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André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Dim 23 Oct - 21:07
@Mouxine :
Pardon, nos messages se sont croisés ! Je comprends mieux désormais votre état actuel, qui ressemble assez fort à celui du bienheureux Allegra, et j'apprécie beaucoup votre humilité.

Celui-ci ( Allegra ) cependant, essayait de RÉSOUDRE ses doutes, et en attendant, n'en faisait pas des montagnes comme autant d'obstacles entre lui et ceux qui croyaient d'un cœur simple. Jamais il n'aurait été ébranlé par un CDGC, et je l'entends volontiers répondre à ce dernier à la manière d'un François-Michel Debroise, vu surtout le ton ironique qu'il prend au début de son "Eloge de MV" pour défendre l'Oeuvre contre les machos sceptiques ! ( une sorte de "tradition" depuis la Résurrection du Seigneur Smile ).

Dom Allegra n'est pas représentatif de toutes les âmes instruites par l'Esprit-Saint, croyant les écrits de MV authentiques : mais c'est le prototype des âmes très instruites, dont l'instruction peut in fine devenir un certain obstacle à une compréhension fluide des Pensées Divines, et qui peuvent  se comparer aux personnages tels que Nicodème, Gamaliel et autres âmes droites, mais quelque peu rigidifiées et un peu trop pointilleuses.

Mais il faut bien garder à l'esprit que Jésus est venu avant tout pour les touts petits, et non d'abord pour les grands théologiens pointilleux. Pie XII, le padre Pio et d'autres encore me semblent avoir jeté un pont entre ces deux mondes, qui ne s'opposent pas, et qui sont autant nécessaires l'un que l'autre. Il faut de tout pour faire un monde.

Vous avez raison : il n'y a pas d'analyse théologique critique complète en bonne et due forme de l'EMV : mais à ma connaissance, il n'en existe pas non plus pour les écrits de Josepha Menendes, ni pour ceux de Anne Catherine Emmerich ! Ce n'est pas cela qui a empêché l'Eglise de les reconnaître comme des messagers authentiques du Ciel, et d'en encourager la lecture fructueuse à tous les fidèles.

Le monde a besoin d'entendre ce que Maria Valtorta a reçu, non pour elle mais pour tous les hommes de son temps, de notre temps si troublé. C'est pourquoi ceux qui y font activement obstacle comme le CDGC n'agissent pas avec la bénédiction divine, et aucun de leur diplôme ni la peine qu'ils prennent à leur travail de sape ne peut les justifier.

Ne jetons pas à la poubelle ces articles, si pourris qu'ils puissent être, mais transformons-les ensemble en occasion à ce que la Vérité puisse resplendir pour beaucoup d'âmes ! Ainsi leur fausseté n'aura pas été produite en vain.

Encore merci, et bénédictions du ciel pour vous et vos proches +

Fraternellement,
André
Emmanuel
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Lun 24 Oct - 3:20
Mouxine a écrit:Merci Emmanuel et Anayel, vous me comprenez bien. Merci particulièrement Emmanuel pour avoir pris le temps de déterrer de mes anciens messages. Je remarque que mes critiques envers DGC sont toujours valables, et sur ces points je n'ai jamais changé d'avis, même quand j'étais convaincu par ses articles théologiques. Je regrette en revanche d'avoir réagi aussi sévèrement ("argument vraiment stupide", etc.), et c'est encore plus regrettable du fait que je n'avais pas discuté avec lui d'abord. Pour lui aussi, j'ai réagi sous le coup de l'indignation...


Je reviens sur un point qui pose question :

Emmanuel:

[1] Vous semblez ainsi, Mouxine, être une personne entière, qui défendez toujours avec beaucoup d'intensité le point de vue que vous soutenez. Mais vous êtes aussi ouvert à la remise en question, vous êtes prêt à changer d'avis même publiquement, vous êtes de bonne foi, je le crois sincèrement.

[2] Mon impression est que vous avez besoin que tout soit expliqué, justifié, qu'aucun détail possiblement problématique ne reste irrésolu pour croire.

La première remarque est tout-à-fait juste. Mais vous avez raison, il m'arrive souvent d'exprimer ma pensée comme si elle était définitive et irréfutable, parce que je suis convaincu de ce que je dis, même si je suis toujours ouvert à la remise en question. C'est incontestablement un vilain défaut de ma part sur lequel j'ai encore des efforts à faire. En revanche, si je remets mon point de vue en question facilement, c'est parce que je sais qu'il est très facile de se tromper.

Pour la deuxième remarque, c'est plus complexe que cela. Comme les révélations de MV ne sont pas encore approuvées officiellement par un décret public de l’Église, j'applique doublement un regard critique sur ce que je lis. De petits doutes ne m'empêchent pas de croire. Avec l'article de DGC, les doutes étaient beaucoup plus sévères. C'est en essayant de lui répondre correctement en théologien, que j'ai fini par me ranger à son avis, parce que je ne trouvais aucune solution vraiment possible. Une suspicion sérieuse d'hérésie n'est jamais à prendre à la légère dans les révélations privées, ça peut être le signe que c'est Satan qui parle (il y a des cas historiquement attestés où l'Eglise a mis 40 ans à découvrir l'imposture de fausses mystiques).


Aujourd'hui j'ai encore des doutes sur MV, mais pour presque tous mes doutes les plus sévères (dont ceux de DGC), j'ai enfin une porte de sortie possible, même si ce n'est pas toujours entièrement satisfaisant. Vous ne pouvez sans doute pas imaginer tout ce que cela m'a demandé pour découvrir "ces portes de sortie". Maintenant que je les ai, alors que leur existence était très loin d'être évidente, je peux envisager sans problème que des choses m'échappent, même s'il peut me sembler y avoir une erreur grave sur tel ou tel point. Je peux donc de nouveau croire en l'EMV même avec mes doutes (en gardant une certaine réserve comme le demande la CEI pour l'instant), c'est juste que, sur les point douteux, je vais me référer davantage à ce que l’Église enseigne habituellement plutôt que l'EMV (par exemple, le cas de "la Vierge a accompli la Rédemption" en résistant au doute jusqu'à la Résurrection, c'est un point où j'ai besoin que l’Église examine la question pour écarter mon doute), sauf si je trouve une solution vraiment satisfaisante en faveur de l'EMV. Cela étant dit, je peux dire la même chose que le b. Gabriel Allegra :

Bien que par moments quelque doute puisse effleurer mon esprit, en pensant à la complexité de cet enseignement je me dis à moi-même : il me faut mieux y penser ; cette opinion de l’heureuse voyante est tout de même possible. (Journal Résurrection)

Par contre, ce qui est sûr, c'est que mes amis m'ont avoué que j'étais insupportable autrefois à parler de MV tout le temps... J'avais donc un zèle excessif qui méritait d'être purifié, et la purification fut douloureuse, mais nécessaire et je rends grâce à Dieu de m'avoir donné cette grâce.

En tout cas, je vous demande à tous pardon quand j'ai réagi sur le coup de l'indignation. Même si j'avais des motifs qui me semblent encore légitimes pour une part d'entre eux, "la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu" (Jc 1, 20).

Merci, @Mouxine, pour ce partage à propos de votre cheminement, de cette "purification" que vous avez traversée.

Je ne me doutais pas de tout ce parcours intérieur et intellectuel qui a dû vous demander beaucoup de travail et être très douloureux à certains moments.

J'espère qu'en plus de vous aider personnellement, celui-ci pourra aider d'autres âmes à l'avenir.

Au plaisir de vous lire prochainement. Smile

Amicalement,

Emmanuel
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Jeu 27 Oct - 10:40
Jean-Yves a écrit : a écrit:C'est bien encore là le travers intellectualiste qui allégorise la réalité tangible, en privilégiant d'abord le sens métaphorique au détriment du sens littéral premier. Cette position de ne pas faire primer le sens littéral obvie, c'est à dire le sens qui vient naturellement à l'esprit, qui va ou qui semble aller de soi, a été condamnée par l'Eglise.
Mouxine répond : Vous allez contre Dei Verbum (la Constitution dogmatique sur la Révélation Divine) du concile Vatican II :
Donc, jusqu'à présent, vous vous opposez à Dei Verbum (par ignorance), et volontairement, semble-t-il, à la manière dont Jn 6,70 est interprété par la Tradition (cf. citations de st Thomas et du pape st Grégoire). Vous êtes tous les deux à deux doigts de devenir des hérétiques en refusant l'enseignement du Magistère, faites attention...

Dire donc qu'André et moi sommes "tous les deux à deux doigts de devenir des hérétiques en refusant l'enseignement du Magistère..." 
c'est aller un peu vite en besogne, par ignorance d'une directive de Pie XII qui est le plus haut niveau du Magistère, le Magistère ne pouvant contredire le Magistère.

"L'orientation donnée par les papes quant à la lecture scripturaire, notamment par le pape Pie XII dans son encyclique Divino Afflante Spiritu sur les règles de l'exégèse biblique (30 septembre 1943), voulant lutter contre les déviances modernistes, demandait de fonder toute interprétation spirituelle, allégorique, etc., de la sainte-Écriture, sur la littéralité la mieux circonscrite possible du texte scripturaire.

Source : § 27 : "Que les exégètes aient toujours devant les yeux qu'il leur faut avant tout s'appliquer à discerner et à déterminer ce sens des mots bibliques qu'on appelle le sens littéral. Ils doivent mettre le plus grand soin à découvrir ce sens littéral des mots au moyen de la connaissance des langues, en s'aidant du contexte et de la comparaison avec les passages analogues".

"Pie XII avait donc en vue, en recommandant qu'on circonscrive au mieux le sens littéral (qu'il définit fort justement comme "celui que les mots mêmes expriment" ― § 33), non pas le sens littéral lui-même, mais le sens spirituel qui ne pouvait bien se trouver que par la littéralité du texte scripturaire. 

Ce en quoi le pape avait évidemment parfaitement raison, mais il demandait cela aux exégètes de la Parole scripturaire, non pas pour mettre en valeur le sens littéral et ce qu'il peut de par Dieu signifier en lui-même, c'est-à-dire entendu littéralement, mais seulement pour que cedit sens littéral circonscrit au mieux puisse permettre au sens spirituel ou allégorique d'être mieux désenveloppé, dégagé et compris.

Le pape le rappelait donc avec grande raison pour contrer les modernistes. 

Mais "professer que le sens littéral n'a aucune valeur en lui-même et ne sert exclusivement qu'à définir le sens spirituel, qui donc serait le seul et unique sens scripturaire véritablement existant, est une chose parfaitement hétérodoxe, gnostique, dont se rendent précisément coupables les contempteurs du sens littéral des prophéties et invalide radicalement la lecture spiritualiste".

Voilà pourquoi je disais : "C'est bien encore là le travers intellectualiste qui allégorise la réalité tangible, en privilégiant d'abord le sens métaphorique au détriment du sens littéral premier. 

Autrement dit, prétendre que lorsque Jésus dit : "l'un de vous est un démon", ceci est une image, revient à dire que le sens littéral n'a aucune valeur : proposition condamnée par Pie XII.

Idem pour :"Passe derrière moi, Satan". Affirmer d'emblée que c'est une image revient à refuser de "circonscrire au mieux le sens littéral" avant d'y adjoindre un sens métaphorique. C'est donc s'opposer à l'orientation donnée par le Pape.

Idem, par autre exemple : "le retrour des Juifs en Palestine" qui doit être interprété litttéralement d'abord avant que de l'appliquer à l'Eglise.

Je disais donc que cette position, de principe ou d'habitude, de ne pas faire primer le sens littéral obvie, c'est à dire le sens qui vient naturellement à l'esprit, qui va ou qui semble aller de soi, "a été condamnée par l'Eglise", signifie : condamné implicitement par Pie XII de ce qu'il ressort de sa directive de d'abord circonscrire le sens littéral.

Quand les allégoristes passent directement au sens métaphorique sans envisager le sens littéral. Sans envisager, par notre exemple, la lecture littérale qu'au moment ou Pierre se fait rabrouer gravement par Jésus, Satan parle par sa bouche, comme le sugère justement la lecture qu'en fait André, et que c'est pour cette raison que Jésus est si dur. 

Il va de soi que l'état de suppôt temporaire de Satan est immédiatement exorcisé par la parole de Dieu et que Pierre, pas très saint à ce moment là, s'en trouve sanctifié.
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Jeu 27 Oct - 11:44
@ Jean-Yves

Lisez toute l'encyclique Divino Afflante Spiritu, Pie XII dit la même chose que Dei Verbum :

35. Or, dans les paroles et les écrits des anciens auteurs orientaux, souvent le sens littéral n'apparaît pas avec autant d'évidence que chez les écrivains de notre temps ; ce qu'ils ont voulu signifier par leurs paroles ne peut pas se déterminer par les seules lois de la grammaire ou de la philologie, non plus que par le seul contexte. Il faut absolument que l'exégète remonte en quelque sorte par la pensée jusqu'à ces siècles reculés de l'Orient, afin que, s'aidant des ressources de l'histoire, de l'archéologie, de l'ethnologie et des autres sciences, il discerne et reconnaisse quels genres littéraires les auteurs de cet âge antique ont voulu employer et ont réellement employés. Les Orientaux, en effet, pour exprimer ce qu'ils avaient dans l'esprit, n'ont pas toujours usé des formes et des manières de dire dont nous usons aujourd'hui, mais bien plutôt de celles dont l'usage était reçu par les hommes de leur temps et de leur pays. L'exégète ne peut pas déterminer a priori ce qu'elles furent ; il ne le peut que par une étude attentive des littératures anciennes de l'Orient. Or, dans ces dernières dizaines d'années, cette étude, poursuivie avec plus de soin et de diligence qu'autrefois, a manifesté plus clairement quelles manières de dire ont été employées dans ces temps anciens, soit dans les descriptions poétiques, soit dans l'énoncé des lois et des normes de vie, soit enfin dans le récit des faits et des événements de l'histoire.

[...]

37. Néanmoins, personne, qui ait un juste concept de l'inspiration biblique, ne s'étonnera de trouver chez les écrivains sacrés, comme chez tous les anciens, certaines façons d'exposer et de raconter, certains idiotismes propres aux langues sémitiques, des approximations, certaines manières hyperboliques de parler [par exemple : "l'un de vous est un démon" (Jn 6, 70)], voire même parfois des paradoxes destinés à imprimer plus fermement les choses dans l'esprit. En effet, des façons de parler dont le langage humain avait coutume d'user pour exprimer la pensée chez les peuples anciens, en particulier chez les Orientaux, aucune n'est étrangère aux Livres Saints, pourvu toutefois que le genre employé ne répugne en rien à la sainteté ni à la vérité de Dieu ; c'est ce que déjà le Docteur angélique a remarqué dans sa sagacité, lorsqu'il dit : " Dans l'Ecriture, les choses divines nous sont transmises selon le mode dont les hommes ont coutume d'user. " (Comment. ad Hebr. cap. I, lectio 4.)

[...]

39. Ceux donc qui, parmi nous, s'adonnent aux études bibliques, doivent soigneusement faire attention à ce point et ne rien négliger de ce qu'ont apporté de nouveau l'archéologie, l'histoire de l'antiquité et la science des lettres anciennes, rien de ce qui est apte à mieux faire connaître la mentalité des écrivains anciens, leur manière de raisonner, de raconter et d'écrire, leurs formules et leur technique.

Je crois que vous faites l'erreur de confondre sens littéral et sens strict. Un de mes professeurs de théologie disait que le sens métaphorique est un sens littéral quand il correspond à l'intention de l'auteur, ce qui s'accorde parfaitement à l'enseignement de Pie XII et de Dei Verbum. C'est repris par le CEC :

116 Le sens littéral. C’est le sens signifié par les paroles de l’Écriture et découvert par l’exégèse qui suit les règles de la juste interprétation " Tous les sens de la Sainte Ecriture trouvent leur appui dans le sens littéral " (S. Thomas d’A., s. th. 1, 1, 10, ad 1).

Et c'est ce que dit saint Thomas le plus simplement possible :

"le sens littéral est celui que l'auteur entend signifier" (Somme de Théologie, Ia, Q1, A10, resp)

Le sens littéral, c'est celui choisi par l'auteur.
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Jeu 27 Oct - 13:06
@Mouxine, il n'est pas posible que vous m'ayez lu et j'y vois une confirmation de mon diagnostic sur votre manière de fonctionner.

Pratiquement, je continue donc de refuser d'entrer dans votre jeu intellectuel.

Je refuse de réfléchir un objet quand cet objet suffit à m'enseigner par lui-même. C'est une question d'obéissance qui est de se conformer à la réalité objective. Telle est ma volonté. Je suis parceque je veux. Je ne suis pas parceque je pense (Descartes).

Et ce que je veux, c'est voir Dieu dans toutes Ses manifestations objectives que sont la nature et plus notemment la nature des mots dont l'essence première est littérale et non ce dont mon intellect se fait la représentation ou ce que le sens commun (qui peut être dévoyé) veut leur faire dire (fabrique du sens dans les 2 cas). 

La foi vient de la parole ENTENDUE immédiatement. Elle ne vient pas de son interprétation. Ce que dit, par exemple, immédiatement - et non que l'on peut interpréter médiatement, la Parole : "parle Seigneur, ton serviteur ECOUTE".

Parceque les sens que Dieu me donne premièrement priment la pensée que mon intelligence produit, à partir de mes sens.

L'objectivité affirme donc que :

- La réalité perçue immédiatement prime les opérations de l'intellect. 

- La connaissance objective prime le raisonnement, subjectif par nature. 

- Le bon sens prime la réflexion. 

- Les sens priment l'analyse.

- Le réel prime la représentation mentale que l'intellect s'en fait.
 
- Le territoire prime la carte qui le représente.

- etc.

Vous ne saisissez pas assez la primauté de la réalité objective : vous prenez la carte pour le territoire et le territoire pour la carte.  Or, le territoire n'est pas une représentation de la carte, mais c'est la carte qui est une représentation du territoire. Le territoire est immuable, il ne chage pas : il est.

La carte change d'un individu à l'autre, d'une culture à une autre, d'une manière de penser à une autre. Le référent immuable est l'objet et non sa représentation.

Je refuse donc de mettre en oeuvre des opérations de mon intelligence quand mes sens suffisent à voir le vrai que Dieu me montre immédiatement. 

Parceque les hommes n'ont pas pris garde en pensant premièrement, au lieu de Voir avant de penser, on a abouti aujourd'hui au péril de l'intelligence devenue folle de sa liberté sans frein, au point d'être complètement déconnectée de la réalité et des lois naturelles. 

La réalité (et non plus la théorie) du "Gender" et déjà celle du "Métaverse" sont une illustration tangible des fruits de la primauté de l'intellect sur les sens, que je déplore chez les penseurs modernes. En faites-vous partie ? Je ne sais pas, je ne m'appuis que sur vos propos.

"Passe derrière moi, Satan" dans la bouche du Verbe de Dieu signifie : "Passe derrière moi, Satan". 

Il est possible ensuite, pour ceux qui refusent ou ne savent pas faire comme la sainte Vierge, c'est à dire de "méditer ces choses dans son Coeur" (et non dans sa tête), c'est à dire encore de laisser l'Esprit-saint "enseigner nos coeurs" (*) - il est possible, donc, de gloser à l'infini, mais ce n'est pas ainsi que Dieu a posé Ses lois.

Les mots ont toute importance :

(*) "Venez, Esprit-Saint, remplissez LE COEUR  de vos fidèles et allumez en eux le feu de votre AMOUR" 


(prière de l'Eglise à l'Esprit-Saint pour demander l'intelligence).


Dernière édition par jean-yves le Jeu 27 Oct - 14:16, édité 2 fois
André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Jeu 27 Oct - 13:08
Non, Mouxine, vous êtes mal engagé. Et cela, simplement parce que vous refusez - et c'est une grande mode aujourd'hui - de considérer le genre littéraire auquel les Evangiles appartiennent. Ceux qui les ont écrits n'ont voulu que rapporter des faits et des Paroles, certaines fois en les illustrant par des passages de l'AT comme dans st Matthieu, d'autres fois en étant ultra concis comme en saint Marc, très détaillé comme en saint Jean, plus précis sur la période de l'Enfance comme en saint Luc etc ...
Mais malgré ses variantes, le genre littéraire des Évangiles est toujours d'être très proche d'un compte-rendu journalistique, tant il était important pour les disciples du Seigneur de ne rien trahir de l'Original qui fonde notre foi.

Vous allez me répondre : "Oui, certes, mais le Christ, Lui, parle de façon toujours plus ou moins imagée, par hébraïsmes, de sorte qu'il faut, pour lire ses propos, être suffisamment savant, et savoir interpréter cette façon de parler hébraïque qui est la sienne."

Et c'est précisément là que vous avez tort, et que Jean-Yves a raison de vous reprendre, Mouxine :

Jésus n'est pas "un hébreux qui parle à des hébreux", Il est LA VÉRITÉ, Dieu le Verbe fait Homme qui sait devoir s'adresser à toute l'humanité de tous les temps, de par le monde entier ! Sa Parole transcende absolument toutes les cultures des peuples, et ALORS QUE L'HEBRAISME DISPARAÎTRA, quand celui-ci aura disparu depuis longtemps, la Parole du Christ, elle, demeurera fidèle à Elle-même, Vérité insurpassable pour l'Eternité.

Dans 10 milliards d'années, cette assertion du Christ "Judas est un démon" restera aussi véridique qu'au premier instant où elle sortit de la Bouche de Dieu, il y a maintenant un peu plus de 2000 ans !

Et puisque notre Seigneur est LA VÉRITÉ, son langage est toujours d'une clarté limpide : on peut s'y fier à 100%, et pourquoi ? Parce que Jésus est toujours très clair, il est toujours ÉVIDENT de comprendre s'il parle en parabole, ou s'Il affirme quelque-chose sans employer de parabole, parce qu'Il énonce un FAIT. Il n'y a jamais ni tricherie ni piège, car Jésus ne peut ni se tromper, ni ne cherche jamais à nous tromper en quoi que ce soit.

Il y a donc une nette distinction à faire entre des écrits de l'AT encore très imprégnés d'hébraïsmes, et qui selon saint Paul DISPARAÎTRONT ( comme toutes les prophéties) ,

et LES PAROLES DU CHRIST QUI SONT INSURPASSABLES, PARFAITES, SAINTES, ETERNELLES, QUI NE PASSERONT PAS.

Bien sûr, vous n'avez pas besoin d'aller voir Dieu "quand vous avez des soucis urinaires ou cardiaques" sous prétexte de savoir que "DIEU SONDE LES REINS ET LES COEURS" !!!

Mais c'est précisément parce que notre Seigneur Jesus SONDE LES REINS ET LES COEURS qu'il ne peut pas se tromper, lorsqu'Il affirme solennellement à PLUSIEURS reprises que :
"Judas EST un démon."

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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Jeu 27 Oct - 16:41
Quelques compléments à mon précédent message :

- Si effectivement, Jésus parlait "par exagération", à la mode hébraïque, en déclarant solennellement à maintes reprises : "Judas est un démon" , alors sa Parole ne serait pas insurpassable ni parfaite, puisqu'en disant : "Judas est presque semblable à un démon", on pourrait très facilement en améliorer le sens pour plus de clarté !

Il faudrait donc admettre que Jésus aurait sacrifié la Vérité sur l'autel de l'hebraisme - ce qui est en pure contradiction avec le fait qu'Il soit la Vérité - , et qu'Il aurait accepté d'être "moins vrai", simplement pour faire "plus hébreux", ce qui scandaliserait l'Intelligence, et serait absurde. Or le Logos n'est pas absurde. Il ne scandalise personne.

- Le Seigneur a dit qu'Il se révélait en priorité aux tout-petits et aux pauvres de cœurs, plutôt qu'aux "sages et intelligents".
Or si pour le comprendre, il fallait avoir tel diplôme es hébraïsme réservé à une élite, alors ce seraient bien LES TOUT-PETITS qui seraient moins aptes à comprendre le Christ que les "sages et intelligents" : l'exact opposé  de ce que Jésus affirme.

- Si Jésus parle à  la légère en parlant du démon Judas, alors : QUAND DONC Jésus parle-t-Il sérieusement du démon ?? On est alors en droit de remettre en question le Christ à chaque fois qu'Il parle d'un démon !...
Par exemple : lorsque Jésus donne le pouvoir à ses disciples de chasser les demons, on pourrait extrapoler et se croire très intelligent d'affirmer que "c'est un hébraïsme" , qui veut dire en réalité que le Christ leur donne le pouvoir de guérir les maladies psychologiques. Or il n'en est rien, ce sont bien deux choses distinctes, que dom Candido savait d'ailleurs discerner, par un don spéciale.

En poussant plus loin les choses, on en vient à blasphémer comme Kasper et les schismatiques allemands, en enseignant que les miracles du Christ comme la multiplication des pains, sont simplement d'ordre symbolique.

Tout cela est évidemment à rejeter absolument, car condamné par l'Eglise, contraire à la Vérité et au sens obvie de l'Evangile de notre Seigneur.
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Ven 28 Oct - 10:09
@André

J'ai été interpellé par ce passage :

En poussant plus loin les choses, on en vient à blasphémer comme Kasper et les schismatiques allemands, en enseignant que les miracles du Christ comme la multiplication des pains, sont simplement d'ordre symbolique.

En me renseignant sur ce cardinal Walter Kasper, j'ai été interloqué par deux choses :
- la négation qui va bien au-delà de celle du miracle,
- la propagation de ces thèses dans les enseignements officiels.
Il s'agit là des modernes sadducéens, classe dirigeante, qui ne croyaient ni aux anges, ni à la résurrection, ni aux miracles, ni à l'Enfer, ni aux révélations privées.
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Ven 28 Oct - 13:50
@François-Michel :
Merci d'avoir constaté ce cauchemard... C'est un véritable désastre pour l'Eglise allemande qui actuellement, n'a malheureusement plus grand chose de catholique.

@Mouxine :
Il faut également interroger l'oeuvre de Maria Valtorta, et voir ce qu'elle dit à propos de cette pseudo "injure" à l'encontre de Judas, ce dernier étant selon vous qualifié exagérément ( et donc injurieusement ) de "Satan" par le Christ Lui-même.

Je vous laisse constater de vos propres yeux, car cela se passe de commentaire :

Commentaire en trois points sur la conversion de Marie Magdeleine, livre 4, chap 234, prg 50 :

( ... )
Pourquoi, cependant, je ne veux pas qu'elle ( Marie-Magdeleine ) soit appelée "Satan" par la mère angoissée ( la Vierge Marie ) ? [4] 


PARCE QU'AUCUNE RAISON NE JUSTIFIE L'INSULTE ET LA HAINE. 

La première nécessité qui s'impose et la première condition pour avoir Dieu avec nous, c'est de n'avoir pas de rancœur et de savoir pardonner. La deuxième nécessité, c'est de savoir reconnaître qu'en nous aussi et en ce qui est nôtre il y a de la culpabilité. Ne pas voir seulement les fautes d'autrui. La troisième nécessité, c’est de savoir se conserver reconnaissants et fidèles après avoir eu la grâce, par justice envers l'Eternel. Malheureux ceux qui, après avoir obtenu la grâce, sont pires que des chiens et ne se souviennent pas de leur Bienfaiteur, alors que le chien s'en souvient ! ( ... )

Conséquence : Jésus notre Seigneur ne pouvant demander aux autres de faire ce qu'Il ne fait pas Lui-même, Il est évident qu'Il n'use jamais d'injures ni d'exagérations en parlant de Judas ! 

Fin de la discution.

Que Dieu vous bénisse et vous garde.

Fraternellement, 
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Mar 29 Nov - 9:37
Bonjour,
Je voudrais juste achever succintement ce que j'avais commencé sur cette page, et passer en revue les derniers arguments qui prétendaient mettre à mal la réponse au CDGC.

soyons clair, même si 25 Papes avaient soutenu Maria Valtorta par écrit et clairement, l'étude de Don Chevalier est suffisamment sérieuse pour mettre au tapis 25 Papes.


"Sérieuse" est un qualificatif à bannir définitivement pour parler de l'oeuvre de notre homme, au vu de ce que nous y avons découvert ensemble. "Longue et fastidieuse", d'accord, "purement fantaisiste", voire "délirante", tout-à-fait d'accord, "calomniatrice", il n'y a pas à le contester, mais "sérieuse" : non, certainement pas. Et on en est désolé pour lui !


L'argument des "25 papes dont l'avis aurait pu être balayé par le CDGC", ayant depuis été réfuté par son auteur, je n'y reviens pas longuement. 
Rappelons simplement que Pie XII fut à ce point digne de sa charge, que Dieu lui accorda la faveur de promulguer un dogme marial, et qu'il ne se borna pas à émettre un simple avis positif en faveur de MV, mais prit activement sa défense contre les attaques du dit "Saint Office" qui affichait clairement sa désobéissance à la chaire de saint Pierre ; enfin, que ce ne fut pas seulement lui, Pie XII, mais tout son entourage qui se montra enthousiaste vis-à-vis de l'Oeuvre révélée à MV.

Le cas récent de Marthe Robin devrait nous réfléchir à deux fois : 1 seul opposant contre une foule de soutien, c'est le seul opposant qui avait raison.

Il y a un exemple extrêmement parlant et bien plus ancien, car datant de l'époque de l'Incarnation : celui de Judas ! 


Lui aussi était seul contre tous, et alors que Jésus avait l'amour, le soutient, l'admiration, la foi indéfectible de l'ensemble des apôtres et de ses nombreux disciples, 1 seul d'entre eux dressa son talon contre Lui, un de ceux qui Lui était le plus proche, qui partageait son pain quotidien.


Voilà balayé l'argument assez péremptoire, comme quoi : "Quand il y en a 1 qui contredit tous les autres, et bien c'est lui qui a raison." Alors il faudrait s'empresser de quitter la religion catholique, rien que ça ! Et remercier l'apôtre maudit, depuis si longtemps calomnié ( personnellement, je n'en ferai rien ).

                       ------------------------
Revenons un instant sur le cas du père de Meester ( je ne prends pas parti, et respecte infiniment ceux pour qui son livre n'a rien changé dans leur approche de Marthe Robin, tant ce cas est compliqué, et vu mon manque d'étude approfondie de ses écrits) :


Qu'a-t-il découvert et mis en lumière ? DES FAITS, semble-t-il. Notamment des plagias très nombreux d'œuvres de divers mystiques par MR, des changements d'écriture qui semblent avoir été voulus mais dissimulés, des preuves que MR mangeait ne serait-ce qu'un minimum alors qu'elle était réputée ne rien manger, qu'elle n'était ni aveugle, ni complètement paralysée puisqu'elle sortait régulièrement de son lit, etc, etc...
Tout ces FAITS, s'ils sont avérés, ne peuvent qu'amener à revoir sa copie ! Quelle explication leur donner ? MR était-elle une menteuse, ou non ? Ce n'est pas mon sujet d'apporter ici une réponse tranchée, d'autres le feront bien mieux que moi.

Mais de quoi est-il question pour Maria Valtorta ? Pas d'inédie, pas de maladies vraies ou fausses ( elles étaient vraies, certifiées par plusieurs médecins de la médecine ), mais d'une œuvre inspirée ( ou non).
Or quels sont les faits ?
- pas une seule rature, un seul jet d'un bout à l'autre, à deux pas des bombardements, en écrivant plusieurs œuvres à la fois ! ( humainement impossible )
- aucune culture biblique, ni sociologique de la terre Sainte, ni scientifique, etc... qui justifierait le moins du monde une telle exactitude présente tout au long de l'oeuvre, où la Bible est citée 3300 fois ! 
- une parfaite cohérence interne, alors que l'oeuvre fut reçue, au moins pour 1 tiers, dans le désordre ! ( impossible humainement parlant )
- des personnages et des actions qui semblent tous émaner directement de l'Evangile, tant ils y sont fidèles, tant on semble les voir, les palper, les entendre, comme si MV avait été envoyée pour nous dans le passé pour nous le rapporter avec exactitude.
- une théologie sans faille, que même les détracteurs les plus acharnés ont été forcé de louer ! Le CDGC n'y a dénoncé que du vent, en matière d’hérésie. 
- des visions qui cochent les 9 critères d'authenticité énoncés par saint Jean de la Croix, comme cela est bien mentionné par dom Zucchini dans sa biographie de MV.
- une santé mentale avérée chez MV, selon les dires des spécialistes les plus qualifiés en la matière 
- une vie chrétienne exemplaire, offerte en expiation à Dieu, qui ne dissimule strictement rien, puisqu'au contraire, MV se fait une violence extraordinaire pour tout révéler dans son autobiographie adressée à son père spirituel.

BREF : 
Les articles du CDGC échouent à trouver un seul fait à reprocher à MV à propos d'elle-même ou de ses écrits, et ne sont EN RIEN comparables au travail sérieux du père de Meester. 
Par contre, il invente une telle foule de pseudo "problèmes" que j'ai du renoncer à les compter. C'est délirant, à proprement parler !

Enfin la conclusion de la réponse que l'oeuvre de Maria Valtorta ne contredit pas l'Evangile, c'est faux. VRAI.

J'ai trouvé 3 cas:


- le "désormais" des noces de Cana.
"Problème" nul et non avenu : cf le fil de discution correspondant.


- l'apparition de Jésus réssuscité à Pierre qui n'est pas mentionnée par Maria Valtorta
"Problème" nul et non avenu : cf le fil de discution correspondant.


- les morts qui ressuscitent à la Passion au lieu d'après la résurrection
"Problème" inexistant, inventé pour la circonstance, afin d'essayer de sauver les meubles...

On dira peut-être que c'est peu. 
Pardon, ce n'est pas simplement "peu", c'est : 
zéro, nul, vide, niet, walou, il n'y a rien. 

Mais peu, ce n'est pas rien, et cela montre qu'on ne peut pas avoir une confiance absolue en Maria Valtorta. 


Je m'excuse d'avoir l'audace de vous demander pardon, mais c'est l'inverse qui est vrai. On peut avoir pleinement confiance que MV n'a strictement rien d'une affabulatrice, et que lorsqu'elle rapporte des visions du ciel, visions du ciel il y a bien eu.

Même le Père Berti admettait qu'on pourrait trouver des erreurs chez Maria Valtorta dans son ultime témoignage. 

D'autres ont ensuite répertorié ces fameuses "erreurs", qui rendent MV tellement plus humaine :
L'OEUVRE EST EXACTE À 99,6% ! 
Et parmis les 0,4% , il n'y a que 0,1% de véritable erreur, les 0,3% restant sont potentiellement vrais, mais restent à vérifier. 


Les erreurs de MV sont du domaine de l'infiniment pardonnable, comme par exemple d'avoir confondu un tournevis avec un ciseau à bois, en décrivant l'atelier de menuisier de Saint Joseph. N'importe qui d'autre aurait fait de semblables erreurs, même si cela avait été sainte Thérèse de Lisieux ! 

Mais visiblement, il n'avait pas imaginé qu'on pourrait trouver des hérésies notoires !


Pas plus d’hérésies, notoires ou non, dans les écrits de Maria Valtorta que d'arrêtes dans une dinde. C'est maintenant très largement prouvé, montré, argumenté, en toute transparence. 
Il ne reste plus pour quelques-uns que la possibilité d'ergoter, sans accepter l'évidence du sublime ! 


Nous ne sommes pas en présence d'une œuvre humaine, avec tous les défauts et erreurs que cela implique, MAIS D'UN AUTHENTIQUE CADEAU DU CIEL POUR NOTRE ÉPOQUE. 


Il serait grand temps d'en prendre acte, et de cesser d'endurcir notre cœur, mais d'écouter la Voix du Seigneur ! Et pas seulement quand c'est pratique pour donner des gifles à son frère. 


Que Dieu nous en accorde la grâce, et nous tienne dans sa très douce bénédiction +
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Jeu 1 Déc - 22:54
Je voudrais donc achever cette petite mise au point nécessaire en remerciant très sincèrement François-Michel Debroise pour sa réponse pleine d'à propos et de franchise au CDGC, laquelle est indissociable à mon avis, de celle du dr Gloppe o combien précieuse, et qui sont toutes les deux disponibles sur le site de l'EMV.
Et je lance un appel au CDGC, pour qu'il manifeste enfin sa bonne volonté, en retirant humblement mais la tête haute ses trois articles diffamatoires, au lieu de tenter grâce à eux de gagner le monde entier au mépris de sa pauvre âme.
Il n'est jamais trop tard pour bien agir ! Courage, nous prions pour vous +
Loué soit à jamais notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ +
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Ven 2 Déc - 8:11
@ André, 


pardon  mais pourriez-vous citer François-Michel en entier qui justifie votre "remerciement très sincère(...) pour sa réponse pleine d'à propos et de franchise au CDGC"
En vous remerciant et vous souhaitant ainsi qu'à tous une sainte journée dans la divine Volonté.
Amicalement
Jym
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Ven 2 Déc - 8:53
Bonjour @Jean-Yves,

Il s'agit de cette réponse, publiée sur le site de François-Michel:

https://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/067.htm

Amicalement,

Emmanuel
André
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Jeu 8 Déc - 8:47
Merci, Emmanuel.
Et la réponse tout aussi efficace du docteur Dominique Gloppe, psychiatre et psychanaliste ( que j'ai eu l'honneur de rencontrer fortuitement à la journée de Paris ) est disponible ici, sur le même site :
https://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/068.htm

Je suis tombé par hasard, en cherchant cette réponse, sur d'anciennes photos du CDGC en mode HUBG ( "hyper ultra beau gosse" ), lorsqu'il était dans le monde de l'entreprise, et ne faisant que confirmer ma première intuition : ce monsieur devenu prêtre est un "narcissique repenti", ou du moins le croit-il ! 

Et maintenant qu'il grisonne, il veut faire se repentir - par dépit ? - tout ceux qui lui rappeleraient peu ou prou son ancienne condition d'UBG, et en particulier "le plus beau parmi les enfants des hommes" qu'est le Christ, de sa naissance à sa Mort et sa Résurrection, tellement bien mis en valeur - à son plus grand damn - dans l'oeuvre de Maria Valtorta. 

Ce qui justifie qu'il puisse ainsi accuser le divin Sans Péché, en plaquant sur Lui les défauts dont finalement il ne s'est lui-même........  pas tant affranchi que cela ! ( le narcissisme en tout premier, et la tentation de devenir un gourou, propre à tout bon UBG ou HUBG )

BELLE FÊTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION À TOUS !
En Jésus et Marie +
André
jean-yves
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Mar 20 Déc - 9:36
André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Mer 21 Déc - 15:17
Très intéressant, merci à François-Michel Debroise et Arnaud Dumouch pour cette vidéo, et à toi Jean-Yves de nous l'avoir transmise.

Le CDGC critique l'oeuvre notamment en ce que ( selon lui ), elle se voudrait faire plus encore autorité que les quatre Évangiles eux-mêmes !

Si l'autorité d'un texte venait de l'abondance des détails, il n'y aurait certainement plus à tergiverser : fini les quatre Evangiles, place aux écrits valtortiens ! ( en attendant qu'un 6e Evangile encore plus détaillé détrône le "cinquième Evangile selon MV.... )

Mais cet angle d'attaque, comme tous les autres, se révèle de lui-même d'une faiblesse - pour ne pas dire d'une débilité - affligeante.

Car CE QUI DONNE AUTORITÉ aux quatre Evangiles canoniques, ce n'est pas l'abondance ou non de détails, mais ceci :
- ILS ONT ÉTÉ ECRITS IL Y A 2000 ANS, par des hommes contemporains du Christ
- ILS N'ONT RIEN INVENTÉ, contrairement aux évangiles apocryphes, mais sont restés fidèles aux témoignages des apôtres sur le Christ.
- Cela en fait donc LA référence indémodable pour connaître le Christ et croire en Lui, le Fils de Dieu fait Homme.

Et il n'y aura à tout jamais QUE les quatre Evangiles canoniques qui rempliront ces deux conditions. Malgré leurs faiblesses inévitables, qui n'enlèvent rien à leur valeur ni au fait qu'ils sont inspirés de l'Esprit-Saint, ils sont donc irremplaçables, et insurpassables au niveau de l'autorité pour notre foi catholique.

Ce qui n'empêche pas la Tradition de venir les illustrer et les préciser, comme dit si bien François-Michel, par exemple sur l'Immaculée Conception de la Vierge, ou sur son Assomption etc...

Mais aussi riche et détaillée que soit l'EMV, elle n'en restera pas moins une révélation privée qui n'obligera jamais le lecteur en matière de foi.

PAR CONTRE : comme dans les quatre Evangiles, il ne s'y trouve rien d'inventé, mais uniquement ce que Dieu Lui-même a inspiré à MV, et cela en fait un outil de premier ordre pour mieux connaître et aimer le Christ, ou pour permettre la conversion de beaucoup à la foi catholique.
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http://www.maria-valtorta.org/index.htm

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Mer 21 Déc - 23:44
@André

Effectivement : l'œuvre de Maria Valtorta N'EST PAS l'annonce d'un nouvel Evangile, c'est une nouvelle Annonce de l'Evangile éternel.
C'est donc l'annonce qui est nouvelle, pas l'Evangile.

Aucune œuvre figurant dans les bibliothèques du monde ne recouvre 98,5% de l'Evangile et la totalité de ses 373 unités narratives, sauf l'Evangile lui-même. Quand une œuvre est aussi fidèle à l'Evangile (les quatre) elle ne peut qu'être que conforme.

D'autant que cette même œuvre contient la référence à 87% de l’ensemble des 1.334 chapitres composant la Bible toute entière.

On aimerait que DGC fasse preuve des mêmes connaissances.
André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Jeu 22 Déc - 1:17
.... et pour appuyer très simplement ce que tu viens de dire, François-Michel, il faut bien admettre que saint Jean n'a JAMAIS affirmer ce qui suit :
- " Jésus a accomplit encore bien d'autres actions, mais quiconque les apprendrait et s'aviserait de les mettre par écrit serait rayé du livre de Vie, car il aurait par là commis un ajout sacrilège à ce que moi et mes compagnons avons déjà écrit ! "

NON. Saint Jean n'a affirmé que ceci :
"Si on s'avisait de les mettre par écrit, je crois que le monde entier ne suffirait pas à contenir les livres qu'on en écrirait. "

C'est juste une estimation hyperbolique sur la quantité, pas du tout un interdit d'en entendre parler ! Et c'est également affirmer que ce que lui, saint Jean, a mis par écrit : C'EST bien la vérité sur le Christ, sans RIEN d'inventé. 

Mais les gens confondent, ils pensent que parce que l'Apocalypse contient des menaces à l'encontre de ceux qui y ajouteraient ( ou y retrancheraient ) quelque-chose, c'est pareil pour les Evangiles ( oui, en ce sens qu'il ne faut rien INVENTER ).

Or l'Apocalypse n'est pas le résumé d'événements, c'est une révélation à lui tout seul : il n'y a pas lieu de lui rajouter ou de lui enlever quoi que ce soit.

Les Evangiles, eux, présentent des manques, même un gamin de 7 ans peut le comprendre tout seul, et tu l'as très bien rappelé.

Si donc, Maria Valtorta, SANS RIEN INVENTER, reçoit des visions sur ces manques avec mission d'en témoigner, au nom de quoi l'accuser ? Au nom de son obéissance à Dieu ?


Dernière édition par André le Ven 23 Déc - 9:51, édité 1 fois
Luigi
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Ven 23 Déc - 9:12
A tous les intervenants sur ce sujet que j’ai parcouru avec grand intérêt   …  merci.

Pour ce que j’en juge de la justice et de l’humilité des propos qui je le reconnais,  me laisse presque sans voix.

Bien que l’Oeuvre de Jésus (qui n’est pas encore reconnue par l’Eglise) n’ait pas été donnée pour être disséquée par les docteurs tatillons mais destinée aux gens  " simples" je constate qu’elle résiste solidement aux agressions 
(pour ne pas dire persécutions) dont elle est l’objet dès et depuis sa parution.

Preuve qu’elle ne peut venir que de Jésus  (là vous allez trouver que je suis téméraire) .

Ce qui m’inquiète c’est de savoir que ce prêtre CDGC, participe à la formation des futurs prêtres.






Luigi,
André
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Ven 23 Déc - 9:59
Oui, c'est une inquiétude que j'ai partagé avec vous, cher Luigi, et c'est bien pour cela aussi qu'il était de la plus haute importance de lui répondre sérieusement.
Mais je crois aussi que c'est une chance, une faille qui s'ouvre dans leur système de défense contre Dieu : car ses élèves sont certainement loin d'être des sots, et soit ils s'apercevront tout seuls de la supercherie du CDGC, soit ils y seront aidés par nos réponses. Et donc : même les pamphlets universitaires de leur professeur aura pu finalement leur faire connaître les écrits de MV !
Grâce en soit rendu à Dieu +
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Ven 23 Déc - 13:17
Une inquiétude que j'ai aussi et que j'ai appris à mes dépends : l'Oeuvre pouvait avoir des détracteurs ! Une éventualité que je croyais inenvisageable, impossible chez des catholiques. 

Je crois, depuis cette découverte que l'Evangile pouvait être rejété par des chrétiens, que c'est Dieu Lui-même qui oeuvre à dévoiler les coeurs à eux-mêmes et aux yeux de tous.

Terrible épreuve ! 

L'Evangile - et surtout cet Evangile-là - est un formidable signe de contradiction, il révèle les coeurs et forme en lui-même un "jugement" des uns et des autres.

Voici ce qui me permet de conforter cette hypothèse : Jéus est tout à fait capable de diriger la publication de Ses oeuvres sans encombres. 

Pourquoi ne l'a t-il pas fait pour l'EMV, alors qu'Il l'a fait pour le "Livre du ciel" avec Luisa Piccarreta ? 

C'est bien parcequ'il a voulu autre chose et cette autre chose est "la révélation" des coeurs et des volontés. Son but n'étant pas d'humilier les "petits" ou ceux que l'Oeuvre convertira, mais d'humliier les "savants".

Voici le passage cité ci-après qui confirme mes inquiétudes quant aux "anti-Valtortiens" récalcitrants qui devraient bien s'examiner avant de prendre des  positions dures sans réel examen. C'est tiré du Tome 20 au 28 septembre 1926 :

"Après quoi, il me fit voir le révérend père, et Jésus, près de lui, plaça sa sainte main droite sur sa tête pour lui infuser fermeté, secours et volonté en lui disant : « Mon Fils, dépêche-toi, ne perds pas de temps. 

Je vais t’aider, Je serai près de toi pour que tout se passe selon ma Volonté. 

Tout comme Je veux que ma Volonté soit connue et tout comme J’ai dicté les écrits sur le Royaume du Fiat suprême avec une paternelle bonté,

Je vais aussi veiller à leur publication. 

Je serai avec ceux qui s’en occuperont pour que tout soit réglé par moi. 

Par conséquent, dépêchez-vous, dépêchez-vous" (fin de citation).

Ce que ne fit pas Jésus pour la publication de "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé". Pourquoi ?

Pourquoi, puisqu'il pouvait très bien faire en sorte que l'Oeuvre soit publiée sans problème ? 

Pourquoi, sinon parcequ'Il voulait permettre que l'Oeuvre soit attaquée par certains et défendue par d'autres.

Jusqu'à l'établissement de Son règne dans des coeurs éprouvés, dans "une Eglise régénérée" (Jésus à Don Micchelini).
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Ven 23 Déc - 15:24
@ jean-yves

Vu que l’œuvre de MV remet en question pas mal de choses pourtant admises par les théologiens depuis quelques siècles, il me semble normal que Jésus ne l'impose pas d'un seul coup. Pourquoi ? Je pense parce qu'il veut sans doute que les docteurs de l’Église puissent discuter entre eux de ces choses, afin que l'enseignement de l’Église soit "actualisé" en conséquence.

Je vous rappelle que l'EMV suppose un certain nombre de choses :

- que les évangiles canoniques puissent rapporter des détails significativement inexacts (ex : "ils ne comprirent pas ce qu'il disait" (Luc 2, 50) alors que la Vierge dit à MV "moi j'ai compris", et elle justifie pourquoi St Luc rapporte quelque chose d'inexact)

- que Dieu puisse s'exprimer de manière approximative même lorsqu'il parle dans des dictées (comme lorsqu'il dit que "l'homme est composé de deux substances", ce qui est condamné par l’Église si c'est dit dans un sens trop strict, cf. CEC 365)

- que le récit du Déluge, aujourd'hui considéré comme "une fable nous révélant quelque chose de Dieu", est en réalité historique...

etc...

Cela fait tout de même des remises en question majeures, et si vous regardez bien, Arnaud Dumouch n'est pas prêt du tout à faire ces remises en question. Il s'obstine à penser que MV se trompe sur le péché originel (il a donc l'avis du St Office sur ce point), et sur l'évolution des espèces...

Quand on met vraiment tout bout à bout, on se rend qu'il y a tellement de choses à préciser, ou à changer dans notre manière de faire, que ça ne doit pas se faire d'un seul coup. J'avoue cependant que je suis aussi impatient que l’Église se prononce définitivement... Mais l'attente est pour la bonne cause. Après tout "on ne demande pas pourquoi à Dieu" (EMV, "chapitre sur le recouvrement au temple"), donc si Dieu ne défend pas l'EMV lui-même (quoiqu'il en a déjà beaucoup fait !) comme pour L. Picarretta, c'est que c'est la meilleure solution.
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Ven 23 Déc - 17:28
Bonjour Maxime,


Pourriez-vous me dire ce qui "dans l’œuvre de MV remet en question et qui est admis par les théologiens ? Mais je crois que vous avez commencé à répondre plus bas.

Il y a une chose qui m'a effectivement géné dans l'Oeuvre et qui me gêne toujours d'ailleurs. 

Je ne parle pas de la lecture de passage du genre de la confession d'Aglaé qui, la première fois, m'a géné mais pas pour moi, mais pour l'image que j'avais de la sainte Vierge. Comment la Vierge pouvait elle "se tenir en présence du vice" (voyez comment je formulais çà...)? Mais la gêne venait de moi, d'une fausse conception pharisaïque de qui est la Très Sainte Vierge et de mon ignorance que seule la pureté absolue peut accueillir le vice ou le cotoyer. Ce que sont en réalité la Très Sainte Vierge et Jésus : deux puretés absolues en lesquelles le péché a le même pouvoir de salissure que la boue sur le diamant : abolument aucun.Je me trompais donc sur l'identité de Marie et de Jésus, ma représentation de leurs personnes était fausse. 

J'ai donc été "testé" moi aussi par l'Oeuvre ici et par ailleurs. Aussi je me permets de poser cette hypothèse, non pas que Dieu nous "tente" avec cet Evangile, mais que cet Evangile nous positionne, comme nous tendant un miroir : nous y voyons (ou n'y voyons plutôt pas) ce que nous sommes au plus intime et au delà du personnage que nous nous sommes construits. Remarquez que cette interraction entre le lecteur et l'Oeuvre, quasi "vivante" puisque pour ainsi dire l'Oeuvre nous "parle" et nous dit qui nous sommes, cette interraction n'est pas le propre de l'EMV mais de l'Evangile. Que l'EMV soit 25 fois plus voluminueux signifie simplement qu'll nous "observe" et nous révèle avec un grossissement 25 fois plus puissant, voilà tout.

Je pense cette interraction être largement inconsciente, mais provoquer des réactions liées à sa propre histoire. Nous gagnons à conscientiser et interroger ces réactions sous cet éclairage à l'invitation de l'Esprit-Saint, et ainsi vérifier ses motivations et non-dits que, je suppose, le Maître veut intimement nous exposer, pour les guérir.

Ce qui me gêne toujours dans l'EMV et qui est certainement un aspect pas très "clair" dans ma propre personne, c'est l'attitude de non jugement et de pardon absolus de Jésus à l'encontre des pécheurs. J'avoue avoir été plusieurs fois d'accord avec Judas sur ce point d'injustice du Maître envers Lui-même et...la Justice. J'ai été très tenté d'y voir une fausseté de l'Oeuvre et de la  rejeter en bloc sur la base d'une incohérence dans la nature humaine de Jésus. J'ai toujours cette "écharde dans ma chair", mais je sais sans l'ombre d'un doute que le problème vient de moi, qu'il m'est très personnel et surtout qu'il disparaitra. Ce qu'il fait d'ailleurs très très lentement au bout de quatre lectures de l'Oeuvre. 

J'espère avoir étayé cette hypothèse d'une oeuvre qui serait un glaive fouillant et séparant les ténèbres de la lumière chez ceux qui croisent son chemin.

PS1 : concernant la suite de votre commentaire, je pense que Luc ne rapporte pas quelque chose d'inexact mais d'incomplet car Luc est un être fini quand Jésus est infini. Je pense aussi que les Evangiles canoniques, bien que structurés par l'Esprit-Saint sont infaillibles dans leur inspiration, mais comportent aussi des "phrases à trous", comme toutes les phrases qu'utilise la pensée humaine, dureste. Seul Jésus écrivant Lui-même peut éviter ces "trous" dans le texte. 

PS2 : "l'homme est composé de deux substances", ce qui est condamné par l’Église si c'est dit dans un sens trop strict, cf. CEC 365)

et "le récit du Déluge, aujourd'hui considéré comme "une fable nous révélant quelque chose de Dieu", est en réalité historique..".

sont des sujets interressants à vérifier.

Et je conclus comme vous que, à l'évidence : "si Dieu ne défend pas l'EMV lui-même comme pour L. Picarretta, c'est que c'est la meilleure solution".

J'ai dit une des raisons pour lesquelles Dieu laisse faire : le crible.

La raison suivante est notre propre sanctification, par le contact avec l'Oeuvre et les rapports contradictoires qu'elle sucite, qui ne sont liés qu'à nos faiblesses. C'est toute la différence entre un "pro" et un "anti" que de saisir que nous faisons intimement partie du "cas" Maria Valtorta.
André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Ven 23 Déc - 19:09
@Jean-Yves
Merci de ton témoignage, et permets-moi de le conforter humblement par le mien, car j'ai eu à passer par la même phase que toi, et malgré moi j'y retombe par moment : il s'agit d'une certaine incompréhension par rapport à l'incroyable patience que Dieu a pour les pécheurs, et pourquoi bien souvent, le faible se trouve mangé par celui qui se sent plus fort que lui, de manière assez évidemment injuste... Il y a des fois où nous sommes longtemps à porter une douleur en forme de "pourquoi" qui n'obtient aucune réponse.
Mais en cette période, j'ignorais tout du purgatoire... Et je me souviens bien que ce fut un élément clef, qui me fit comprendre que si Dieu a apparemment une telle indulgence sur la terre, c'est qu'Il a l'éternité pour punir ( en enfer ), ou bien pour refondre complètement une personne dans son Amour dévorant au purgatoire ! Je ne prétends pas avoir saisi toute l'ampleur de ce douloureux passage, mais avant même de découvrir MV, il m'a permis de donner un pardon que je croyais impossible à donner.

Ce qui nous rend cette tâche particulièrement ardue, bien qu'elle nous soit imposée avec une telle insistance dans l'Evangile et le Notre Père, c'est il me semble, que face à des pécheurs, à des ennemis déclarés, à des gens qui nous méprisent, nous ne pouvons pas opposer un amour si parfait qu'il puisse les changer comme ça, de font en comble... Car nous-mêmes n'étant aussi que de pauvres pécheurs, il peut arriver que toute tentative de réconciliation se solde par un échec pouvant même durer des années et des années. Cela nous renvoie alors douloureusement à nous-même, à notre vie bien trop imparfaite pour être comparable à celles des saints, et nous donner l'impression de ne pas porter de fruit.
Mais si nous regardons Jésus, et tout particulièrement grâce à l'aide extra-ordinaire de l'EMV, nous trouvons en Lui Celui qui peut par son Amour atteindre le coeur, et tout changer, comme Il le dit en un passage à propos de Gamaliel : "Je vais dissoudre son esprit, et le recomposer en un nouveau" ( c'est l'idée générale, pas forcément les termes exacts )
C'est allucinant ! C'est vraiment là "l'amour plus fort que la mort" ! Et cela donne le frisson, comme une certaine crainte devant cette Toute Puissance de l'Amour du Christ qui brûle tout, mais cependant pas pour détruire, sauf justement ce qui est mal...

Si toi et moi avions cet Amour, alors quelle patience il nous donnerait ! Mais il me semble aussi que nous devons agir tels que nous sommes, sans attendre d'être des héros, comme les humbles violettes que MV décrit si bien à la fin de son autobiographie : elles ne sont pas protégées comme le sont les roses des jardins clos ( l'archétype de ces âmes étant bien sûr la Toute Sainte et Immaculée Vierge Marie ), elles se font piétiner par les hommes, manger par les bêtes, malmener par les éléments, elles poussent dans les endroits les plus improbables, mais elles y exalent leur parfum selon que Dieu en a disposé ainsi. Ce n'est pas possible de dire comme j'aime Maria Valtorta, pas seulement pour ses révélations, mais aussi pour ses écrits personnels qui en font une véritable mère spirituelle pleine de compassion et d'indulgence, car elle est passé par là où tous nous passons, pour la plupart.
Non, je ne suis pas rassasié de la lire, et pour ma part, étant d'avance tout à fait sûr de l'avis favorable que la sainte Eglise aura tôt ou tard pour elle, j'attends avec impatience la publication en français de toute sa correspondance, et de tous les témoignages connus sur elle.
"Une amie qui ne vous veut que du bien", voilà un titre qui lui va comme un gant Smile

Sinon, pardon de contredire certains, mais la réalité du déluge ne fait certainement pas l'objet d'une contestation générale de la part des historiens de la Bible ! Heureusement qu'il y en a qui sont encore capable de reconnaître que lorsque le Seigneur, parle en paraboles, c'est sans aucune ambiguïté ; et que lorsqu'Il rend témoignage à une vérité, c'est également simple et clair.
Saint Pierre fait une référence on ne peut plus clair au déluge dans son épître : plus personne ne devrait contester qu'il s'agisse donc d'un fait historique, quoi qu'il dépasse l'entendement. Il semble même que des géologues en auraient trouver la trace concernée dans le sol. Enfin : si saint Pierre a la conviction que c'est un fait réel, cette conviction lui a forcement été infusée par le Maître. Aucune discution possible.
C'est exactement la même chose pour Jonas : on pourrait arguer qu'il est assez inconcevable qu'un homme puisse être avalé par un... poisson ? et y survivre 3 jours avant d'être recracher ? Mais voilà : Jésus y fait clairement référence comme à un fait historique : il n'y a plus à contester quoi que ce soit.
De même pour l'existence d'Adam et Eve : on pourrait croire à une gentille fable, inventée pour faire grandir les enfants et leur simplifier la compréhension de l'existence du bien et du mal... Mais voilà : Jésus dans l'Evangile, saint Paul dans ses épîtres, y font clairement référence comme à un fait réel ! Plus de doute sur la valeur de ce récit de la Genèse qui n'a donc rien de fictif.
Beaucoup se moquent de cette simplicité ? Ce sont souvent les mêmes qui remettent en doute la véracité des miracles du Christ. Alors franchement, peu m'importe.

Je trouve ton explication concernant l'Evangile de Luc tout simplement lumineuse, je n'y reviens pas.
Bien à toi, et très belle fête de la Nativité de Notre Seigneur !
André
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La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?  - Page 2 Empty Re: La réponse à Guillaume Chevallier, vraiment une nullité ?

Ven 23 Déc - 20:23
@André,

Tu relèves exactement ce que je soupçonne être l'action du Saint-Esprit dans l'âme du lecteur docile et persévérant (versus l'incrédule): "comme Il le dit en un passage à propos de Gamaliel : "Je vais dissoudre son esprit, et le recomposer en un nouveau" ( c'est l'idée générale, pas forcément les termes exacts ). Jésus a ce pouvoir, ce devrait nous être évident.

"C'est - effectivement, allucinant ! C'est vraiment là "l'amour plus fort que la mort" ! Et cela donne le frisson, comme une certaine crainte devant cette Toute Puissance de l'Amour du Christ qui brûle tout, mais cependant pas pour détruire, sauf justement ce qui est mal...". C'est évident que Jésus peut faire cela lors de la méditation de l'EMV, si notre volonté est de se soumettre à Lui.

Autre point que tu relèves et qui est beaucoup oublié : la sainteté de Maria Valtorta qui est en rapport direct avec la sainteté de l'EMV ... qu'elle-même n'a jamais lu !

Je te rejoins sur ton affection pour cette humble et forte "choisie de Jésus".  (Maria et Luisa, quelles immenses saintes des derniers temps de l'Eglise de Philadelphie "faible et sans force"... Leur état grabataire est surement encore un message fort pour notre époque...).


"Ce n'est pas possible de dire comme j'aime Maria Valtorta, pas seulement pour ses révélations, mais aussi pour ses écrits personnels qui en font une véritable mère spirituelle pleine de compassion et d'indulgence, car elle est passé par là où tous nous passons, pour la plupart". C'est très vrai.

Concernant le déluge : "Il semble même que des géologues en auraient trouvé la trace concernée dans le sol". C'est exact.

Je possède pas mal de documents sur les travaux de Fernand Crombette et dérivés (Guy Berthot par ex.), à propos du déluge et de sa "Géographie Divine" auxquels je m'étais interressé il y a quelques années. Pour moi, recoupé avec d'autres sources, c'est concluant. Le Déluge est une certitude scientifique et historique.

Bien à toi et un Saint Noël, ainsi qu'à tous et toutes !
Dieu vous bénisse !
JYves
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