoureuse à la volonté du Père", ibid. (ce qui est encore et toujours le but et le fruit essentiels de l'EMV).

@Jean-Yves a écrit :

"Il ne s'agit pas seulement de se mettre  à l'écoute d'un enseignement et d'accueillir dans l'obéissance un commandement. Plus radicalement, il s'agit d'adhérer à la personne même de Jésus, de partager sa vie et sa destinée, de participer à son obéissance libre et amoureuse à la volonté du Père", ibid. (ce qui est encore et toujours le but et le fruit essentiels de l'EMV)

Tous les apôtres ont reçus la sanctification (qui n'est pas la perfection). Seul Judas a refusé d'y adhérer parce qu'il se croyait suffisamment doué pour dire à Jésus ce qu'il lui fallait faire, dire et agir.
Autres sont les lecteurs de l'EMV qui réalisent le pèlerinage dans le temps et l'espace à la suite de Jésus. Chaque mot, chaque détail qu'ils lisent, constamment redécouvert, rendent sa présence plus réelle et son enseignement, telle la semence, germe et grandit :

Marc 4, 26-28 : Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.

"Et ravis d'une admiration sans bornes, ils disaient : " Il a fait tout très bien : il a fait entendre les sourds et parler les muets. (Marc 7,37)"

Le Seigneur fit pour moi des merveilles : Saint est son nom !