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Gabriel
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Ven 24 Mar - 16:56
Dans les « Cahiers de 1945-1950 » à la date du 01 janvier 1946 un message de Jésus Christ disant :


« Voici mon conseil de la nouvelle année, mes chers enfants.
Si vous le croyez bon, vous pouvez faire imprimer l’Heure sainte ainsi que les dictées sur le Notre-Père et sur le purgatoire. Mais je ne veux pas que l’on publie le moindre mot des visions de ma vie publique. Cette dernière devra être publiée dans son intégralité, au maximum en trois volumes, un par an. »


On pouvait publier l'Oeuvre en 3 volumes dans un format semblable au format de la Pléiade. Avec un tel format, on pouvait transporter plus facilement 3 volumes que 10 volumes.


On peut remarquer que cette demande de Notre Seigneur Jésus Christ n'a pas été observée. Pourquoi ?
 
Emmanuel
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Ven 24 Mar - 23:10
Bonjour @Gabriel,

Bienvenue! Smile

Il me semble que la première édition de l'Oeuvre en italien, "le Poème de l'Homme-Dieu", fut divisée ainsi (correction: ce fut fait en quatre volumes), mais en effet, l'Oeuvre est divisée en dix tomes en ce moment.

C'est l'éditeur, monsieur Pisani, qui prit les décisions de ce côté. Il me semble que cela avait à voir avec la différenciation entre la séparation de l'Oeuvre en trois "sections" thématiques importantes, mais réparties sur plusieurs tomes, vu la quantité très grande de pages qui auraient rendu difficile le transport des livres.

Il existe cependant des formats de livres aux pages très fines qui auraient permis cette séparation en trois tomes. Je me demande si cette avenue a été explorée.

@François-Michel, qui est bien documenté sur ce sujet, pourra bien vous répondre. Je me permets ainsi de le "taguer" dans ce message.

Au plaisir de vous lire prochainement!

Amicalement,

Emmanuel
François-Michel
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Sam 25 Mar - 9:36
@Gabriel,
Il faut tenir compte du contexte historique pour comprendre l'histoire des premières éditions :
L'Italie sort de la guerre. Le papier Bible de la pléiade est introuvable et hors de prix. Il suffit de feuilleter les livres de l'époque pour voir leur très mauvaise qualité (papier jauni, friable et cassant).
Le Père Berti qui s'occupe de l'oeuvre ainsi que l'éditeur, sont sous le coup de l'hostilité du Saint-Office, ce qui donne une démarche parfois compliquée pour éviter l'impossibilité de publier.
Maria Valtorta est prise, comme Jeanne d'Arc à l'époque, entre sa fidélité à la révélation qui lui a été faire, sa mission, et l'hostilité de la hiérarchie. Elle privilégiera la publication, même dans des conditions détestables. 

Cela a donné une publication bricolée qui ne sera corrigée que par la suite.
Je mets ci-dessous des extraits des souvenirs d'Emilio Pisani et du Père Berti (documents partiellement inédits en français, mais en cours de publication).
François-Michel
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Sam 25 Mar - 9:45
EXTRAITS DES MEMOIRES d'EMILIO PISANI


La première publication de l’Œuvre

Au début, le Père Berti me paraissait assez tranquille. Il se comportait comme si le “blocage” imposé par le Saint-Office ne le préoccupait pas. Il me dira plus tard qu’il avait avisé mon père de toutes les fois où le Père Migliorini (que je n’avais pas connu à temps) l’avait prié de tout arrêter, mais le “chevalier” Pisani répondait toujours : “Cette interdiction vous concerne, vous les religieux, mais pas moi qui suis laïc.”
Moi non plus, je n’avais pas ce genre d’appréhension. Je connaissais les certificats laissés par d’illustres personnalités et je savais que le Pape lui-même était favorable à l’Œuvre. Le travail de typographie avançait sans crainte ; il était long et onéreux, de sorte que nos préoccupations étaient d’une autre nature.

A l’imprimerie, nul n’avait conscience de la taille de l’Œuvre : les fascicules dactylographiés ne nous avaient pas été remis tous ensemble, ils nous étaient donnés par petits paquets au fur et à mesure que la composition progressait sur la linotype. Voilà pourquoi nous pensions publier l’Œuvre en trois volumes, qui devinrent quatre. Mais ils étaient encore trop gros et disgracieux.
Tous nos contacts de travail étaient avec le Père Berti : de notre côté, il était tacitement accepté qu’il pouvait agir au nom de Maria Valtorta, avec laquelle nous avions, de temps en temps, un échange de lettres courtois.
Je dois dire, à ce sujet, que je n’avais pas pensé un instant aller faire la connaissance de la “demoiselle”, car j’avais d’elle la même conception que, dans les Écrits, elle dit avoir d’elle-même : l’instrument, le porte-plume du Seigneur, rien. Cette idée s’était emparée de moi à l’instant même où j’avais découvert l’Œuvre. En outre, comme je l’ai déjà mentionné, le Père Berti parlait de Maria Valtorta d’une manière qui ne la rendait guère sympathique. C’est seulement à la lecture de l’Autobiographie, quelques années plus tard, que j’ai découvert la riche personnalité de l’écrivain et compris que son anéantissement dans le Seigneur n’était pas le cheminement naturel d’une femme pieuse, mais une conquête héroïque de son âme.

Bien des facteurs concouraient à nous faire considérer le Père Berti, non comme un simple intermédiaire mais comme un délégué à part entière. Et c’était un plaisir de collaborer avec lui : intelligent, cultivé, il était prêt à affronter toutes les situations et à rencontrer n’importe qui avec le plus grand naturel.


La mise à l’Index

Le soir de la vigile de l’Epiphanie 1960, je me rendis à une petite fête entre étudiants (il allait avoir 25 ans) et je rentrai tard.
Le lendemain matin, on m’avertit que le Père Berti m’avait appelé au téléphone, et que je devais le joindre aussitôt. C’est ce que je fis. Il me demanda si je souffrais du cœur. Je le rassurai, mais il me semblait étrange qu’on puisse poser une telle question à un jeune de vingt-cinq ans. Puis il m’annonça la nouvelle : l’Œuvre était mise à l’Index…
Je le rapportai avec tout le tact voulu à mon père.
Au début de l’après-midi, sans prononcer un mot, il voulut m’accompagner à l’arrêt de bus pour Rome, où j’allais rencontrer le Père Berti à l’hôpital San Gallicano. Ce fut notre premier rendez-vous clandestin. Au moment où je m’apprêtais à monter dans le car, mon père me lança : « Dis au Père Berti que nous allons continuer. »
Je le trouvai assis, en méditation, sur un banc de la chapelle de l’hôpital, déserte et plongée dans l’obscurité d’un soir d’hiver. Nous passâmes dans la minuscule sacristie pour parler. Il était navré. Je lui épargnai de me donner tous les détails car, à peine arrivé à Rome, j’avais acheté L’Osservatore Romano et, chemin faisant, j’avais parcouru le texte du décret en première page ainsi que l’article qui détaillait les raisons de la condamnation.

Le Père Berti considérait la situation comme extrêmement grave. J’avais l’impression qu’il en sentait le poids même physiquement. Et pourtant, il pensait déjà à ce qu’il convenait de faire, à représenter l’Œuvre dans une édition renouvelée (en vérité, nous en avions déjà le projet), et surtout il commença à établir une stratégie faite de rencontres secrètes et de paroles d’ordre, comme s’il fallait fuir une condamnation au bûcher imminente. Son visage s’illumina lorsque je lui transmis le message de mon père.


Préparation de la seconde édition

Le Père Berti me donna une grande preuve de confiance quand il me permit de recueillir le texte imprimé de l’Œuvre (dans les quatre gros et disgracieux volumes imprimés à partir d’une copie dactylographiée) avec les cahiers manuscrits de Maria Valtorta, en vue d’une nouvelle édition à publier en dix volumes. Le mouvement des remises et des restitutions de ces précieux documents étaient notés chaque fois sur un cahier. Le soin mis pour la manipulation des cahiers manuscrits était toujours extrême, de ma part comme de la sienne. Ils restaient à Viareggio, dans l’armoire qui faisait face au lit de Maria dans sa chambre.
Si les recueillir relevait de ma compétence exclusive, au point que j’allais en devenir le seul spécialiste, il y avait un autre travail que le Père Berti et moi devions faire de concert. Il s’agissait d’examiner toutes les annotations autographes apportées par Maria Valtorta sur l’une des copies dactylographiées de l’Œuvre, pour reprendre celles qui, selon un critère préétabli, doivent entrer dans l’apparat critique de la nouvelle édition.

Pendant une longue période, nous consacrions nos dimanches à cette tâche, en nous réfugiant dans le vieil hôpital San Gallicano, au cœur du Trastevere.
François-Michel
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Sam 25 Mar - 9:48
EXTRAITS DE L'ATTESTATION SOUS SERMENT DU PERE BERTI


6. Publication de la première édition de la vie de Jésus, intitulée "Le Poème de l’Homme-Dieu".
En attendant, les mois passaient et le Père. Gabriel M. Roschini, OSM, consultant auprès du Saint-Office, qui connaissait Maria Valtorta et était un admirateur de ses écrits mystiques, déclarait avec insistance au Père Berti : "Allez à la maison d'édition Pisani !"
Comme entre-temps le P. Roschini avait été nommé au Saint-Office, le Père Berti pensa que le Dicastère était devenu favorable à la publication [du Poème].
Aussi, alla-t-il un jour à Isola del Liri, dans la province de Frosinone, où il rencontra M. Michele Pisani, propriétaire de la maison d'édition, qui, après s’être rapidement familiarisé avec Maria Valtorta, à qui il rendit visite, et avec ses écrits, décida de les imprimer.
Le P. Berti craignait le Saint-Office. Maria Valtorta en était terrifiée et ne voulait pas prêter les documents dactylographiés et donner l’autorisation de les imprimer. Mais elle décida ensuite de conclure un contrat type avec Michael Pisani, qui déclara, une fois de plus, qu’il n’avait aucun doute sur le succès de l’œuvre, encouragés en cela par ses amis.
La première édition de la vie de Jésus sortit ainsi, intitulée, dans l'intervalle, "Le Poème de l'Homme-Dieu", mais sans aucunes notes [théologiques], sans aucune introduction, avec une typographie modeste, et en quatre volumes trop volumineux. Mais tout cela fut publié en 1959.


7. Mise à l’Index des livres prohibés.
Mais le Saint-Office n'avait pas oublié son commandement : l'interdiction et la menace prononcée en 1949. Et le 6 Janvier 1960, le Saint-Office mis la première édition du "Poème" ... à l'Index des livres prohibés.
L'Osservatore Romano, dans un article du jour, justifiait la condamnation précitée, non pas pour des erreurs doctrinales, mais pour le délit de désobéissance. Mais en vérité, il n'y avait aucune désobéissance, puisque le pape Pie XII, en 1948, avait dit : "Publiez [l’œuvre] ", et que seul le Bureau du Saint Office, à qui elle avait été soumise, avait étrangement interdit sa publication.
Cela étant, la première édition se propagea, fut appréciée, et de nombreux lecteurs y sentaient la main de Dieu.


8. Seconde édition du "Poème de l’Homme-Dieu".
M. Michele Pisani ne fut pas impressionné par la mise à l’Index de la vie de Jésus précitée. Mais se sentant quelque peu vieilli et souffrant, il confia la tâche de publier les écrits de Maria Valtorta à son fils, le Dottore Emilio Pisani, un juriste, à ce moment-là dans la fleur de l’âge.
C'est alors que les éditions Pisani, avec une confiance totale en l'aide de Dieu et dans l'avenir, conçut et décida la publication d’une deuxième édition du poème, avec une meilleure couverture, un meilleur papier, une typographie plus moderne et plus claire, et dans des volumes moins épais. En outre, le Dr Emilio demandait au Père Berti de fournir pour la nouvelle édition, des notes explicatives sur les passages les plus difficiles, et pour souligner les fondements bibliques de l'Œuvre. L'édition fut aussi illustrée par Lorenzo Ferri, sous la direction personnelle de Maria Valtorta.
Ainsi, cette œuvre sur l'Évangile, en dix beaux volumes, muni d'une introduction et de notes, sortit de manière attrayante pour tous.

Le Père Gabriel M. Roschini, mentionné précédemment, consulteur du Saint-Office, répétait à l’envi qu'une telle nouvelle édition ne pouvait plus être considérée comme mise à l’Index, puisque totalement renouvelée, conforme en tout à l'original, et qu’elle fournissait des notes qui supprimaient la moindre ambiguïté et démontraient l'orthodoxie de l'ouvrage.
Gabriel
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Sam 25 Mar - 15:07
Bonjour à tous,

Merci à @Emmanuel et à @François-Michel pour leur réponse.

A la lecture du message de François-Michel, je comprends mieux pourquoi les premières éditions de l'Oeuvre ont été publiées en 10 volumes. Mais les contextes religieux et économiques qui étaient valables dans les années 60, ne le sont plus actuellement. Lors de la sortie de la nouvelle traduction, l'éditeur aurait du publier l'Oeuvre en 3 volumes comme demandé par Jésus Christ. Une édition en 3 volumes n'empêchait pas une édition en 10 volumes.

Il me semble aussi (de mémoire et sous réserve) que Notre Seigneur Jésus Christ demanda que l'on ne retranche ni n'ajoute quoi que ce soit à l'Oeuvre. Or les éditions abrégées font le contraire. Lorsque le Christ s'adressait à la foule, celle-ci était composée de vieillards, de personnes adultes et de plus jeunes mais aussi d'adolescents et d'enfants, il ne donnait pas une version "abrégée" de sa pensée mais l'adaptait en fonction de son auditoire, ce qui n'est pas la même chose. Avec les version abrégées, c'est comme si on amputait le Verbe de Dieu de sa propre parole et que le texte originel n'aurait pas pu être compris par toutes les personnes, jeunes et moins jeunes, en âge de raisonnement.

Lorsque l'on examine le raisonnement des plus jeunes dans l'Oeuvre, on reste confondu de tant de compréhension et de pertinence de leur part dans la parole de Jésus Christ. Compréhension et pertinence bien supérieures aux théologiens modernes. Serait-ce que les jeunes d'aujourd'hui seraient moins intelligents (alors qu'ils sont scolarisés) par rapport à ceux vivant à l'époque du Christ ?
André
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Dim 26 Mar - 16:24
Bonjour @Gabriel ,

Vos remarques concernant les enfants ne manquent pas de pertinence, cependant :

- 1 ) L'ordre du Christ a été scrupuleusement respecté : son Oeuvre a été publiée sans aucune déformation, et si un jeune enfant a déjà la capacité intellectuelle de lire le texte original, il convient que ses parents s'en rendent compte et le lui donne à lire.

2 ) Pourtant, il n'y a pas besoin d'être un grand psychologue pour comprendre que les petits ont besoin d'histoires courtes et peu complexe : il suffit de lire les livres "pour enfants" pour s'en rendre compte. Ce sont bien souvent les parents qui leur lisent, l'enfant sur les genoux, le soir avant de se coucher. Or un enfant a une puissance de concentration beaucoup moindre qu'un adulte, qui peut, lui, lire pendant des heures avec un peu d'entraînement et de volonté. Alors que le temps accordé au récit d'une histoire à un enfant est court, et sa capacité à entendre de longues descriptions est moindre. ( cf "Marlaguette" , "Cendrillon", "les animaux qui cherchaient l'été" et tant d'autres contes de fées ).

L'inverse est totalement vrai : par exemple, mon père a récemment complété sa collection de livres "la pléiade" ( malheureusement il ne lit pas MV ), mais cela ne lui viendrait pas à l'esprit de lire "Marlaguette" en album du père Castor Flamarion, après le repas du dimanche midi ! C'est trop simple pour lui, inadapté pour un adulte. C'est un conte........ : POUR ENFANTS. 

3 ) Lorsque le Christ était là en Personne, comme il y a 2000 ans, sa Présence suffisait à captiver tous le monde, grands et petits, sans qu'Il y ait besoin de passer par le support du livre lu, principal obstacle pour les très jeunes ( je reste dans la généralité, et ne cherche pas à contester la possibilité d'exceptions ! ) . La beauté et la majesté de son apparence, la bonté et la douceur infinie de son regard, le timbre de sa voix pouvait compenser par leur pouvoir de fascination le caractère ardu de la longueur de ses discours pour le jeune public. 

Il y a en effet une très nette différence entre :
- assister à un "spectacle" son et lumière, en réel
- et lire un livre volumineux plein de descriptions parfois longues ( et belles ! ).

4 ) Le fait d'avoir fait un résumé de l'EMV n'est pas un phénomène nouveau : vous avez tout plein de livres sur la Bible destinés aux enfants, simplifiant volontairement les textes pour les rendre plus accessibles aux jeunes esprits, et éviter qu'ils se découragent face à un volume énorme de lecture.

Et vous noterez également que les 4 Evangiles sont bien UN RÉSUMÉ de la Vie du Christ ! Donc : rien de bien nouveau.

5 ) Là où il me semble bien que vous avez raison : c'est qu'il serait vraiment dommage qu'un enfant en reste trop longtemps, des années durant, à la seule réduction du texte de l'EMV adapté pour les petits ! Mais, à y bien penser : si Jeannette a déjà lu toute seule, comme une grande fille, la version simplifiée ( qu'elle fierté ! ), elle reconnaîtra d'autant plus facilement l'histoire que sa maman lui raconte dans le gros livre : en connaissant déjà la trame principale, elle arrivera sûrement d'autant mieux à se concentrer pour écouter les descriptions, qui autrement auraient peut-être été par moment un peu ardu pour sa jeune intelligence ?

6 ) Par contre, lâchez des enfants dans un parc verdoyant, ou emmenez-les à la montagne : ils n'auront pas besoin qu'on leur décrive le paysage pour savoir l'apprécier à sa juste valeur ! Ni besoin qu'on leur souffle quoi dire, pour pepiller gaiement les uns avec les autres, de manière tout aussi vivante que dans l'EMV ! 

7 ) Vous avez tout à fait le droit de ne pas être à 100% d'accord avec moi. C'est cependant mon humble avis, et je le partage Smile

Bien à vous en Christ +

André
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Lun 27 Mar - 8:54
Bonjour @André,

Tu as de sages réflexions, je crois qu'elles sont justes. Les remarques du Seigneur auxquelles @Gabriel fait référence visaient, je crois, à ce que l'Oeuvre ne soit pas défigurée, en particulier à l'époque où l'on recherchait l'approbation de l'Église et où la circulation d'extraits isolés pouvait nuire.

Mais je crois que la remarque du Seigneur était voulue aussi pour aujourd'hui, en ce sens que l'Oeuvre, pour être bien reçue, assimilée et comprise, doit conserver sont intégrité, on ne doit pas chercher à l'altérer au gré des idées "humaines" face à la Sagesse divine qui se révèle. C'est aussi en ce sens qu'a parlé Pie XII, et ainsi, on a toujours conservé l'intégrité de l'Oeuvre.

Pour les versions abrégées pour enfants, il est très clairement dit qu'il s'agit d'une adaptation et non de l'Oeuvre originale elle-même, et ainsi, et en prenant en compte les réflexions que tu as faites toi-même, il me semble que l'esprit de ce qui était demandé par le Seigneur est respecté.

Je suis cependant d'accord avec toi sur l'autre sujet que tu as soulevé, @Gabriel.

Si le Seigneur souhaitait que l'Oeuvre soit diffusée "au maximum en trois volumes", c'était certainement pour des raisons très importantes que nous ne pouvons pas toutes saisir.

On peut penser, face à cette consigne claire du Seigneur, qu'une telle diffusion serait bénéfique pour les âmes dans leur accueil et leur compréhension de l'Oeuvre.

De nombreuses grâces sont toujours rattachées lorsque l'on s'efforce à faire la Volonté de Dieu, même sans connaître toutes les raisons qui motivent ces demandes du Seigneur.

Lui semble avoir béni la diffusion de l'Oeuvre en dix tomes vu les difficultés de l'époque, mais oui, aujourd'hui, avec le "papier Bible" davantage accessible, pourquoi ne pas envisager une troisième édition "trilogique", en trois tomes?

Je suis certain que de nombreuses grâces en découleraient de par le désir de suivre cette demande du Seigneur, et que beaucoup apprécieraient cette possibilité de pouvoir transporter, lire et partager cette Oeuvre de façon plus simple et plus aisée à l'aide d'un nombre fortement réduit de volumes nécessaires.

Évidemment, ces décisions ne sont pas entre nos mains, et ceux qui les prennent cherchent certainement aussi en toutes choses la Volonté de Dieu dans les décisions qu'ils prennent, cela, je n'en doute pas.

Prions afin de les soutenir dans leur apostolat.

Amicalement,

Emmanuel
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Lun 27 Mar - 10:02
Bonjour à tous,

Le Missel Laudate Grégorien des fidèles Latin-Français (édité en 2021 par la communauté Saint Martin (de notre Cher Dom Guillaume Chevallier ?) au lien :



(voir photo) fait 2398 pages, admettons 2400 pages (l'EMV fait environ 5000 pages) pour un prix de vente de 45 euros.

Ce missel est très beau et tiend dans la main, même pour un enfant de 12 ans. 

En 2 volumes, donc, l'affaire serait "pliée" pour 2 X 45 euros soit 90 euros au lieu des 220 euros actuellement ...

Bien sûr, pour obéir à Notre Seigneur, il faudra composer 3 volumes, donc ce sera un peu plus cher, mais restera beaucoup plus compétitif que l'édition actuelle. Mais la qualité est au rendez-vous et même supérieure selon moi. 

Ceux qui possèdent cette édition du Laudate de 2021 pourront confirmer que c'est un bel ouvrage dont la forme siérait parfaitement à une nouvelle édition de l'EMV.
Gabriel
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Lun 27 Mar - 14:28
Bonjour à tous,

L'exemple donné par @Jean-Yves est très pertinent.
Si l'éditeur songe à ce projet, qu'il n'oublie pas d'insérer plus index (noms propres et thématiques), des cartes permettant de suivre les différents voyages du Christ et des Apôtres, un concordance avec les Evangiles, de notes en bas de pages comme l'édition italienne afin de souligner les découvertes scientifiques et archéologiques grâce aux précisions de l'Oeuvre et aussi théologiques bien sûr.

Même à 65 € le volume (à ce prix j'inclus toutes les annexes) cela fera 195 € au total pour une belle édition, plus solide que la version brochée avec le plaisir d'avoir un outil pour la recherche spirituelle et plus pratique à transporter.

Quant à l'adaptation de l'Oeuvre pour la jeunesse, je dirais qu'elle n'était pas nécessaire. il suffit de voir l'engouement des jeunes pour la lecture d'Harry Potter, par exemple, dont la saga fait 4224 pages, selon Scholastic, soit un peu moins que l'Oeuvre. C'est juste une comparaison en nombre de pages...

Adapter l'Oeuvre pour la jeunesse, c'est comme donner de l'eau tiède et du pain sec pour un repas. Chaque mot, chaque détail ont leur importance (les découvertes scientifiques grâce à la précision des descriptions le prouve). Ainsi cette petite fleur qui frappe, grâce au vent, contre la pierre du tombeau du Christ, remarquée par Maria Valtorta, a son importance. Lorsque l'on regarde une fleur on aura une pensée pour la Passion et la mise au tombeau du Christ.

L'Homme ne peut pas faire mieux que le Verbe de Dieu or sous le prétexte de diffusion pour la jeunesse, ils ont osé. Mais l'Oeuvre est aussi la marque du Saint Esprit, c'est l'Amour de l'Amour qui a permis que l'Oeuvre puisse être transmise au monde. Or adapter l'Oeuvre c'est comme adapter le Nouveau Testament. Avec le risque que cela comporte de mauvaises interprétations de la Parole Divine. Pour finir, Jésus Christ n'a jamais dit que l'on pouvait adapter l'Oeuvre pour la jeunesse. L'esprit Saint peut, s'il le veut, aider à la compréhension des textes, que se soit pour les jeunes et les moins jeunes.

Pour conclure, en 2016 j'ai envoyé cette demande à Bruno Perrinet, il m'a fait cette réponse laconique de : "m'adresser à d.fiorletta de mariavaltorta.com."
Vous remarquerez que depuis 2016 rien n'a été fait dans le sens de la demande de Jésus Christ.
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Mar 28 Mar - 2:16
Bonjour @Gabriel,

Gabriel a écrit:Pour conclure, en 2016 j'ai envoyé cette demande à Bruno Perrinet, il m'a fait cette réponse laconique de : "m'adresser à d.fiorletta de mariavaltorta.com."
Vous remarquerez que depuis 2016 rien n'a été fait dans le sens de la demande de Jésus Christ.
Avez-vous fait cette démarche que vous a proposée Bruno?

Car en effet, c'est le CEV (Centro Editoriale Valtortiano) qui est responsable de la publication de l'Oeuvre, et non Rassemblement à son image, qui est une maison d'édition indépendante qui n'en fait "que" la promotion et publie certaines oeuvres "annexes" d'analyse, etc.

Amicalement,

Emmanuel
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Mar 28 Mar - 13:38
@Emmanuel

Il me semble que oui. Mais j'ai été déçu de la réaction de Bruno Perrinet qui aurait eu beaucoup plus de poids que moi pour transmettre cette demande.

Bien à vous.
André
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Mar 28 Mar - 18:27
Bonjour à tous,

Effectivement, si seulement l'EMV existait en trois tomes de La Pléiade, qu'est-ce que cela changerait ? Tout ce qu'ont déjà signalé avec justesse Jean-Yves et Gabriel, et je rajoute ceci :

mon paternel finirait par lire l'Oeuvre, pour peu qu'on lui offre. Il est passionné de lecture et se plonge dans un de ses livres La Pléiade avec autant d'antrain qu'un ours dans une ruche pleine de miel !
Cela aurait peut-être suffit à vaincre ses résistances. Actuellement : c'est peine perdue.

Et on pourrait m'objecter : "Oui, mais tout ça pour gagner UNE personne ? " Sauf que si mon vénérable paternel se mettait à lire MV : mes frères et sœurs s'y mettraient aussi pour quelques-uns, et peut-être aussi leurs enfants ? Si lui s'y mettait : peut-être cela aurait-il aussi le pouvoir de convaincre mon cher ami "dom Peyramal", prêtre de la fraternité Saint Martin difficile à convaincre et qui était collègue de notre Cher Dom Guillaume Chevallier ?
Bref : cela toucherait certainement un tout nouveau et nombreux public.

@Gabriel :
Où est-ce qu'il est demandé d'adapter les saintes Ecritures Bibliques pour les enfants ? Nul par explicitement, il me semble... Et pourtant : est-ce particulièrement mal de l'avoir fait ? J'ose m'avancer à répondre : non. C'est au contraire un grand bien, Harry Potter ou pas ( que vient faire d'ailleurs un magicien dans cette conversation ? Que le vent lui souffle au derrière,  à cette adepte rose-croix, auteur de livres dévoyés pervertissant les jeunes ! )

Gabriel, avez-vous eu la chance d'avoir des parents qui vous racontaient des histoires, qui vous ont patiemment, PAS À PAS, initié à la lecture ? Moi, oui. Et je me souviens parfaitement de mon parcours. D'abord, de petits contes bien simples, bien jolis, bien emmagazinables dans une toute jeune mémoire, et que mes frères et sœurs et moi-même finissions par connaître par cœur, et cela nous faisait un bien fou. L'enfant a en effet besoin d'entendre et réentendre souvent les mêmes choses, cela le rassure, l'entraîne, l'aide à construire sa petite personnalité qui grandira ensuite.

Mais nous sommes il me semble dans un dialogue de sourds : vous nous parlez du magicien ( et comme s'il n'existait rien avant ça ! ) que lisent les jeunes ados de 12-13 ans et plus, et moi : je vous parle ici DES ENFANTS, des petits, de ceux qui apprennent à lire, qui ont encore une lecture mal assurée ou tout juste, bref : ce jeune public qui de mon temps, ne tardait pas à se régaler de la Bibliothèque Rose, des ouvrages de la contesse de Segur en particulier.

Pourquoi faites-vous comme si ces tout-petits n'existaient pas ? N'y a-t-il que les pré-ados et les ados qui soient "dignes de lire" ??

ET POURQUOI LES JEUNES FINISSENT SOUVENT PAR SE REPAÎTRE DES AVENTURES DU MAGICIEN ? Peut-être bien parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'apprendre à lire à l'aide de livres stimulant leur envie d'en savoir plus sur Jésus à travers l'EMV ? Car oui, puisque nous en sommes aux truismes : avant de lire "haro - panthère", il a fallu D'ABORD APPRENDRE à lire avec des outils spécifiques pour enfants.

J'ai toujours retenu un truc qui m'a semblé plutôt "vachement important" : c'est cette phrase, au cœur des Evangiles, qui sont d'après Jésus Lui-même comme une sorte de résumé de toute la loi :
"Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous même pour eux." 

Or cela est vrai, même quand ces fameux "autres" sont de petits enfants ! Et personnellement, COMBIEN j'aurais aimé qu'on m'adapte l'EMV rien que pour ma jeune intelligence lorsque je débutais comme apprenti lecteur ? COMBIEN j'aurais lu ( ou plutôt dévoré ! ) cette lecture, alors que jamais je n'ai réussi à devenir un adepte des "J'aime lire", dont ni le nom ni les histoires ne m'inspiraient ? 

Désolé, absolument désolé, mais lorsqu'on en est à l'âge de lire des "J'aime lire" , on n'en est pas à l'âge de lire l'EMV, CE QUI N'EST POURTANT EN RIEN DÉFENDU ! 

Et donc : pardon, mais je trouve que vous avez tort, Gabriel. Jésus demande bien, et même NOIR SUR BLANC, cette adaptation pour les tout-petits et les ados, lorsqu'il rappelle que toute la loi consiste à faire aux autres tout ce que vous voudriez qu'ils fassent pour vous.

Car je ne vois pas que ce soit "aux enfants de se débrouiller, s'ils ont besoin d'une adaptation, ils n'ont qu'à se la faire eux-mêmes", non. C'est aux adultes, faut-il le rappeler, que cette tâche incombe : et ils s'en acquittent le plus souvent avec bonheur. 

Grâce à votre message, j'ouvre de nouveau le tome 6 de l'adaptation de Luc Borza, et je suis charmé par la qualité et la simplicité du texte : tout ce qu'un "J'aime lire" n'est pas, tout ce qui lui manque, cette petite adaptation le possède, pour satisfaire l'appétit de nos plus jeunes lecteurs.

Si nous, nous oublions facilement l'Évangile car nous n'en sommes pas l'auteur et ne le pratiquons presque pas, Jésus, Lui, ne saurait l'oublier, et ne saurait oublier de récompenser sans mesure ceux qui le mettent en pratique :

" Tout ce que vous aurez fait à l'un de ces tout-petits qui croient en Moi, c'est à Moi que vous l'aurez fait."

"Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous même pour eux." 

" Aime ton prochain comme toi-même" 

"Si vous ne redevenez pas comme un petit enfant, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux".
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