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André
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Dim 17 Sep - 4:37
https://www.youtube.com/shorts/IugrOmnjdtI?si=S5HY9hyd2Ovk84al
( 12 autres "shorts" sur le même sujet : des pseudos erreurs dans l'EMV, toutes déjà traitées sur le forum que l'auteur des vidéos ne connait probablement pas ) 

@musulmansdevenuscatholiques  Merci de vos corrections, cher monsieur, et aussi de convenir finalement que je ne vous juge pas sur votre FOR interne Wink) et n'est-ce pas plus important que le reste ? Vous aviez cité ces trois personnes ( Auzeret, Boufflet, Chevallier) qui ont un point commun : avoir publié toutes les trois sur sos.discernement au sujet de pseudo erreurs dans Maria Valtorta. C'est en cela qu'à mon sens, vous êtes sous leur influence : car vous semblez être certain qu'il y ait effectivement des erreurs dans l'EMV, en vous disant certainement : "Puisque ces trois personnes le disent, c'est que c'est vrai, et personne ne peut les contredire ! J'ai seulement une autre issue personnelle à proposer : la correction de l'oeuvre, plutôt que sa suppression." Or ces trois personnes ont été déjà publiquement et très justement contredites.
Et quelqu'un qui voudrait corriger une oeuvre parfaite comme l'EMV ne peut revendiquer de l'aimer, car en la corrigeant comme vous voudriez le faire, vous ne la rentriez pas parfaite, mais simplement à votre image ! Ce serait donc une immense perte, une dégradation insupportable. On n'aime pas ce que l'on dégrade. Mais ceux qui tentèrent par exemple de corriger les "manuscrits autobiographiques" de sainte Thérèse de Lisieux pour les rendre "plus présentables" furent corrigés à leur tour ensuite : Dieu veille en effet sur ses œuvres, et pas question pour Lui de laisser un autre  Clemens Brentano s'occuper de rectifier MV, comme le premier rectifia l'oeuvre parfaite donnée à Anne Catherine Emmerich, ce qui malheureusement la dénatura irrémédiablement. Tout l'intérêt de MV est qu'elle reçut son oeuvre en direct, et que rien ne passa par d'autres intermédiaires humains pour la déformer. 
Les erreurs que vous relevez ? Sauf le respect que je vous dois, elles n'en sont pas : 
- Rien à redire sur l'épisode de Cana
- Pas de péché originel décrit dans l'oeuvre comme d'abord une "faute charnelle", contrairement à ce que vous affirmez.
- Pierre et Jean au tombeau : rien à redire
- la vision de Judas comme "incarnation de Satan" : justifiée par l'Evangile, rien à redire
- les liens entre Jésus et Marie : rien à redire
- Le "grand cri" de Jésus en croix : rien à redire
- le baiser à Abel : rien à redire
- le baiser à Jacque : rien à redire ( mais sur ce point, je n'ai pas encore eu le temps de vous répondre) 
- et sur tous les autres points soulevés : rien à redire non plus, même s'il faudrait encore vous répondre là-dessus. 
Comme vous ne m'avez toujours pas  répondu ( au moins à ma connaissance ) sur ce fait : "saint Pierre est-il bien coredempteur lui-aussi comme Marie l'est, mais à sa mesure à lui, et comme le dir saint Paul, et contrairement à ce que vous affirmiez ?" et bien je me permets de remettre à plus tard de vous répondre. Si vous me répondez, alors à mon tour je vous répondrai, mais pas avant. 
Bien cordialement.

PS : il est egalement impossible de vouloir corriger par exemple le saint Suaire de Turin. Déjà car techniquement ce serait impossible, mais aussi et surtout parce que tout, absolument tout indique que cet artefact est miraculeusement vrai, il trouve en lui-même sa pleine justification, il contient tant de miracles, que le toucher serait remettre en cause ces derniers, ce serait donc toucher à l'oeuvre de Dieu Lui-même ! Ainsi, le saint Suaire doit rester tel quel. Je ne reviens pas sur la nature de ces fameux miracles, ils sont abondamment et très bien documentés ailleurs. 

Pour l'EMV, c'est précisément la même chose : cette oeuvre contient en elle-même tant et tant de miracles prouvant à 100% son authenticité, que toucher à elle reviendrait à vouloir toucher à loeuvre de Dieu Lui-même. Bien sûr, il faut la foi pour s'en apercevoir, et de la bonne volonté, comme dans le cas du Linceul ou de la Tilma de ND de Guadeloupe. Mais ces miracles sont désormais connus, accessibles à tous, grâce au formidable travail des scientifiques qui ont examinés quelques 20 000 éléments de l'oeuvre pour tester leur cohérence. Il faut voir à ce sujet le tout nouveau film documentaire "Miracles" de Pierre Barnerias, et si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous y invite chaleureusement. Il faut aussi consulter sur YouTube la vidéo de JF Lavère sur les preuves scientifiques de l'authenticité de Maria Valtorta. Je sais que la grande mode est de se moquer "gentiment" de ses preuves reprises à l'envie par les défenseurs de MV, le problème, c'est que la science, moquée ou non, restera de la science, et que des preuves scientifiques, moquées ou non, resteront des preuves scientifiques. On s'était moqué de Galilée, mais les moqueries sont passées et oubliées, il reste la certitude scientifique que la terre n'est pas plate, mais ronde. De même, les moqueries à propos de MV passeront, et il restera la certitude scientifiquement prouvée de son authenticité.

Bien cordialement.
François-Michel
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Dim 17 Sep - 9:52
@André
Cela est bien dit. Merci.
Si on avait cédé (ou chaque fois qu'on le fait) à la pression du penser correct, l'oeuvre de Maria Valtorta, dépréciée, serait tombée dans l'oubli relatif comme tu le signale dans le cas d'A.C. Emmerich.
Le fait que l'oeuvre s'intitule "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" n'a pas empêché le lectorat francophone, dont nous faisons partie, d'être le premier lectorat de cette oeuvre et d'être un de ses premiers publics militant.
Le cas Galien illustre cela : En 129.2 (fin de l'item) Jésus cite Galien, un anachronisme flagrant puisque Galien a vécu après Jésus-Christ. Il était donc impossible qu'il le cite.
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-096.htm#CEV12902
Pourtant Maria Valtorta écrit ce qu'elle entend, mais avec un léger tremblement que l'on voit sur le cahier original. Elle a confiance dans le don du Ciel, même si elle n'en comprend pas la pertinence.
Pendant des décennies, on nous a opposé cet anachronisme, jusqu'à ce que la recherche découvre récemment qu'il y a un autre Galien, ami de Virgile qui avait écrit la citation concernée.
La critique est donc devenue connaissance remarquable.

Toute critique de l'Œuvre est une bénédiction car elle conduit à explorer un point remarquable.

On le constate avec les opposants que l'on connait. Il y a plusieurs sorte de critiques :

I - les critiques spirituelles.

A - Ecclésiales. Celles de Don Chevallier constatant la foi des lecteurs de MV, mais en critiquant la pureté, comme celle de la commission doctrinale. Tous deux ignorent non seulement le dossier MV (ce qui est excusable à la limite), mais ignorent que Benoît XVI a défini la valeur et l'authenticité d'une révélation privée à sa capacité à conduire au Christ et à l'Evangile. On ne peut pas combattre ce qui authentiquement à de la valeur.
B - Théologiques. Le cas le plus flagrant est celui de Don Chevallier décrétant que la préexistence de Marie est hérétique alors que le texte concerné (Proverbes 8, 22-35) est justement un texte liturgique parlant de l'Immaculée conception. Le fait que le P. Auzenet, supposé être un délégué diocésain en charge des nouvelles croyances, ne le détecte pas, en dit long sur la valeur de nos contradicteurs.
C - Exégétiques. Quand Mgr Lefebvre écarte MV comme donnant du Christ une image trop humaine et que d'autres trouvent déplacée et choquante la plaisanterie de Jésus envers Pierre, ils ignorent que la Rédemption a eu lieu dans l'Humanité de Jésus, dans son Incarnation, non dans sa Divinité. Et que même dans cette plaisanterie amicale, Jésus sait être saint et non salace comme beaucoup de nos plaisanteries.
D - Morales. Quand ils se choquent du baiser de Jésus sur la bouche de son cousin Jacques, ils ignorent que cette pratique a perdurée jusqu'au Moyen-Âge entre suzerain et féal. C'était une pratique antique entre gens du même clan. Elle a fondé le baiser de paix qui n'était en rien un poutou sur la joue. De même, quand don Chevalier ne voit dans une phrase de Jésus reprise dans le Credo, qu'un fantasme sexuel chez MV, on comprend que le trouble doit être cherché chez le lecteur, pas dans le texte.

Les contradicteurs oublient cependant :
E- Les précisions que l'on trouve dans les paraboles les plus difficiles à expliquer par exemple, et qui leur donne toute leur valeur évangéliques : la parabole des talents, de l'intendant malhonnête, du bon grain et de l'ivraie, ... et dans l'épisode de la cananéenne comparée à des petits chiens par Jésus !
F - Les approfondissements, en cours d'exploration, comme la tripartition de l'Homme en corps/âme/esprit dont parle Saint Paul et qui, dans MV est si riche de développements théologiques.

II - Les critiques matérielles

G - Les erreurs de traductions qui n'entachent pas l'Oeuvre.
H - Les anachronismes comme celui de Galien qui finissent, la recherche avançant, par démontrer la valeur prophétique des données matérielles. Il en est ainsi de la citation de la vanille, du figuier de Barbarie, ...

Mais ils oublient
I - Des anticipations qui voient d'avance ce que les fouilles archéologiques découvriront comme la découverte de Bethsaïde ou celle du palais de Lazare.
J - Les contextualisations qui permettent de résoudre logiquement les prétendues incohérences des Evangiles comme le sabbat second-premier ou la fraternité de Jacques et de Jude ...

K - ...
L - ...
etc..

Jésus prophétisait à Dom Michelini, que l'Oeuvre de MV ferait la joie de l'Eglise régénérée.
François-Michel
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Dim 17 Sep - 15:59
Voici une autre vidéo où cette personne reprend ses "contestations". Je vais y répondre pour ma part bien que le catalogue des remontrances soit un peu longue.
François-Michel
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Dim 17 Sep - 16:28
Contrairement à ce qu'il affirme, Jésus a fait de violentes remontrances à ses apôtres sans les rejeter pour autant :
- Il traite le futur pape de Satan ! (Matthieu 16,23)
- Il reproche au collège apostolique d'être dur de cœur et de ne pas croire (Marc 16,14).
- Il les accuse de ne rien avoir compris (Jean 14,8-10)
- etc.
Conclure que le Jésus de Maria Valtorta proférant des critiques, entraine nécessairement le rejet de l'Eglise est mal connaître l'Evangile et la pensée de Dieu. C'est accuser à tort l'œuvre de MV.

Quant à dire que l'anathème n'est que musulman et pas catholique, c'est un peu aller vite en besogne : "Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné" (Marc 16,16). C'est clair et c'est net.

"On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié" (Luc 12,48). Combien cette phrase s'applique-t-elle au Saint-Office à qui il a été beaucoup confié et beaucoup donné, y compris les preuves de l'origine divine de l'Œuvre.

Comme beaucoup de contradicteur, cet auteur ne connaît pas l'Evangile, ce qui n'est pas le cas des lecteurs de MV.


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Dim 17 Sep - 16:37
A l'exigence radicale de l'Evangile correspond une grande Miséricorde.
L'auteur de la critique, reprenant une appréciation de Réné Gounon, affirme que MV tort la parabole du pharisien et du publicain (Luc 18,9-14) en décrétant que le bon est le publicain et non pas le pharisien.

Voilà un gros doigt dans l'œil, car l'Evangile est explicite, comme Maria Valtorta : c'est le publicain qui est justifié et non le pharisien (Luc 18,14) et la raison en est donnée : Dieu n'agrée pas la prière des pharisiens (ou des commentateurs) qui sont convaincus d'être justes et qui méprisent les autres (par exemple les lecteurs de Maria Valtorta (Luc 18,9).

Ce n'est pas pour rien que le premier racheté de l'Histoire du Salut est un voleur et un assassin repenti par l'amour. Ce n'est en rien les fidèles qui suivent à la lettre les préceptes et les rites.

Comme toujours, la méconnaissance de l'Evangile amène les contradicteurs ....à le contredire.
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Dim 17 Sep - 16:51
Non, le Jésus de Maria Valtorta ne condamne pas Benoit XVI, même pas le cardinal Ratzinger car si celui-ci a commencé par "ne pas conseiller" (et non pas condamner) l'œuvre de Maria Valtorta, il a fini par la lire dans les années 90 et donner, au bout d'un an, son aval pour la lecture de cette œuvre et sa diffusion.
Il faut lire à ce propos le témoignage de Geneviève Esquier témoin de l'échange épistolaire avec Marcel Clément, rédacteur en chef de l'Homme Nouveau.

Par la suite, le cardinal Ratzinger fit un commentaire théologique sur les révélations privées (29 juin 2000) dans lequel l'oeuvre de Maria Valtorta se retrouve parfaitement. Devenu Pape, il a poursuivi par une encyclique (Verbum Domini, § 14, seconde partie) qui correspond à Maria Valtorta comme pantoufle de vair au pied de Cendrillon.

Quand à la réflexion de Mgr Clemens, attribuée à Ratzinger, elle reprend un article de Civiltà cattolica (1961), particulièrement à charge. Le fait qu'il se retrouve dans le dossier de MV au Saint-Office confirme bien le fait qu'il fut commandité par lui. On sait que la Civiltà Cattolica devint par la suite défenseur, par deux fois, de l'œuvre de Maria Valtorta.

Quant à la conférence des évêques, elle n'a jamais écrit que l'Œuvre de MV 'était pas d'origine divine, mais qu'elle ne devait pas être "considérée comme telle". C'est la reprise de l'enseignement de l'Eglise catholique sur les révélations privées qui doivent être crues de foi humaine et non divine.
Pisani rapporte, à la même époque, sa visite à un membre du Saint-Office qui lui rapporta que "là-haut, on avait changé d'avis sur MV qui était considéré maintenant comme un bon livre".


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Dim 17 Sep - 17:30
J'ai commenté la vidéo.
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Dim 17 Sep - 22:46
François-Michel, tu es un allier de poids, merci pour ton aide.

Voici ce que pour ma part, j'ai répondu aujourd'hui à la très fine analyse de cet ex musulman en matière de physiologie :

​@musulmansdevenuscatholiques  
SAV des plaintes SalveRegina à votre service, que puis-je faire pour vous ? Ah je vois, et bien commençons s'il vous plaît par une plainte assez comique :

- Jésus serait blond aux yeux bleus, rien n'est dit dans la Bible de la couleur des cheveux et des yeux, la sainte Famille dans Maria Valtorta semble suédoise, télétransportée en Terre Sainte.

Bon bon bon bon Wink)) et bien c'est parti :
Marie est apparue en bien des lieux, notamment à Bargemont au XVIIe siècle si je ne me trompe. De quelle couleur était sa magnifique chevelure ? Ne me dites pas qu'elle était blonde aux yeux bleus, ach nein, pas blonde, hein ? : on avait dit pas blonde, PAS BLONDE, NICHT GUTT !!! Et ben si... elle était toute blonde dorée, avec de magnifiques yeux bleus. Quoi ? Mais cela ne colle pas avec les palestiniennes que j'imaginais toutes brunes de chez brunes sans exception !!! Et bien vous le dites bien : "que je m'imaginais". Souvent, les gens prennent leur imagination pour la seule mesure de la réalité. De la Palestine du temps de Jésus, ne nous est parvenu aucune photo, rien qui puisse nous permettre de conclure à l'absence de personnes blondes aux yeux bleus.

Personnellement, j'ai deux frères tout blonds, alors que je suis chatain. Et bien mes frères ne sont pas suédois pour autant ! Mais français, comme moi, depuis bien plus de 40 générations.

Marie est apparue lors du miracle de l'osier sanglant : de quelle couleur était ses cheveux ? BLOND ! Et ses yeux ? Bleus ! Mince alors, pourquoi toujours blonde aux yeux bleus, c'est pas juste !! Elle apparaît pour ND du Dimanche, de quelle couleur sont ses cheveux ? BLOND ! Ses yeux ? Bleus ! Ça devient vraiment énervant...

Bon, voilà voilà. Ce ne sont que des apparitions me direz-vous, et pourtant, cela dit bien qu'il n'était pas du tout improbable que la sainte Vierge ait été réellement blonde aux yeux bleus. C'est même ce qui est le plus probable, en réalité, vue l'insistance des faits.
Or, avoir une Mère biologique blonde aux yeux bleus, surtout lorsque, comme Jésus, on naît d'elle sans père, cela prédestine un petit peu à être ?...... à être ?..... allez, je vous laisse réfléchir une minute.

Tic... tac.... tic.... tac....

À être ?

BLOND AUX YEUX BLEUS !!! Vous avez gagné !!!  Applaudis Surpris 2 Danse cheers Sunny 2 Yeah Adore à genoux rendeer

SAV des plaintes est heureux de vous avoir rendu service !
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Dim 17 Sep - 23:31
​​Parabole du publicain et du pharisien

@musulmansdevenuscatholiques
En réalité, c'est vous seul qui tordez le sens profond de l'Evangile, en voulant y séparer d'une part la Justice divine qui est selon vous dépassée, et d'autre part une Misericorde plus que bizarre, qui recompenserait arbitrairement selon vous un grand coupable, alors qu'elle refoulerait un homme juste, pour des raisons somme toute assez superficielles.

Or l'Evangile ne sépare jamais, au grand jamais, la Justice et la Misericorde, cette séparation lui est complètement étrangère, aucun Père de l'Église ne défend une telle chose.
Dieu donne toujours à chacun ce qu'il mérite, en fonction de ses actes bons ou mauvais, sans jamais faire acception des personnes.

Ce n'est pas pour rien que deux béatitudes disent l'une après l'autre :
- Bienheureux les misericordieux, car ils obtiendront miséricorde
- Bienheureux les affamés et assoiffés de justice, car ils seront rassasiés.
Aucune opposition entre la Justice de Dieu, et sa Miséricorde.

Ce que le Seigneur récompense chez le publicain, d'après l'Évangile, c'est son humilité : mais cela n'exclue en aucune façon, bien au contraire, qu'il y ait eu bien plus que la seule humilité à récompenser en lui ! Ce qui rend le jugement du pharisien d'autant plus odieux.

- Ce que le Seigneur rejette chez le pharisien d'après l'Évangile, c'est son orgueil fate et hostentatoire, ainsi que son profond dédain pour autrui, son jugement infondé à son égard : mais cela n'exclue en aucune façon qu'il y ait pu avoir bien plus à condamner chez cet hypocrite que quelques paroles mal venues !

C'est d'ailleurs on ne peut plus cohérent avec le reste de l'Evangile, puisque Jésus y traite les pharisiens de "sepulcres blanchis" : derrière leurs belles apparences de vertus extérieures sans réelle bonne intention, se cachait en réalité toute sorte d'ossements et de pourriture spirituelle, c'est-à-dire de la méchanceté, de l'envie, de la luxure, de la ruse, du mensonge, tout ce qui souille le cœur de l'homme.

Et lorsque l'on a tout cela dans le cœur, les actes s'y conformes : ils deviennent mauvais.

La parabole telle que Jésus l'a transmise à Maria Valtorta est donc, contrairement à ce que vous tentez vainement d'insinuer, extrêmement fidèle à la parabole originale, mais aussi à l'ensemble des Evangiles.

Comme Boufflet, Chevallier et autre Gounon, il va falloir revoir intégralement votre copie, cher monsieur.

Bien cordialement.
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Lun 18 Sep - 7:56
@André
Il est certain que les détails de la vie de chacun, précisés dans le récit de Maria Valtorta, authentifient la vision de MV et la parabole de Luc 18,9-14
Autrement, comment la foule aurait-elle pu, comme ne le font pas René Gounon et Musulmansdevenuscatholiques, comprendre l'hypocrisie du pharisien et la sincérité du publicain ? Elle aurait compris que Jésus condamne le jeûne et la dime et soutien l'impôt des occupants. Cela lui aurait été incompréhensible sans précisions.
C'est par les détails "secrets" de leur vie respective que s'éclaire la vision de Dieu qui regarde les coeurs et non les apparences, enseignement repris plusieurs fois dans l'Evangile comme tu le rappelles. Ce récit fait partie des nombreuses lumières évangéliques de l'Oeuvre.

Ces contradicteurs peuvent, à la limite, ne pas adhérer aux détails donnés dans MV, mais leur contresens, source d'une errance spirituelle, vient de ce qu'ils justifient le pharisien au détriment du publicain : à l'opposé de l'Evangile.
François-Michel
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Lun 18 Sep - 8:44
@André
Tu as rappelé la véracité du portrait du pharisien, dressé dans MV, par ce qu'en dit Jésus par ailleurs dans l'Evangile.
On pourrait en faire de même avec les deux publicains que l'Evangile connaît :
- Matthieu (Matthieu 9,9) qui a acquis de telles dispositions spirituelles qu'il se lève immédiatement à l'appel de Jésus et quitte tout.
- Zachée (Luc 19,8) qui pratique les bonnes œuvres malgré son métier d'extorqueur.

Il est vraiment difficile d'attaquer la pertinence d'EMV 523.7.
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Lun 18 Sep - 22:16
😁😁😁 Comme tu le dis, François-Michel !

Attention chers mesdemoiselles mesdames et messieurs, car l'EMV vient d'être prouvée satanique ! Elle maudit Benoît XVI, et c'est comme ça et sinon allez vous faire cuire un œuf :

 @musulmansdevenuscatholiques 
Révélation diabolique !? Comme vous y allez, cher "grand amateur de l'EMV" Wink) Je vous rappelle donc que vous dites apprécier profondément... : rien de moins, donc, que des "révélations diaboliques" (!!!) , doit-on vous en féliciter ? Et bien peut-être que non, finalement. Peut-être que c'est la force de l'habitude ? Après avoir aimé le coran, ce livre diabolique, vous aimez maintenant des "révélations diaboliques", sans sourciller. Pas du tout cohérent, tout ça.

Car pour vous, il suffirait de prendre une "révélation diabolique" comme l'EMV, et juste en lui coupant des petits bouts par-ci par-là, on arriverait à en faire une "oeuvre divine" ?!? C'est que le Démon et le Bon Dieu ne doivent pas être si différents l'un de l'autre, alors, dans votre esprit !

Heureusement, rien n'est comme vous l'avez dit.

Par exemple : le cardinal Razinger avait seulement eu des réserves sur la théologie du mariage dans L'EMV, et en conséquence, il avait demandé à un certain journal de cesser ses publications concernant Maria Valtorta. Et ensuite ( ce que vous et Wikipedia ne dites pas et on comprend facilement pourquoi ), en tant que Benoît XVI, après avoir dûment examiné la question et s'être pleinement rassuré, il avait annulé cette suspension de publication, admettant qu'il n'y avait rien de contraire à la théologie du mariage dans l'oeuvre.

Par contre, encourir une malédiction divine n'est en rien nouveau : Dieu n'a pas changé, depuis l'Ancien Testament, contrairement à ce que vous vous efforcez de faire croire. Il n'y avait pas un "Dieu justicier intraitable et sans misericorde" de l'Ancien Testament, qui fut remplacé dans le NT par un "Dieu uniquement misericordieux au détriment de la justice", ce que monterait la parabole des ouv de la 11e H., massacrée par vos soins. C'est complètement faux.

Les juifs d'aujourd'hui encourent bien une malédiction, dans la mesure où ils rejètent et maudissent leur Sauveur, issu pourtant de leur sang. Les avorteurs également, ceux qui enseignent l'inversion aux enfants également, ceux qui oppriment la sainte Eglise du Christ au nom de leur pseudo religion également, etc... Et ceux qui combattent la Vérité se trouvant aussi bien dans les Evangiles canoniques que dans l'œuvre de Maria Valtorta qui n'en est que la redite fidèle et exhaustive : également.

Ce n'est que justice, et Dieu est infiniment miséricordieux de permettre cette persécution sans punir de suite les coupables. Avec quelle patience il attend votre retour, et avec quelle humilité. J'en suis réellement ému. Nous sommes aujourd'hui dans le temps de l'attente miséricordieuse, qui sera suivi par celui de la justice. Enfer ou purgatoire puniront alors toute les dérives, sans que personne ne puisse y échapper. Et ce n'est pas du tout une menace ! C'est la seule réalité.

Bien cordialement, en Christ +


Incroyable. Ce monsieur se dit "catholique", et il nie à la face du monde que la Sainte Vierge ait su depuis l'Annonciation que Jésus son Fils serait Dieu. 
Saint Gabriel archange ne lui avait-il pourtant pas dit : "Il sera grand, et sera appelé Fils du Tres-Haut" ? Pas très étonnant que ce monsieur ignore que Benoît XVI leva toute interdiction au sujet de l'EMV, après s'être un temps méfié ( cf vidéo de la chaîne "Nourriture Spirituelle" sur MV et Benoît XVI) : il ne connaît même pas l'Evangile de l'Annonciation, ce qui est tout de même la base de la base !


 @musulmansdevenuscatholiques  
Le Père Éternel dit :        

Invoque mon Esprit et lis. Lis ce qui peut t’éclairer. Lis les paroles de ceux qui ont vu un temps, un autre temps, et un autre encore[2] : le temps qui leur est proche. Le temps de la présence de mon Verbe parmi les hommes, et votre temps, l’actuel. Lis et vois.        

L’Enfer progresse. Et on ne trouve plus, dans l'Église de mon Christ[3], cette sainteté qui inciterait le Dieu des Victoires à envoyer ses anges abattre les démons.    

L'Église de Mon Christ a mal interprété la parole de son Divin Fondateur[4], de sorte qu’elle se croit si forte, si invulnérable, que la majorité de ses membres, et même les meilleurs, ‘ont plus veillé à pratiquer ces actions qui la mettrait dans l’amitié de Dieu. Elle se surestime. Elle se croit supérieure à tout et à tous. Elle se dit : "Je suis bien établie. Rien ne prévaudra sur moi."  

Non. Apprenez à comprendre les paroles de Dieu. Ne retombez pas dans les erreurs voulues par les scribes d’autrefois : ils ont eu la prétention d’interpréter les prophéties et les promesses de Dieu de la manière qui allait dans le sens de leur stupide orgueil de peuple élu, qui se croyait bien établis dans cette élection jusqu'à la fin des temps, quelle que soit sa manière de vivre. Cette erreur a causé sa déchéance et l’a conduit à l'extermination, à la dispersion, à la persécution. Et voici vingt siècles qu’il expie l'erreur qu'il a lui-même voulu faire.      

Et bien voilà : rien n'est plus cohérent avec ce que nous vivons aujourd'hui dans l'Eglise. Autrefois par exemple, la France était prévenue par la Sainte Vierge à Pontmain ou à Lourdes contre ses ennemis, le monde était prévenu à Fatima contre les menaces de guerre qui pesait sur lui... Aujourd'hui, des lois iniques sont votées sans même que la hiérarchie catholique s'en afflige publiquement,   elle va même dans le sens du monde, donnant la communion à des chefs d'état verreux, faisant des alliances contre nature avec de fervents persécuteurs des chrétiens,  produisant des attaques nombreuses contre de saints ordres monastiques, de saints évêques et prêtres, au motif qu'ils osent conserver la Tradition et corriger publiquement ceux qui errent dans l'erreur doctrinale la plus noire... 
Cela correspond à 2000% aux visions prophétiques de Anne Catherine Emerich, Marie Julie Jahenny, aux paroles de ND de la Salette, qui "blasphema" contre l'Eglise en disant que les prêtres deviendraient des cloaques d'impureté etc... 

Bref, à force de méconnaître les révélations divines, on en vient à les blasphémer comme si elles étaient produites par Satan. 

Heureusement : Dieu veille sur son Oeuvre et sur son Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. 
Cordialement.
André
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Mar 19 Sep - 9:24
La tentation au désert.
Vous objectez : "Satan n'aurait pas tenté le Christ, s'il avait su qu'Il était le Fils de Dieu".
- D'abord, il faut bien comprendre que Dieu a fait une Annonciation à Marie pour qu'elle sache qu'elle deviendrait la Mère de Dieu, mais Il ne fait aucune "annonciation" à Satan autre que celle du protevangile ( Genèse), où Il lui dit simplement qu'il sera vaincu par "la femme et sa descendance", sans rien lui préciser de plus.

- Satan devait donc se douter de quelque-chose, il usait de tout l'arsenal de sa ruse pour mieux savoir, mais jamais le Christ ne lui révéla directement son Identité.

- Quel est le boulot de Satan ? Tenter, et si possible faire tomber et perdre toutes les âmes. Cest ce qu'il fit avex le Christ, qui venait exprès pour se mesurer à lui en combat singulier, pour racheter la faute d'Adam.

L'Evangile nous dit qu'il tenta le Christ : c'est donc que cela fut, il n'y a pas à en discuter. Et ce fut absolulent cohérent et nécessaire : le Christ, en tant que Grand Prêtre, devait être mis à l'épreuve en tout point comme nous, afin de pouvoir vraiment compatir à nos faiblesses. C'est bien ce que dit saint Paul dans son épître aux Hebreux.

- Si le Christ connut donc toutes nos épreuves sans jamais pécher, c'est qu'il fut donc tenté par Satan également par la chair concupiscible , par l'attrait de la femme. Mais si pour nous tous les pécheurs, ce genre de tentation entraîne fatalement au moins le début du commencement d'une chute, sauf pour 1 âme sur 10 milliard ( et encore ), pour le Christ, cela eut le même effet qu'un verre d'eau que l'on verserait sur un bloc de marbre pur le plus dur qui soit, ou sur un diamant : aucune trace, aucune penetration même la plus minime, aucune altération. Cela n'entraîna pour lui aucun péché, même résiduel. Rien ne pouvait le détourner de l'obéissance parfaite à son Père Céleste qu'Il contemplait sans cesse.

- Si le Christ n'avait pas voulu être tenté dans sa chair concupiscible par l'attrait de la femme, on pourrait penser que cela aurait "mieux convenu à sa Divinité", or c'est tout l'inverse : cela l'aurait diminué de manière incompréhensible. Car lorsqu'on refuse un combat, on montre par là qu'on estimerait devoir le perdre, s'il survenait ! Si le Christ n'avait pas permis une telle tentation, cela aurait été montrer qu'il se serait senti trop faible contre elle, pas sûr de ne pas y céder.

- Or c'est impossible : Jésus etait le "Lion très fort", apte à mater et à vaincre toutes les tentations que le Démon emploie couramment pour nous vaincre. Et ce faisant, Il nous a donné tous les mérites de sa victoire.

- Enfin, cette première tentation par l'attrait de la femme est d'une cohérence absolue : en effet, le Démon astucieux visait ainsi à épuiser si possible les forces du Christ dans un premier rude combat contre le péché de concupiscence, mais juste pour pouvoir mieux le cueillir en changeant soudain de tentation, et en prenant celle des pains ( également le concupiscible ). Il espérait que Jésus y cède pour se soulager d'avoir résister victorieusement à la première tentation.

C'est bien ainsi que procède Satan, lorsqu'il veut faire tomber une âme sainte dans le péché. Les grands pécheur "pratiquants", eux, n'ont pas besoin que l'on déploie pour eux tant de ruse pour les faire tomber : à la première suggestion de Satan, ils sont cuits. Et c'est même eux qui se tentent tout seuls, si bien que le démon est tranquille et n'a quasiment plus rien à faire pour que ses "fils" commentent les oeuvres mauvaises.

Ce récit de la tentation, tel que nous le lisons dans Maria Valtorta, est une formidable école de vie spirituelle, pour nous apprendre à résister aux multiples ruses du tentateur ainsi mises en évidence, et à en triompher comme le Christ l'a fait avant nous, et comme Lui-même nous en donne la force, que son Nom en soit béni à jamais !

Bien cordialement.
André
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Mar 19 Sep - 9:25
En réalité si je comprends bien : non seulement les révélations de Maria Valtorta sont pour vous "sataniques", mais bien plus que cela, c'est le Nouveau Testament lui-même qui serait selon vous une "révélation satanique", qui contiendrait des faussetés intolérables ! Et vous voudriez en faire publier une version expurgée des petits morceaux qui, toujours selon vous, contrediraient la foi catholique.

Notamment Colossiens 1,24 ! "Je complète en ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ". Impossible que Saint Paul suggère ainsi être lui-aussi coredempteur avec le Christ, ce qui impliquerait que saint Pierre l'ait été egalement, en mourrant crucifié comme son Maître - mais la tête en bas - : ce passage satanique de l'épître aux Colossiens doit être retiré de la Bible, puisque vous avez formellement dit que saint Pierre ne pouvait en aucun cas être coredempteur.

De même, le passage de Luc où saint Gabriel archange dit explicitement par deux fois à la Vierge que "son Fils sera appelé Fils du Tres-Haut" est également satanique, et doit être enlevé, dans votre "version expurgée" de la Bible ! En effet, selon vous, la Vierge Marie ne savait pas qu'elle disait "oui"  à devenir la Mère de Dieu, lors de l'Annonciation, elle était sans doute trop peu intelligente pour le comprendre.

Et cela ne doit pas être tout : je suppose que de nombreux autres passages vont être par vous supprimés de la Bible, car étant sataniques, contraire à la foi ?

Personnellement, je suis heureux que l'Eglise catholique comporte enfin un tel membre, capable de redonner tous son lustre et sa splendeur à la sainte Révélation, qui avait été défigurée par des ajouts de l'ennemi. Que sont donc les Pères de l'Eglise en face de vous, qui êtes capable de corriger le Livre saint, qu'eux n'ont fait qu'accepter très bêtement sans le remettre en question !
C'est vraiment splendide. Votre oeuvre va faire date dans l'Église. Si j'ose me permettre : il faudrait même vous eriger une statue, en mémoire d'un tel bienfaiteur de la chrétienté.

Bien cordialement.
André
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Mer 20 Sep - 17:25
" Honni soit qui mal y pense ! "

Le baiser de Jésus à son apôtre saint Jacques : la pseudo remarque tombe d'elle-même.

1 ) En aucun texte, aucun document, aucun dogme, aucun concile, l'Eglise ne proclame l'homosexualité d'un homme qui embrasserait un autre homme sur la bouche, en une circonstance particulière et rare. Alliée à l'homosexualité, cette pratique est répugnante, cependant, dissocié d'elle, elle exprime tout autre chose, qui peut se révéler spirituel et digne d'honneur.

C'est tellement vrai que jusqu'au Moyen-Age , on scellait certaines alliances entre Seigneur et feal sujet par un tel baiser, et la société était pourtant profondément catholique.
En Russie, c'est-à-dire au cœur d'un peuple profondément croyant, orthodoxe, un tel baiser peut bien surprendre un occidental qui ne saura pas comment réagir devant une telle coutume honorifique. Celle-ci existe bien, je n'en sais pas d'avantage, ne l'ayant jamais expérimenté et tant mieux, mais cela n'a rien d'un mythe.

Pour un occidental, surtout à notre époque traumatisée par l'homosexualité omniprésente, un tel geste est banni, car il semble avoir toujours un caractère sexuel déviant : cependant, il n'en est pas ainsi dès le commencement de l'humanité.

Et si notre Seigneur donna en d'extrêmement rares occasions un pareil baiser à un homme, cela n'eut rien de scandaleux, surtout lorsque comme ici, il nous est donné le contexte qui le justifie amplement.

2 ) Le contexte :

L'annonce de sa Passion par le Christ se fait plus précise. Jésus en fait part à son apôtre Jacques en privé. Mais Jacques est agité, il presse son Divin Maître de questions, il ne veut plus le lâcher à moins de tout savoir. Jésus ne veut pas tout lui dire,  Il sait bien par avance que Jacques ne pourrait supporter une telle révélation sans en perdre la raison ou en mourir de douleur, et Il veut le lui épargner.

Mais Jacques insiste ! Il insiste encore, et demande alors à Jésus de tout lui faire oublier, juste après sa confidence. Et la suavité divine du Baiser du plus Beau des enfants des hommes, la grâce répandue sur ses lèvres, fut le remède que choisit l'Amour Incarné pour guérir son cher apôtre, qui voulut tout savoir, et qui sut donc tout, et oublia tout ensuite par ce Baiser Divin, plus encore donné à son âme blessée qu'à son corps.

C'est donc ici saint Jacques, et non Jésus, qui provoqua un tel geste, rendu nécessaire pour la sauvegarde de l'apôtre, qui aimait tellement Jésus, que connaître par avance toutes ses tortures était pour lui une chose insupportable.

Bien mal avisé est celui qui s'en offense ! Comme dit la devise royale anglaise :

" Honni soit qui mal y pense ! "
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Lun 25 Sep - 19:44
Bonjour, voici la rectification complète de cette vidéo prétendant à tort trouver 7 "différences" entre Cana dans Maria Valtorta et en saint Jean  chap 2.
https://youtu.be/Okyjw2tWKPA?si=fzBXXQLz5yvRydXi

En préambule, ce monsieur relève le "baiser qui tremble sur les lèvres de la Vierge" lorsqu'elle voit arriver son Fils et qu'elle l'accueille, baiser qu'elle ne donne pas, effleurant seulement très chastement une boucle des cheveux de son Fils.
On note que même dans ces passages qui reflètent une pudeur et une retenue sans égale - car on sait bien le droit qu'une mère aurait d'embrasser son fils, et on devine que Marie n'avait pas embrassé Jésus juste une fois dans sa vie, et qu'à présent elle se retient par égard pour la majesté de sa Mission de Sauveur - même devant ces passages si chastes et pleins de retenues, les détracteurs accusent l'œuvre de trop insister sur les échanges de caresses. Mais voilà : l'œuvre décrivant un nombre colossal de détails qui ne sont pas rapportés dans les quatre Évangiles, sur trois années il est plus que normal que nous soyions témoins de bien plus de gestes tendres que seulement celui de saint Jean appuyant sa tête sur la Poitrine de son Maître. Cette normalité semble échapper à certains et c'est bien dommage pour eux.

- Autre remarque en préambule  sans aucun intérêt particulier concernant le majordome. Venons-en à la première "différence" relevée :

1ère "différence" : Le plan de table !

C'est tellement "différent" de ce que rapporte saint Jean que celui-ci.... n'en parle même pas. Et on comprend que si Jésus et Marie avaient été invités au banquet de noce, ce ne fut pas pour être mis de côté sur un strapontin ! Jésus était en effet connu comme un rabbi, il est donc très probable qu'on lui ait offert à Lui et sa Mère une place d'honneur.
"Ils n'ont plus de vin" : dire cette phrase en public aurait été faire honte aux mariés, selon ce monsieur.
C'est vrai que lorsqu'on tire ainsi un élément de son contexte, on peut faire dire tout ce que l'on veut sans aucun problème. Mais.... dès qu'on pose le véritable contexte, alors la critique devient étonnement plus difficile Wink))
Ici, quel est le contexte ?
- Les gens parlaient fort bruyamment, spécialement les femmes ( pas besoin de faire beaucoup d'effort pour s'imaginer le brouhaha qui pouvait régner).
- Marie est la seule à constater la gêne des serviteurs discutant avec le majordome du manque de vin.
- elle se penche vers Jésus, attirant son attention en Lui disant doucement : "Mon Fils, ils n'ont plus de vin."
- On voit mal pourquoi, à l'instant où la toute discrète Vierge Marie se pencherait pour dire doucement sa demande à Jésus, tout le brouhaha se serait mu soudainement en un silence de mort, de sorte que tous aient pu entendre distinctement ce que disait Marie !
La réalité : c'est que mis à part Jésus, personne n'entendit ce que lui dit sa Mère.
1ère objection : écartée.

2e différence : "Mon heure n'est pas encore venue".
Si l'EMV ne fait pas explicitement mention de cette phrase, c'est qu'elle fait l'objet du long commentaire du Christ sur le "Qu'y a-t-il désormais entre toi et Moi, Femme ? ", c'est donc une ellipse littéraire, qui confirme que le Christ l'avait bien dite.

Mais est-ce que le Christ contredit effectivement saint Augustin, comme l'insinue ce monsieur, dans le commentaire qu'il en fait dans l'oeuvre ? Lisons donc saint Augustin pour nous en rendre compte par nous-même :

" (...) Ou bien encore, Notre Seigneur répond de la sorte, parce qu'en tant qu'il était Dieu, il n'avait point de mère ; il en avait une en tant qu'homme ( ndm ET IL LE RECONNAÎT DONC BIEN, comme sainte Thérèse, docteur de l'Église, le mentionne ainsi dans son poème "Pourquoi je t'aime, o Marie" : "Mais au fond de son coeur, Il t'appelle "sa Mère", et son premier miracle, Il l'accomplit pour toi" ), mais le miracle qu'il devait opérer était l'œuvre de la divinité, et non de la faible nature humaine. Cependant la mère de Jésus le pressait de faire ce miracle. Mais Jésus, alors qu'il allait accomplir les oeuvres divines, semble méconnaître le sein où il a été conçu, et il dit à sa mère : « Femme, qu'y a-t-il de commun entre vous et moi ? »
paroles dont voici le sens : Vous n'avez pas engendré la puissance qui doit en moi opérer ce miracle, c'est-à-dire ma divinité. (Il l'appelle femme, pour désigner son sexe, et non pour l'assimiler aux femmes ordinaires.)

( REMARQUE DE SAINT AUGUSTIN, QUI VEUT DIRE QUE JÉSUS LA RECONNAISSAIT BIEN CEPENDANT DES À PRÉSENT POUR SA MÈRE, sans attendre sa Passion.)

Mais comme c'est vous qui avez engendré ce qu'il y a de faible en moi, je vous reconnaîtrai lorsque cette faible nature humaine sera suspendue à la croix.

( ndm : ce qui veut dire, selon saint Augustin : "Je vous reconnaissais jusqu'ici devant les hommes pour ma Mère, afin de leur cacher Ma Divinité en semblant n'être qu'un simple homme parmi les hommes, fils du charpentier, mais DÉSORMAIS, durant ma Mission, je vais devoir me faire connaître à tous comme étant le Dieu qui n'a pas de mère, et comme je le dis dans Maria Valtorta : "J'étais d'abord à toi, rien qu'à toi ; Maintenant j'appartiens à ma Mission. Depuis que Je suis le Messie attendu, j'appartiens à mon Père, c'est à  dire à ma mission de me révéler comme Dieu, Fils de Dieu sans mère. "

Saint Augustin continue :
" Voilà pourquoi il ajoute : « Mon heure n'est pas encore venue, » c'est-à-dire, je vous reconnaîtrai lorsque cette humanité, dont vous êtes la mère, sera attachée à la croix. C'est alors, en effet, qu'il recommande sa mère à son disciple, parce qu'il allait mourir avant elle, et qu'il devait ressusciter avant sa mort. 

Voilà exactement ce que développe en d'autres termes dans l'EMV le Christ, qui non seulement connaît et approuve  ce que dit saint Augustin, mais  qui lui avait Lui-même inspiré tous ses commentaires sur l'Evangile : à la Croix, Jésus et Marie se retrouvent comme autrefois en tant que Mère et Fils, car la Mission du Christ de se faire connaître en tant que Dieu, Fils de Dieu sans mère, est achevée définitivement : tout est accomplit ( ce que dit in texto saint Augustin pour qui a des oreilles pour entendre).

Visiblement, ce monsieur s'est simplement planté, en lisant saint Augustin sans en comprendre le sens : car en réalité, saint Augustin est parfaitement en accord avec l'EMV !

Autre commentaire de saint Augustin :
"Jésus, en tant qu'homme, était inférieur à Marie, et il lui était soumis ; mais en tant que Dieu, il était au-dessus de toutes les créatures. C'est donc pour bien distinguer entre l'homme et Dieu, qu'il dît à Marie : « Femme, qu'y a-t-il de commun entre vous et moi ? »"

Autre commentaire que fait saint Jean Chrisostome :
"Le Sauveur fait encore cette réponse pour une autre raison, il ne veut pas que ses miracles soient l'objet du moindre soupçon. En effet, c'étaient à ceux qui manquaient du vin, et non à sa mère, de lui faire cette demande. Il veut donc montrer qu'il fait toutes ses actions en temps convenable, avec discernement et sans aucune confusion. C'est pour cela qu'il ajoute : « Mon heure n'est pas encore venue, » c'est-à-dire, je ne suis pas encore connu de ceux qui sont ici ; ils ne savent pas encore que le vin manque, laissez-les donc s'en apercevoir tout d'abord. Celui qui n'a pas éprouvé la nécessité d'un bienfait, n'en comprendra pas non plus l'importance."

3e "différence : le majordome goûterait de lui-même le vin ?
Cela ne tient pas un seul instant au regard du contexte.

Comment croire en effet que cela ne soient pas les serviteurs qui lui apportèrent le vin, alors qu'il est bien décrit comment ils puisèrent l'eau changée en vin ( "Je vois les serviteurs emplir les jarres d'eau apportée du puits" ). Si donc le majordome "se verse à lui-même" de ce liquide, c'est parce que ceux qui l'avaient puisé le lui avaient apporté ! c'est un truisme. Et lorsqu'on vous apporte une cruche, vous pouvez tout de même vous servir en y puisant avec un gobelet ( à moins d'être manchot ).

- On entend l'ordre de Jésus "Remplissez d'eau ces cruches" dans l'EMV, mais pas le suivant : "Puisez maintenant et portez-en au maître du repas" : catastrophe ! Quelle différence inadmissible !
Or, les quatre Evangiles sont remplis de ces petites ou grandes omissions, qui rendent chaque version d'un même passage unique par rapport aux autres.
Il est donc fort à penser que si saint Matthieu, saint Marc et saint Luc avaient eux-aussi rapporté l'épisode des noces de Cana, on aurait eu quatre versions toutes différentes, et sûrement l'une d'elles n'aurait pas fait mention ( comble de l'horreur et du blasphème ! ) du "puisez maintenant (...)".

4e "différence" : la gloire rejaillit non pas sur le marié, mais sur Jésus et Marie, vers qui se tournent toutes les têtes et montent les acclamations.

Cette remarque vient premièrement d'un manque de lecture sincère de saint Jean : car celui-ci ne suggère à aucun moment que la gloire du miracle serait allée au marié. Ce dernier, bien au contraire, récolte clairement une certaine moquerie, ou remontrance amusée ! En effet, le majordome voit comme un manque de jugement de sa part d'avoir réservé le bon vin pour la fin, et n'en fait pas du tout gloire au marié : c'est bien au contraire un reproche que celui-ci encaisse. Le majordome lui dit qu'il aurait du agir autrement.
Notre brave monsieur invente ce qu'il veut, le texte de saint Jean est pourtant très clair là-dessus.

Et il est tout aussi clair sur le fait que CE FUT LE CHRIST qui montra sa gloire, et que ce fut sa première MANIFESTATION : Il ne la cacha donc pas, ce qui est manifeste n'est pas caché, et réciproquement.
Il n'y a donc non seulement aucune contradiction que le Christ ait été acclamé et remercié avec Marie, mais c'est on ne peut plus cohérent avec ce que dit in texto l'Evangile selon saint Jean.

- 5e "différence" : 
Que le Christ parte avant la fin du banquet n'est à ce point pas un "manque de politesse" que c'est bien souvent cet usage qu'adoptent les prêtres invités à un banquet de noces : hommes de Dieu, consacrés à Dieu, ils honorent la fête de leur présence, et savent s'éclipser avant tous les autres, car leur rôle est ailleurs que dans la joie partagée, les chants et les danses : leur lot, c'est la prière, c'est le service de Dieu. Nulle impolitesse donc là-dedans.

Et Jésus put bien retrouver Marie plus tard : saint Jean est  bien plus compendieux à ce sujet que l'EMV.

6e "différence" : le désormais qui manquerait dans les traductions usuelles.

Ce monsieur y voit à la fois :
- une mise en accusation de l'Eglise, qui "n'aurait pas su transmettre le sens exact de ce texte au fil des siècles"
- un élément qui selon lui ( dans ses commentaires ) ne change rien au sens de ce passage.
Il est donc en contradiction avec lui-même, c'est assez regrettable pour son prétendu exposé des erreurs de l'EMV !
En effet :
- Ce désormais, qui comme nous l'avons vu précédemment est clairement évoqué en sous-entendu par saint Augustin lui-même, est bien sous-entendu aussi dans le texte évangélique de saint Jean : car autrement, cette intervention du Christ sonnerait comme une offense verbale à l'encontre de sa Mère, chose qu'elle n'est en aucun cas, bien evidemment !
"Désormais" : car comme le dit bien saint Augustin, c'est la Mission du Christ qui commence et se terminera à la croix, lorsque tout sera accomplit et que Marie pourra enfin retrouver Jésus comme son Fils adoré, "rien qu'à elle". Pour le moment, et désormais pendant toute la durée de la Vie publique, Jésus appartient tout entier à son Père, qui Lui demande désormais de se révéler enfin aux hommes comme son Fils Dieu, engendré sans mère de toute éternité. Je ne répète pas l'intégralité de ce que j'ai déjà dit en début de message ( concernant saint Augustin).

Les traducteurs ? Dans la bouche du Christ, il s'agit probablement ici de parler non pas des traducteurs de saint Jean à partir du latin ou du grec, mais des nombreux traducteurs de cette scène qui en parlèrent probablement en tradition orale, excepté saint Jean, le seul traducteur des noces de Cana dont nous ayons aujourd'hui conservé une trace.
Ce n'est donc pas une "pure invention de Maria Valtorta", mais la reconstitution d'un détail oublié, pour rendre à la mosaïque ancienne du récit évangélique toute sa splendeur, comme dit si bien Notre Seigneur dans l'EMV.

7e "différence" 
Enfin, ce monsieur invente une "règle catholique d'interprétation des saintes Écritures", en se basant sur le concile de Trente, quatrième section de 1546.

1) Cette section du concile met pourtant en garde contre "les esprits indociles" qui feraient de fausses interprétations des Evangiles, en les confisquant au profit de leur sens personnel. Et contre ces interprétations farfelues, le concile dresse en bagage la juste interprétation unanime des Pères.

2 ) Si c'était une "règle universelle de l'interprétation catholique des Écritures", une sorte de "méthode obligatoire" sans laquelle le sens des Écritures resterait fatalement caché, alors il aurait été impossible aux Pères de l'Eglise, arrivant forcément AVANT la création de cette "règle" tardive, de faire la moindre interprétation correcte des Ecritures ! Puisqu'ils n'avaient pas encore de Pères à qui se référer...

Il est donc particulièrement stupide de prendre cela pour "la méthode catholique de connaissance des Écritures", qui empêcherait par exemple au Christ de nous fournir son exégèse.

À quoi sert donc cet avertissement du saint Concile de Trente ? Il a été écrit dans le contexte de la Réforme protestante, comme une contre-réforme catholique. L'Eglise n'a pas à se répéter : si  un esprit indocile émet des idées hétérodoxes sur l'Evangile, le saint Concile le condamne ipso facto par l'enseignement des Pères et Docteurs, sans avoir besoin de se répéter par de nouveaux écrits.

Par exemple : si un esprit indocile ( protestant) affirme que Marie n'était pas vierge, mais avait eu d'autres enfants que Jésus, et que c'est pour cela que l'Evangile parlerait des "frères et sœurs de Jésus", la parole de saint Augustin suffit à le condamner comme hérétique : Marie est éternellement restée Vierge.

Si de même, parce que Jésus a été tenté au désert, un esprit indocile se croit autorisé d'affirmer que le Christ n'était pas alors encore vraiment Dieu, il est fustigé de même par les mêmes Pères et Docteurs, et condamné pour son hérésie.

Si ce monsieur affirme - comme il l'a fait - que la Vierge ne connaissait pas dès l'Annonciation la Nature Divine du Christ, il est repris et corrigé par la parole de saint Bernard, de saint Alphonse de Ligori, de saint Augustin, saint Jean Chrisostome et saint Irénée, même si devant cette preuve formelle ne faisant qu'appliquer le principe du Concile de Trente 4e section qu'il a lui-même rappelé, il refuse de s'y rendre, et préfère son erreur à la Vérité garantie pourtant par l'unanimité des Docteurs de l'Église.

Tel est donc pris qui croyait prendre.

En conclusion : personnellement, je ne m'oppose pas sur le principe de produire ultérieurement une  version tronquée et défigurée de l'EMV, produite par des gens tels que J.Boufflet, G.Chevallier et autre R.Gounon, mais à la seule condition qu'il soit bien spécifié en préface ou sur le dos du livre :

"Cette version frelatée ne reflète plus la volonté première de Notre Seigneur, car bien des détails y ont été volontairement omis, tronqués, saccagés. Mais vous pourrez lire avec beaucoup plus de profit la version originale, éditée avec commentaires dans une version revue et corrigée, encore plus fidèle à l'italien que la première et la seconde version, aux Editions Maria Valtorta."

Bien cordialement.
François-Michel
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http://www.maria-valtorta.org/index.htm

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Lun 25 Sep - 21:58
REMARQUE EN PASSANT

Je suis frappé de la façon dont les critiques de MV entrainent, par réaction, des approfondissements qui mettent en lumière toute la beauté et la profondeur des Evangiles. Entre les censeurs et les pignoufs, d'une part, et l'exégèse de MV, il n'y a pas photo.
Dans un débat avec un censeur, mon émerveillement ne vient pas ce de qu'on m'oppose, mais de ce que je découvre dans MV poussé par le besoin de contrargumenter. Et c'est un réel plaisir. Plaisir ? Non une réelle joie céleste. 
Je me prends à rêver qu'un jour, ces censeurs regardent dans leur assiette et vantent, comme nous le faisons, les beautés de l'Evangile, et il n'y en a pas deux. Il y a seulement plusieurs façons de l'annoncer qui se jugent aux résultats.
Une image m'obsède, celle d'un challenger qui rêvent de devenir champion non par la performance, mais par la recherche d'un croc-en-jambe.
Faudrait-il publier une nouvelle version de l'EMV "expurgée de ses erreurs" ? Iznogoud-Moi-calife

Que vienne ce jour où les censeurs publieront un témoignage d'Evangile qui me raviront le cœur en Christ comme le fait l'EMV !
André
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Mar 26 Sep - 15:14
Cher François-Michel, je trouve que le grand visir est très ressemblant !  Yeah Applaudis bounce Mouahah affraid rendeer lol!

C'est moche ce que je vais dire, mais..... vu le niveau de "l'interlocuteur", on aurait tout aussi bien pu inverser le "C" et le "F", dans la bulle. Hem. Voilà voilà. Enfin passons.
André
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Jeu 28 Sep - 3:57
https://www.youtube.com/shorts/3VwJAfFlgbQ?si=lDwZzj7Dwj-XkHvo

Et voici la rectification de cette vidéo à charge, prétendant faussement que Maria Valtorta aurait modifié le sens de la parabole des ouvriers de la 11e heure.

1 ) Il n'est strictement rien dit, dans les Evangiles tels que nous les connaissons, sur l'ardeur au travail des ouvriers de la première heure. Si tel était le cas, si par exemple Jésus appuyait sur le sérieux du travail acharné de chaque ouvrier de la première heure et sur l'honnêteté de leur plainte, alors on pourrait parler d'un "changement" dans la version de Maria Valtorta : or il n'en est rien, contrairement à ce qu'insinue ce monsieur. Ce n'est donc pas de l'ordre du "changement", mais de la précision, dans l'EMV.

Et nous allons voir que c'est pleinement cohérent avec son message de Miséricorde.

2 ) ( Jésus s'adresse à la foule, en préambule de sa parabole : )

"Enfants d'un unique Créateur, écoutez" puis, dans le silence attentif des gens, il continue.
"Le Temps de la Grâce est venu pour tous, non seulement pour Israël, mais pour le monde entier.   
Hébreux, qui vous trouvez ici pour diverses raisons, prosélytes, phéniciens, gentils, écoutez tous la Parole de Dieu, comprenez la Justice, connaissez la Charité. Possédant la Sagesse, la Justice et la Charité, vous aurez le moyen d'arriver au Royaume de Dieu, à ce Royaume qui n'est pas réservé aux seuls fils d'Israël, mais à tous ceux qui désormais aimeront le Vrai, l'Unique Dieu et croiront à la parole de son Verbe. "   

Ainsi, cette parabole de Jésus n'est pas neutre, une pure invention sans queue ni tête, ne reposant sur rien de réel : elle a un but précis, et ce but est de montrer que le Royaume des Cieux, loin d'être réservé à la petite élite de ceux qui y travaillent depuis la première heure - c'est-à-dire le peuple élu des Hébreux - est ouvert à la foule immense des "gentils", c'est-à-dire à tous les hommes de bonne volonté.

Les romains, présents lorsque Jésus parle, auraient eu des raisons de penser : "C'est bien beau, ce que dit ce Rabbi juif, Il prêche un Royaume qui récompensera les fidèles de sa religion, mais cela ne nous concerne malheureusement pas... En effet, nous ne sommes pas des siens, et pour nous qui arrivons trop tard, pas de récompense possible auprès de son Dieu, même si on aurait bien voulu l'écouter et suivre ses préceptes. Dommage."

À ceux-là, Jésus veut adresser un encouragement, et montrer que Dieu n'est pas injuste et sélectif comme ils le croient : le dernier venu a autant droit que le premier venu à sa récompense, pour peu qu'il travaille à la vigne ! Il n'est donc jamais trop tard pour bien faire. C'est ici une parabole d'encouragement, d'universalité de la récompense promise.

Ce monsieur ne voit pas à quoi correspond les premiers ouvriers embauchés pour la journée, et affirme qu'il s'agit d'une transformation de la parabole originale : mais il n'en est rien, car ces ouvriers de la première heure correspondent bien au contraire au peuple élu, tel que la Bible nous en parle !

En effet, alors que depuis des milliers d'années, Dieu se l'était choisi, mis à part, pour le guider par ses commandements, l'arracher à l'esclavage des hommes et à celui des passions, le former par les prophètes afin qu'il soit apte à Le reconnaître, ce peuple "à la tête dure et à la nuque raide" n'avait fait que peu de progrès dans le bien, et au lieu de cela, il s'était ennorgueilli, perverti, jusqu'à mérité d'être déporté à Babylone, puis à connaître la domination romaine : bref, malgré la bénédiction divine qui voulait en faire le premier de tous les peuples de la terre, il avait été si peu exemplaire, qu'il avait sans cesse mérité des châtiments plus que des récompenses, comme les prophètes l'en avaient pourtant mainte et mainte fois prévenu... Et ce n'est qu'un petit reste humilié, divisé, et bien souvent encore infidèle, qui fut là pour accueillir le Christ.

Donc : non seulement la parabole de Jésus dans Maria Valtorta ne modifie rien de ce que nous connaissons déjà par les Évangiles, mais elle est parfaitement cohérente avec la réalité biblique : le peuple élu n'était pas un modèle de travail acharné à la vigne de son Créateur, et désormais tous les hommes de bonne volonté pourrait obtenir la même récompense que lui, sans crainte d'arriver trop tard, et cela : au grand damn des pharisiens récriminateurs, croyants par principe à leur supériorité, du simple fait de leur origine.

Jésus continue :
" (...) Avilis, pensez-vous qu'il soit trop tard pour prendre le bon chemin ? Est-ce que, désolés, vous dites : "Je ne savais rien de tout cela ! Et maintenant je suis ignorant et je ne sais pas m'y prendre" ? Non, ne pensez pas qu'il en soit comme des choses matérielles et qu'il faut beaucoup de temps et de peine pour refaire ce qui a déjà été fait, mais avec sainteté.       

La bonté de l'Éternel, le Véritable Seigneur Dieu, est telle qu'il ne vous fait certainement pas parcourir de nouveau à rebours le chemin déjà fait, pour vous ramener au carrefour où vous, en errant, avez quitté le bon sentier pour le mauvais. Elle est si grande que du moment où vous dites : " Je veux appartenir à la Vérité", c'est-à-dire à Dieu parce que Dieu est Vérité, Dieu, par un miracle tout spirituel, verse en vous la Sagesse par laquelle d'ignorants vous devenez possesseurs de la Science surnaturelle, comme ceux qui depuis des années la possèdent. "   

Et bien ! Quelle manifestation de la miséricorde divine, à l'égard de ceux qui se croyaient excluent, et qui peuvent au contraire obtenir la première place dans son Royaume !
Jésus rappelle l'énoncé des dix commandements, qui montre à tous le chemin à suivre, puis ajoute :

" (...) Cela, c'est la Sagesse. Celui qui fait cela est sage et il conquiert la Vie et le Royaume sans fin. Donc à partir d'aujourd'hui, proposez-vous de vivre selon la Sagesse en la faisant passer avant les pauvres choses de la terre.        

– Que dites-vous ? Parlez. Vous dites qu'il est tard ? Non. Écoutez une parabole. "

( suite )
Au cours de cette parabole, on va apprendre comment le Maître a été miséricordieux avec ses premiers ouvriers ( figures du peuple élu ) , leur donnant 3 repas par jour alors que cela n'était même pas convenu au départ avec eux !

Cela représente tout le soin que Dieu a pris de son peuple ingrat, ne le châtiant pas à la mesure de ses fautes, mais le comblant de bénédictions en pure gratuité, sans attendre de lui aucun mérite :

"Appelle les travailleurs, et paie-leur leur salaire selon ce que j'ai fixé, en commençant par les derniers qui sont les plus besogneux, n'ayant pas eu pendant la journée la nourriture que les autres ont eue une ou plusieurs fois et qui, même par reconnaissance pour ma pitié, ont travaillé plus que tous. Je les ai observés : renvoie-les, pour qu'ils aillent au repos qu'ils ont bien mérité et pour jouir avec les leurs du fruit de leur travail".     

Les récents convertis ( ici : les romains, les non-juifs ) n'ont pas eu tous les avantages dont le peuple élu a été comblé, et malgré cela ( et peut-être À CAUSE de cela !) ils ont travaillé plus que tous les autres, arrivés avant eux : comment dans ces conditions ne pas les récompenser à égalité avec les premiers ?       

Par exemple : une prostituée se convertit a la dernière heure de sa vie, et en cette dernière heure de pénitence ardente et sincère, elle obtint d'entrer directement au ciel ( l'histoire est authentique ). C'est que son repentir ne fut pas comme le nôtre, tiedasse et toujours prêt à retomber comme un soufflet. Son repentir à elle, sut émouvoir vraiment le Coeur de Dieu, et obtenir un pardon que d'autres n'obtinrent pas après toute une vie de consécration religieuse passée dans la tiédeur, et qui durent aller en purgatoire.

Mais pas la peine d'aller plus loin que l'Evangile de la Passion pour illustrer cela : Dysmas ( le "bon larron" ) avait passé sa vie dans la débauche, le larcin et le crime. Au tout dernier instant, il se repentit si parfaitement, sa contrition fut à se point véritablement parfaite qu'elle lui obtint le paradis directement, sans avoir besoin d'aucune purification post mortem. Alors que même de saints religieux passent souvent par la case purgatoire, après avoir passé toute leur vie au service de Dieu, mais dans un repentir somme toute assez faible.

Voici quelques illustrations montrant toute la pertinence de la parabole, telle que Maria Valtorta ne nous la change pas, mais nous la précise.

"Ami, en quoi t'ai-je fait tort ? De quoi ai-je convenu avec toi à l'aube ? Une journée de travail continu pour un denier de salaire. N'est-ce pas ?"    

 "C'est vrai. Mais tu as donné la même chose à ceux qui ont si peu travaillé…"           

"N'as-tu pas accepté ce salaire qui te paraissait convenable ?"    

"Oui, j'ai accepté, parce que les autres donnaient encore moins".         

"As-tu été maltraité ici par moi ?"     

"Non, en conscience, non".      

"Je t'ai accordé un long repos pendant le jour et la nourriture, n'est-ce pas ? Je t'ai donné trois repas. Et on n'était pas convenu de la nourriture et du repos. N'est-ce pas ?"
"Oui, ils n'étaient pas convenus."       

"Pourquoi alors les as-tu acceptés ?" 

"Mais... Tu as dit : 'Je préfère agir ainsi pour que vous ne soyez pas trop lassés en revenant chez vous'. Et cela nous semblait trop beau... Ta nourriture était bonne, c'était une économie, c'était..."   

"C'était une faveur que je vous faisais gratuitement et personne ne pouvait y prétendre. N'est-ce pas ?"      

"C'est vrai".          

"Je vous ai donc favorisés. Pourquoi vous lamentez-vous ? C'est moi qui devrais me plaindre de vous qui, comprenant que vous aviez affaire à un bon maître, vous travailliez nonchalamment alors que ceux qui étaient venus après vous, avec le bénéfice d'un seul repas, et les derniers sans repas, travaillaient avec plus d'entrain faisant en moins de temps le même travail que vous avez fait en douze heures. Je vous aurais trahis si, pour payer ceux-ci, je vous avais enlevé la moitié de votre salaire. Pas ainsi. Prends donc ce qui te revient et va-t-en. Voudrais-tu venir chez moi pour m'imposer tes volontés ? Moi, je fais ce que je veux et ce qui est juste. Ne sois pas méchant et ne me porte pas à l'injustice. Je suis bon".

O vous tous qui m'écoutez, je vous dis en vérité que Dieu le Père propose à tous les hommes les mêmes conditions et promet un même salaire. Celui qui avec zèle se met au service du Seigneur sera traité par Lui avec justice, même s'il n'a pas beaucoup travaillé à cause de l'imminence de sa mort. En vérité je vous dis que ce ne sont pas toujours les premiers qui seront les premiers dans le Royaume des Cieux, et que là-haut on verra de ceux qui étaient les derniers, devenir les premiers et d'autres qui étaient les premiers être les derniers. Là on verra beaucoup d'hommes, qui n'appartiennent pas à Israël, plus saints que beaucoup d'Israël. (...)"

En relisant cette parabole dans l'oeuvre de MV, je suis saisi d'admiration et je m'écris : "Que tes œuvres sont grandes, Seigneur, et combien profondes tes pensées ! ".

Cette oeuvre est un merveilleux don de Dieu, spécialement pour les prêtres qui doivent enseigner. Ceux qui liront comprendront, comme disait le pape Pie XII.
André
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Jeu 28 Sep - 5:31
Réponse de "​​@musulmansdevenuscatholiques" :
Bla, bla, bla, .... puisque 4 et 4 font 8 et 8 font 16 de tachycardie : alors selon la quadrature du cercle et le carré de l'hypotenuse,..... elle a faux !

Et bien, je peux renvoyer la balle à ce monsieur : il s'imagine que, puisque René Gounon ou G.Chevallier voit des erreurs dans l'oeuvre de Maria Valtorta et en particulier dans cette parabole, c'est la preuve qu'il y en a forcément ! Et comme pour sa démonstration sur les noces de Cana, il s'emmêle les pinceaux en des arguments qui n'en sont pas.

Les récriminateurs, dans la paraboles, revendiquent d'avoir travaillé plus longtemps que les derniers arrivés. Cela ne prouve en aucun cas :
- qu'ils avaient mis beaucoup d'ardeur au travail,
- ni qu'ils étaient sincères dans leurs récriminations auprès du Maître : en effet, il ne suffit pas de dire comme eux : "C'est injuste ! ", pour que cela le soit en vérité. La justice n'est pas forcément du côté de ceux qui revendiquent.

Car non seulement il n'était pas injuste de récompenser à égalité les premiers et les derniers, puisque les derniers avaient montre beaucoup d'ardeur contrairement aux premiers, mais le Maître s'était montré si misericordieux avec les premiers, qu'il les avait nourri par-dessus le marché, sans que cela rentre dans le contrat initial. Les derniers arrivés, eux, n'y avaient pas eu droit.

Ce qui est frappant chez ce monsieur : c'est qu'il défend bec et ongle un Dieu qui, à travers cette parabole, montrerait un complet arbitraire dans sa misericorde , c'est-à-dire qui voudrait être :
- ni juste, ni miséricordieux avec les ouvriers ayant soi-disant beaucoup peiné, et cela : sans aucune raison particulière de les défavoriser ainsi,
- et au contraire : miséricordieux au point d'en être injuste, en faveur de ceux qui n'auraient soulever qu'une brindille, en toute fin de journée. C'est  à dire : un Dieu faisant du favoritisme,   ce qui n'a rien à voir avec  la Miséricorde.

Prise ainsi, cette parabole serait donc une invitation à la fainéantise : mieux vaudrait donc regarder les autres travailler, se donner beaucoup de peine ( et pourquoi pas en se moquant intérieurement d'eux, les pauvres benets) , et de se faire embaucher à la toute dernière heure : on aurait ainsi évité tout effort sérieux, et la récompense serait la même.
Mieux vaudrait donc pour un musulman attendre le dernier moment de sa vie pour se convertir, afin d'éviter la peine d'être chrétien toute sa vie durant... Ce qui est absurde !

Cela ne reflète en rien le vrai Visage de Dieu, Juste et Miséricordieux, rendant à chacun selon ses œuvres.

Et cela nie complètement la réalité de la sainteté, telle que l’Église la bien comprise depuis toujours : celui qui travaille beaucoup, et est donc devenu un grand saint ( tel saint François d'Assise), est récompensé par une gloire bien plus grande que celui qui se contente de regarder passer les trains en faisant le minimum. Dieu ne nous donnera pas à chacun la même gloire au Ciel : mais l'équité sera parfaite, et cela fait l'objet de tout l'Evangile.

C'est donc l'Eglise et chacun des saints canonisé par elle, qui annule la critique de ce monsieur, et donne contre lui raison à Maria Valtorta, c'est-à-dire à l'Evangile tel que nous le connaissons depuis toujours.

La concordance entre les ouvriers de la 1ère heure et le peuple d'Israël tel que la Bible en parle est parfaite, comme déjà mentionné dans mon précédent message.

La parabole parle aussi bien de l'extrême misericorde de Dieu à l'égard de tous - et pas seulement à l'égard de son peuple élu - , que de sa parfaite équité envers tous.

C'est exactement ce que dit le psaume 144 :

" Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;

tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies, miséricordieux en tout ce qu'il fait."
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Sam 30 Sep - 16:17
DÉSORMAIS ?...
Commentaire du grand docteur de l'Eglise saint Bernard de Clairvaux sur les noces de Cana :

(...)" Mais qui ne serait ému de la réponse qu'aux noces de Cana le Seigneur fit à sa très obligeante et très sainte mère en lui disant : "Qu'y a-t-il à toi et à moi, femme ?" Qu'y a-t-il à toi et à elle, Seigneur ? N'est-ce pas ce qu'il y a au fils et à la mère ? Tu cherches en quoi tu la concernes, alors que tu es le fruit béni de son sein Immaculé ? N'est-ce pas elle qui t'a conçu en toute pureté et mis au monde sans corruption ? N'est-ce pas la femme dans le sein de qui tu es resté neuf mois, dont les virginales mamelle t'ont allaité,  en compagnie de qui tu es descendu de Jérusalem alors que tu avais douze ans et à qui tu étais soumis ? Mais en ce moment, Seigneur, pourquoi lui fais-tu de la peine en disant : "Qu'y a-t-il à moi et à toi ?" Il y a beaucoup, et sous tous les rapports ( ndm : d'où le sourire entre Jésus et Marie dans l'EMV ) . Mais déjà, je le vois avec évidence, ce n'est pas dans un mouvement d'irritation, ni dans le dessein de troubler la délicate modestie de la Vierge ta mère ( ndm : "mais au fond de ton cœur, tu la nommes "ta mère" " cf Thérèse de l'Enfant Jésus) que tu as dit : "Qu'y a-t-il à moi et à toi, puisqu'au moment où les serviteurs se présentent devant toi pour obéir à ta mère, tu n'hésites pas un instant à accomplir ce que cette mère a suggéré.

Dans quel but alors, frères, dans quel but répondait-il tout d'abord de cette manière ? C'est pour nous, à n'en pas douter, POUR QUE DÉSORMAIS le souci de la parenté charnelle ne trouble pas ceux qui se sont donnés au Seigneur, et que de telles préoccupations n'entravent pas le travail spirituel... Le Seigneur nous a donc enseigné de la meilleure façon, à ne pas nous inquiéter de nos proches selon la chair plus que ne le réclame notre condition de religieux, lorsqu'il répondit à sa propre mère, et qu'elle mère : "Femme, qu'y a-t-il à moi et à toi ?" De même dans une autre circonstance, quelqu'un lui ayant dit que sa mère se tenait à la porte en compagnie de ses frères et cherchait à lui parler, il répondit : "Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?..."

Saint Bernard et l'EMV : exactement la même exégèse de ce passage des noces de Cana, et même "désormais" expliqué ici par saint Bernard.
André
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Lun 2 Oct - 23:57
LA BOUTADE DE JÉSUS À L'ADRESSE DE PIERRE

https://youtu.be/MxbuQSvisVo?si=E5lCNBW-WnZCpA4M
@pippo5745 

1 ) Ce passage a un contexte qui est essentiel à sa compréhension.

Et c'est bien pour cette raison que vous n'en parlez surtout pas : il invaliderait instantanément votre accusation. Jésus, après avoir refusé à Pierre la grâce de l'adoption de Margziam le jeune orphelin, accède finalement à sa demande, car Marie sa Mère l'a appuyée auprès de Lui avec son Coeur maternelle : d'où la plaisanterie virile et tendre de Jésus à l'endroit de son cher disciple.

Les quatre Evangiles quant à eux, peuvent être assez souvent cités en petites phrases, sans spécifier de contexte particulier : c'est qu'ils sont volontairement compendieux, lapidaires. Mais pas l'EMV :
dans un nombre incalculable de cas, le contexte est primordial pour comprendre l'action et ce qui y est dit. Pas besoin d'être un prof pour en comprendre la cause.

2 ) "Le rire est le propre de l'homme", dit Rabelais citant Aristote.

Si Jésus n'en avait pas Lui aussi fait usage avec sobriété, bien séance et à propos comme ici, Il n'aurait pas été totalement humain, ce qui est une absolue invraissemblance, car le Verbe s'est fait Homme en tout point semblable aux hommes, excepté le péché. Nier que le Christ ait pu manier l'humour à la perfection ( avec cependant l'extrême mesure que nous Lui connaissons dans l'EMV ), c'est être semblable à ce méchant moine du "Nom de la Rose", allant dans sa folie jusqu'à empoisonner le livre du traité d'Aristote, pour que personne ne puisse survivre à sa lecture, et témoigner à son tour que "le rire est bien le propre de l'homme", selon Aristote.

3 ) Ce dialogue du Christ avec Pierre ne contient aucun mensonge,

mais Jésus joue seulement sur l'ambiguïté du mot "corrompre", afin de taquiner gentiment son apôtre.

En effet, ce terme qui au sens fort, serait parfaitement inacceptable concernant la Pure incorruptible, très Sainte et toute Immaculée Vierge Marie,
au sens figuré, ce verbe peut parler des rapports qui existe au sein d'une famille où l'on s'aime mutuellement tendrement, et où, par boutade, le père peut faire mine d'accuser son fiston d'avoir "corrompu" sa mère, c'est-à-dire tout simplement de s'en être fait une alliée pour obtenir ce qu'il désirait auprès de l'autorité paternelle, lui ayant premièrement refusé sa demande.

En cela, ce passage est un modèle d'illustration de la vraie dévotion à Marie, telle que la décrite saint Louis Marie Grignon de Montfort.

4 ) Pour qu'il y ait mensonge, il aurait fallut l'intention de mentir de la part de Jésus : or ici elle est absente.

Ce n'est même pas le fameux "mensonge festif" que dénonce saint Thomas d'Aquin dans sa somme théologique, comme un mensonge répréhensible semblable aux autres.

Dans le "mensonge festif" en effet, il y a bien........ mensonge, sans aucune ambiguïté ! Pas ici.

Et il y a bien aussi......... intention de mentir, même seulement pour rire, sans ambiguïté : mais pas ici.

Par exemple : "Les enfants, désolé mais votre mère et moi, nous divorçons". Mensonge. Et même si c'est dans le but de faire réagir les enfants et de les détromper ensuite, cela ne le justifie pas pour autant, puisqu'il y a eu bel et bien :
- mensonge
- intention de mentir
- avec des conséquences mauvaises assumées par le menteur ( la colère et l'incompréhension des pauvres enfants affolés).
Rien de tel dans ce passage. Pas de trace de mensonge, ni des mauvais fruits d'un mensonge, mais au contraire : une joie intense, provoquée par une saine plaisanterie qui atteint son but charitable. Pierre comprend immédiatement qu'il est exaucé, ayant décelé l'ambiguïté du mot "corrompre".

5 ) Que fait Jésus ici, s'Il ne ment pas ?

Il allie la sincère complicité humaine qu'il a nouée avec son Pierre depuis sa rencontre avec lui, avec sa suprême autorité royale et paternelle dont Il ne se départit pas, sous prétexte de faire plaisir à son apôtre.

Il ne lui dit pas par exemple : "Allez, c'est bon Pierre, tu as gagné... Je t'accorde tout ce que tu veux, et de toute façon Marie est pour toi, je ne fais pas le poids, et puis tu avais bien raison etc... ", en se couchant comme une mauviette.

Bien au contraire, Jésus sait conserver toute son autorité, mais sans la rendre inexorable et inflexible, comme le ferait tel ou tel père de famille uniquement préoccupé de faire courber les échines à son bon vouloir, par une autorité dénuée d'amour.

Non : dans la famille apostolique dont notre Seigneur est le Chef, on s'aime toutes voiles dehors, et le Père qu'il est pour ses apôtres n'a d'autre joie que de rendre ses enfants le plus heureux possible, sans que cela les dispense de porter leur croix.

Aucun passage n'est plus tendrement humain et divinement réconfortant que celui-ci ! C'est une pure merveille, surtout si on le lit dans son entièreté.

J'aimerais finir par une citation d'Edmond Rostand, dans Cyrano de Bergerac :

"Voici ce que vous m'auriez dit si vous aviez eu un peu de lettres et d'esprit. Mais de lettres (...), vous n'en avez que les trois qui forment le mot : sot. "
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