Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
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François
Matthieu
François-Michel
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Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Ven 14 Juil - 23:57
Les sujets sur le Purgatoire, le Paradis ou l'Enfer, entrainent toujours chez moi une question qui n'est pas claire :
D'autres iront directement en Paradis, selon leurs mérites, ou directement en Enfer, selon leur choix.
Ce jugement de Dieu est souverain et définitif.
Dans ce cas que vient faire le jugement dernier. Peut-il modifier le jugement particulier ? Si non pourquoi existe-t-il ? Je sais que j'hériterais d'un corps glorieux et que la vision béatifique du Paradis se transformera en vie avec Dieu dans la "Jérusalem céleste". Mais pourquoi y aurait-il un jugement dernier si les hommes ont déjà été jugés ? Et de quelle nature est-il concernant chacun de nous ?
Il y a quelque chose que je ne saisis pas encore.
LE JUGEMENT PARTICULIER ET LE JUGEMENT DERNIER
En effet, à ma mort, je passerai en jugement particulier et - probablement - je subirais une période de purification au Purgatoire avant de rejoindre le Paradis.D'autres iront directement en Paradis, selon leurs mérites, ou directement en Enfer, selon leur choix.
Ce jugement de Dieu est souverain et définitif.
Dans ce cas que vient faire le jugement dernier. Peut-il modifier le jugement particulier ? Si non pourquoi existe-t-il ? Je sais que j'hériterais d'un corps glorieux et que la vision béatifique du Paradis se transformera en vie avec Dieu dans la "Jérusalem céleste". Mais pourquoi y aurait-il un jugement dernier si les hommes ont déjà été jugés ? Et de quelle nature est-il concernant chacun de nous ?
Il y a quelque chose que je ne saisis pas encore.
- EmmanuelAdministrateur
- Messages : 428
Date d'inscription : 24/04/2021
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Sam 15 Juil - 5:53
Bonjour @François-Michel,
Ma compréhension est que le Jugement dernier possède une grande dimension eschatologique.
L'Histoire de l'humanité, d'Adam et Ève jusqu'au Jugement dernier, a été vue et supervisée par Dieu de toute éternité. C'est une forme de petite "pièce de théâtre" spirituelle, si je puis utiliser cette expression, une grande Histoire passant du Paradis terrestre à l'ère d'Abraham et de Moïse, puis à celle de la Rédemption et des premiers chrétiens, jusqu'à l'ère particulière qui viendra puis à la fin du monde. Cette grande Histoire doit avoir elle aussi, comme toute chose, sa conclusion.
Ainsi, si au Jugement particulier chaque âme est jugée pour l'histoire de sa vie qui l'a conduite au salut ou à la perdition, de la même manière, au Jugement dernier, c'est l'Humanité toute entière en tant que "corps" qui doit être jugée, c'est la conclusion finale de la grande Histoire de l'humanité qui doit être accomplie solennellement.
Tout sera révélé aux yeux de tous, tout ce qui est voilé ne le sera plus, et la Victoire finale du Christ et de ses élus sera manifestée de manière solennelle.
Sur le plan personnel, en effet, nous sommes déjà jugés, mais on pourrait faire un parallèle, peut-être, avec un groupe d'étudiants qui terminent leur cheminement universitaire avec leurs derniers examens, leurs dernières épreuves. Ils reçoivent ensuite leur note leur révélant s'ils ont réussi et obtenu leur diplome. Ce résultat communiqué individuellement est en soit suffisant, mais néanmoins, généralement, chaque université organise également une cérémonie souvent grandiose de "remise des diplômes" où cette réussite est officialisée pour tous et devant tous.
Il me semble que c'est le rôle que jouera d'une certaine façon le Jugement dernier, qui officialisera pour tous, avec tous et devant tous les jugements particuliers de chacun ainsi que la conclusion de la grande Histoire de l'humanité.
C'est l'impression que j'ai, du moins, en réfléchissant à ce que représente le Jugement dernier.
Amicalement,
Emmanuel
Ma compréhension est que le Jugement dernier possède une grande dimension eschatologique.
L'Histoire de l'humanité, d'Adam et Ève jusqu'au Jugement dernier, a été vue et supervisée par Dieu de toute éternité. C'est une forme de petite "pièce de théâtre" spirituelle, si je puis utiliser cette expression, une grande Histoire passant du Paradis terrestre à l'ère d'Abraham et de Moïse, puis à celle de la Rédemption et des premiers chrétiens, jusqu'à l'ère particulière qui viendra puis à la fin du monde. Cette grande Histoire doit avoir elle aussi, comme toute chose, sa conclusion.
Ainsi, si au Jugement particulier chaque âme est jugée pour l'histoire de sa vie qui l'a conduite au salut ou à la perdition, de la même manière, au Jugement dernier, c'est l'Humanité toute entière en tant que "corps" qui doit être jugée, c'est la conclusion finale de la grande Histoire de l'humanité qui doit être accomplie solennellement.
Tout sera révélé aux yeux de tous, tout ce qui est voilé ne le sera plus, et la Victoire finale du Christ et de ses élus sera manifestée de manière solennelle.
Sur le plan personnel, en effet, nous sommes déjà jugés, mais on pourrait faire un parallèle, peut-être, avec un groupe d'étudiants qui terminent leur cheminement universitaire avec leurs derniers examens, leurs dernières épreuves. Ils reçoivent ensuite leur note leur révélant s'ils ont réussi et obtenu leur diplome. Ce résultat communiqué individuellement est en soit suffisant, mais néanmoins, généralement, chaque université organise également une cérémonie souvent grandiose de "remise des diplômes" où cette réussite est officialisée pour tous et devant tous.
Il me semble que c'est le rôle que jouera d'une certaine façon le Jugement dernier, qui officialisera pour tous, avec tous et devant tous les jugements particuliers de chacun ainsi que la conclusion de la grande Histoire de l'humanité.
C'est l'impression que j'ai, du moins, en réfléchissant à ce que représente le Jugement dernier.
Amicalement,
Emmanuel
- Matthieu
- Messages : 52
Date d'inscription : 30/08/2023
Jugement particulier et général
Mar 17 Oct - 20:40
Bonsoir à vous,
j'ai une petite question en lien avec le jugement général.
Concernant le jugement particulier,
il me semble que j'ai bien compris ce que c'est. Il y a trois cas possible :
- 1er : la personne meurt en état de sainteté ou au moins en ayant déjà expié toutes ses fautes, elle va directement au Paradis ;
- 2ieme : la personne a la foi et la Charité pour Dieu et son prochain, le Paradis lui est promis mais il doit finir d'expier certains de ses péchés. Il passe alors par le Purgatoire ;
- 3eme : la personne rejette Dieu et/ou n'est pas Charitable, ne suit pas les commandements de Dieu en pleine conscience et de manière délibéré (péché mortel), cette personne va en enfer.
Disons que ces trois personnes sont mortes bien avant la fin du monde. Donc ces trois personnes sont entrées sans leur corps ressuscités dans leurs lieux respectifs.
Lorsqu'aura lieu le jugement général, les trois personnes sortiront de leur lieu où ils se trouvent pour le jugement général c'est cela ? Il se passera sur Terre le jugement général ou ailleurs ?
Et donc si je comprends bien, juste après le jugement général, il y a la résurrection des corps pour tous le monde (quelque soit le lieu où ils doivent aller) et suite à cette résurrection des corps, chacun retourne là où il était c'est ça ?
Voilà si vous voulez bien m'éclairer, je vois que ces points ne sont pas encore bien clairs pour moi.
Un grand merci par avance,
[info]Note de la modération.
Ce message a été joint à un fil qui existait déjà sur la question du jugement dernier. Merci![/info]
j'ai une petite question en lien avec le jugement général.
Concernant le jugement particulier,
il me semble que j'ai bien compris ce que c'est. Il y a trois cas possible :
- 1er : la personne meurt en état de sainteté ou au moins en ayant déjà expié toutes ses fautes, elle va directement au Paradis ;
- 2ieme : la personne a la foi et la Charité pour Dieu et son prochain, le Paradis lui est promis mais il doit finir d'expier certains de ses péchés. Il passe alors par le Purgatoire ;
- 3eme : la personne rejette Dieu et/ou n'est pas Charitable, ne suit pas les commandements de Dieu en pleine conscience et de manière délibéré (péché mortel), cette personne va en enfer.
Disons que ces trois personnes sont mortes bien avant la fin du monde. Donc ces trois personnes sont entrées sans leur corps ressuscités dans leurs lieux respectifs.
Lorsqu'aura lieu le jugement général, les trois personnes sortiront de leur lieu où ils se trouvent pour le jugement général c'est cela ? Il se passera sur Terre le jugement général ou ailleurs ?
Et donc si je comprends bien, juste après le jugement général, il y a la résurrection des corps pour tous le monde (quelque soit le lieu où ils doivent aller) et suite à cette résurrection des corps, chacun retourne là où il était c'est ça ?
Voilà si vous voulez bien m'éclairer, je vois que ces points ne sont pas encore bien clairs pour moi.
Un grand merci par avance,
[info]Note de la modération.
Ce message a été joint à un fil qui existait déjà sur la question du jugement dernier. Merci![/info]
- EmmanuelAdministrateur
- Messages : 428
Date d'inscription : 24/04/2021
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Mer 18 Oct - 13:56
Bonjour @Matthieu,
Oui, c'est bien cela.
Il se passera sur terre.
Il s'agit de cela mais dans l'ordre inverse. Les corps ressusciteront et les âmes seront réunies à leurs corps, puis, le jugement final aura lieu, suite à quoi chacun retournera de façon définitive avec son corps et son âme au Ciel ou en Enfer.
Maria Valtorta a d'ailleurs eu une vision de ce moment solennel. La voici :
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440129.htm#Terre
Je t'encourage à la lire. Suite à cette vision, il y a également un commentaire de Jésus sur ce sujet. Cela pourrait répondre, je crois, à plusieurs de tes questionnements.
Amicalement,
Emmanuel
Matthieu a écrit:Lorsqu'aura lieu le jugement général, les trois personnes sortiront de leur lieu où ils se trouvent pour le jugement général c'est cela ?
Oui, c'est bien cela.
Matthieu a écrit:Il se passera sur Terre le jugement général ou ailleurs ?
Il se passera sur terre.
Matthieu a écrit:Et donc si je comprends bien, juste après le jugement général, il y a la résurrection des corps pour tous le monde (quelque soit le lieu où ils doivent aller) et suite à cette résurrection des corps, chacun retourne là où il était c'est ça ?
Il s'agit de cela mais dans l'ordre inverse. Les corps ressusciteront et les âmes seront réunies à leurs corps, puis, le jugement final aura lieu, suite à quoi chacun retournera de façon définitive avec son corps et son âme au Ciel ou en Enfer.
Maria Valtorta a d'ailleurs eu une vision de ce moment solennel. La voici :
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440129.htm#Terre
Je t'encourage à la lire. Suite à cette vision, il y a également un commentaire de Jésus sur ce sujet. Cela pourrait répondre, je crois, à plusieurs de tes questionnements.
Amicalement,
Emmanuel
- Matthieu
- Messages : 52
Date d'inscription : 30/08/2023
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Mer 18 Oct - 14:36
Merci beaucoup @Emmanuel, ça répond tout à fait à mes questionnements.
La vision et la dictée complètent très bien tes retours.
Amicalement,
Matthieu
La vision et la dictée complètent très bien tes retours.
Amicalement,
Matthieu
- François
- Messages : 53
Date d'inscription : 06/05/2021
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Mer 25 Oct - 4:52
Pour compléter le sujet, voici un passage que je viens de lire en EMV 381, il s'agit d' une réponse de Jésus à un Essénien qui l'interrogeait sur la raison de la résurrection des corps.
EMV 381 :
"Mais l'âme... puisque la récompense la rendra bienheureuse, à quoi sert de faire ressusciter la matière ? Cela augmentera-t-il la joie des saints ?"
"Rien n'augmentera la joie qu'un saint aura quand il possédera Dieu. Ou plutôt une seule chose l'augmentera le Dernier Jour : celle de savoir que le péché n'existe plus. Mais ne te paraît-il pas juste que, comme en ce jour chair et âme ont été unies dans la lutte pour posséder le Ciel, qu'au Jour de l'éternité chair et âme soient unies pour jouir de la récompense ?
- Matthieu
- Messages : 52
Date d'inscription : 30/08/2023
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Mer 25 Oct - 16:09
Merci pour le complément !
- Ortho92
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Age : 69
Localisation : Nanterre.92
Saint intercesseur : Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Idéal : La Paix dans la communion des idées.
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Ven 17 Nov - 7:31
Bonjour je lis ce sujet à propos de la résurrection. Cela me pose questions. Déjà comment ressusciteront ceux qui ont été incinérés de leur propre choix comme cela se fait de nos jours vu les tarifs prohibitifs des enterrement ou involontairement je pense à tous ces martyrs du Peuple Juif et des autres qui ont été incinérés par les nazis durant la Shoah. Ou encore tous ces corps qui sont dispersés lorsque les tombes sont relevées ce qui est aussi habituel de nos jours, et les ossements jetés en fosse communes ou détruits.
@Emmanuel, vous répondez si j'ai bien compris en vous référant à l'Histoire Biblique. Celle de la Création du monde suivent le mythe de la Genèse ( ou "Béréshit") que les Juifs ont élaboré au cours de leur Histoire et déportation notamment celle de Babylone. Mais nous savons que le monde existe physiquement depuis plusieurs milliards d'années. Que des hominidés laissèrent il y a environ plus d'un million d'années. Que ces êtres se développèrent et évoluèrent tous les millénaires suivants jusqu'à aboutirent aux débuts de l'agriculture, puis de l'écriture jusqu'à nos jours. Comment les deux sont-ils conciliables? Maria Valtorta ne s'est-elle malgré son oeuvre admirable, au point de vue des connaissances reçues, "emprisonnée" si j'ose dire dans sa foi de Catholique Romaine du XX ème siècle de l'ère Chrétienne ?
Comment si résurrection il y a, comment ceux qui par leur foi propre d'une autre religion, d'une autre civilisation dans le présent ( les habitants des Nouvelles Hébrides par exemple ou dans le passé : les Sumériens ou les Égyptiens) sur quelle base pourraient-ils être jugés équitablement ? A moins que d'admettre des théories rejetées par l'Église des
sept Conciles comme la réincarnation ( qui est admise dans des Enseignements de la Kabbale Hébraïque, voir le Rav Adin STEINSALTZ)? J'ai , je dois dire du mal à comprendre la logique de ces Enseignements de Maria Valtorta. Même si je suis "scotché" comme on dit à la lecture des livres de l'Evangile tel qu'Il m'a été révélé ou des ouvrages de M. AULANIER ou M. JF LAVERE. Amicalement.
@Emmanuel, vous répondez si j'ai bien compris en vous référant à l'Histoire Biblique. Celle de la Création du monde suivent le mythe de la Genèse ( ou "Béréshit") que les Juifs ont élaboré au cours de leur Histoire et déportation notamment celle de Babylone. Mais nous savons que le monde existe physiquement depuis plusieurs milliards d'années. Que des hominidés laissèrent il y a environ plus d'un million d'années. Que ces êtres se développèrent et évoluèrent tous les millénaires suivants jusqu'à aboutirent aux débuts de l'agriculture, puis de l'écriture jusqu'à nos jours. Comment les deux sont-ils conciliables? Maria Valtorta ne s'est-elle malgré son oeuvre admirable, au point de vue des connaissances reçues, "emprisonnée" si j'ose dire dans sa foi de Catholique Romaine du XX ème siècle de l'ère Chrétienne ?
Comment si résurrection il y a, comment ceux qui par leur foi propre d'une autre religion, d'une autre civilisation dans le présent ( les habitants des Nouvelles Hébrides par exemple ou dans le passé : les Sumériens ou les Égyptiens) sur quelle base pourraient-ils être jugés équitablement ? A moins que d'admettre des théories rejetées par l'Église des
sept Conciles comme la réincarnation ( qui est admise dans des Enseignements de la Kabbale Hébraïque, voir le Rav Adin STEINSALTZ)? J'ai , je dois dire du mal à comprendre la logique de ces Enseignements de Maria Valtorta. Même si je suis "scotché" comme on dit à la lecture des livres de l'Evangile tel qu'Il m'a été révélé ou des ouvrages de M. AULANIER ou M. JF LAVERE. Amicalement.
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- Ortho92
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Idéal : La Paix dans la communion des idées.
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Ven 17 Nov - 7:35
Rectification: "des hominidés naissèrent".
_________________
- EmmanuelAdministrateur
- Messages : 428
Date d'inscription : 24/04/2021
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Ven 17 Nov - 9:59
Bonjour @Ortho92,
Je ne toucherai pas sur ce fil à la question des origines, de la théorie de l'évolution, etc., qui est un très large sujet qui a été abordé entre autres ici sur le forum :
https://mariavaltorta.forumactif.com/t158-evolution-et-darwin-selon-maria-valtorta#1335
Vous dites :
Maria Valtorta n'est pas l'auteure de l'Évangile tel qu'il m'a été révélé et ainsi, par elle-même, elle n'a pris aucune décision. Ce qui est également certain, c'est que la foi dans la résurrection de la chair n'est pas une croyance du XXe siècle, mais un enseignement infailliblement enseigné par l'Église catholique depuis deux mille ans. Aller à l'encontre de cet élément du Credo, c'est s'éloigner de la foi catholique.
Oui, des millions et des millions de corps d'êtres humains se sont décomposés et ne sont plus que poussière, désormais. Mais Dieu, le Tout-Puissant, ne serait pas si puissant s'il ne pouvait pas recomposer les corps des êtres humains décédés à partir de rien au moment de la résurrection de la chair.
Dans l'Oeuvre, Jésus affirme à quelques reprises que les âmes qui ne Lui auront pas appartenu sans faute de leur part seront jugées en fonction des Lois que Dieu grave dans chacun de nos coeurs.
En effet, sans connaître l'Enseignement parfait du Christ, chaque âme reçoit, dans son âme, la perception du bien et du mal. Elle comprend instinctivement que le mensonge, la trahison, le vol, la haine, etc. sont mal, et elle fait des choix libres face à cette connaissance.
Comme dans la parabole des talents, nous serons tous jugés selon ce que nous aurons reçu. Il sera davantage demandé à ceux qui auront reçu davantage, et nous faisons partie de ceux-ci, nous catholiques, qui devons porter beaucoup de fruit.
Dieu est juste, nous ne devons jamais l'oublier. Il ne serait pas juste de ne pas accorder à toute âme l'opportunité du salut, de même qu'il ne serait pas juste que les âmes soient jugées arbitrairement plutôt qu'en fonction des dons et des connaissances qui leur ont été données sur terre.
Ainsi, ce Jugement sera juste, parfaitement juste. C'est l'un des attributs de Dieu.
Au plaisir de vous lire prochainement sur le forum.
Amicalement,
Emmanuel
Je ne toucherai pas sur ce fil à la question des origines, de la théorie de l'évolution, etc., qui est un très large sujet qui a été abordé entre autres ici sur le forum :
https://mariavaltorta.forumactif.com/t158-evolution-et-darwin-selon-maria-valtorta#1335
Vous dites :
Ortho92 a écrit:Maria Valtorta ne s'est-elle malgré son oeuvre admirable, au point de vue des connaissances reçues, "emprisonnée" si j'ose dire dans sa foi de Catholique Romaine du XX ème siècle de l'ère Chrétienne ?
Maria Valtorta n'est pas l'auteure de l'Évangile tel qu'il m'a été révélé et ainsi, par elle-même, elle n'a pris aucune décision. Ce qui est également certain, c'est que la foi dans la résurrection de la chair n'est pas une croyance du XXe siècle, mais un enseignement infailliblement enseigné par l'Église catholique depuis deux mille ans. Aller à l'encontre de cet élément du Credo, c'est s'éloigner de la foi catholique.
Oui, des millions et des millions de corps d'êtres humains se sont décomposés et ne sont plus que poussière, désormais. Mais Dieu, le Tout-Puissant, ne serait pas si puissant s'il ne pouvait pas recomposer les corps des êtres humains décédés à partir de rien au moment de la résurrection de la chair.
Ortho92 a écrit:Comment si résurrection il y a, comment ceux qui par leur foi propre d'une autre religion, d'une autre civilisation dans le présent ( les habitants des Nouvelles Hébrides par exemple ou dans le passé : les Sumériens ou les Égyptiens) sur quelle base pourraient-ils être jugés équitablement ?
Dans l'Oeuvre, Jésus affirme à quelques reprises que les âmes qui ne Lui auront pas appartenu sans faute de leur part seront jugées en fonction des Lois que Dieu grave dans chacun de nos coeurs.
En effet, sans connaître l'Enseignement parfait du Christ, chaque âme reçoit, dans son âme, la perception du bien et du mal. Elle comprend instinctivement que le mensonge, la trahison, le vol, la haine, etc. sont mal, et elle fait des choix libres face à cette connaissance.
Comme dans la parabole des talents, nous serons tous jugés selon ce que nous aurons reçu. Il sera davantage demandé à ceux qui auront reçu davantage, et nous faisons partie de ceux-ci, nous catholiques, qui devons porter beaucoup de fruit.
Dieu est juste, nous ne devons jamais l'oublier. Il ne serait pas juste de ne pas accorder à toute âme l'opportunité du salut, de même qu'il ne serait pas juste que les âmes soient jugées arbitrairement plutôt qu'en fonction des dons et des connaissances qui leur ont été données sur terre.
Ainsi, ce Jugement sera juste, parfaitement juste. C'est l'un des attributs de Dieu.
Au plaisir de vous lire prochainement sur le forum.
Amicalement,
Emmanuel
- HélèneAdministratrice
- Messages : 308
Date d'inscription : 24/04/2021
Re: Quel est le sens du Jugement dernier? À quoi sert-il?
Ven 17 Nov - 13:22
Bonjour,
@Emmanuel a bien répondu.
En ce qui concerne la résurrection de la chair, et donc la résurrection des corps, c'est effectivement un point que nous devons croire, que nous promulguons dans le Credo.
Mais outre cela, il y a plusieurs passages où Jésus parle de la Résurrection de la Chair, dans l'EMV 444.5, dans l'EMV 534, dans la dictée du 29 janvier 1944...
L'essentiel, et ce qu'il faut se dire, c'est que rien n'est impossible à Dieu et qu'il peut tout : ce n'est donc pas du tout impossible qu'à son Commandement, nos corps se reconstituent, peu importe s'ils ont disparu et sont devenus poussière.
Même Luisa affirme dans le tome 1 du Livre du Ciel (page 89 car non daté) :
Et enfin, on peut lire la Résurrection de la Chair dans la vision suivante de Maria :
Concernant le salut de ceux qui ne sont pas croyants et qui n'ont pas connus le Christ, dans le passé, comme dans le présent, Jésus en parle beaucoup également.
Il en parle (notamment) dans l'EMV 444 et dans la leçon n°9.
En résumé : ceux qui ont mené une vie de juste, quelle que soient leurs religions, seront sauvés, s'il pratique l'amour et la justice.
Même les Egyptiens dans les temps anciens seront sauvés s'ils étaient bons.
Il est juste qu'il en soit ainsi, car Jésus étant l'Amour, il ne peut rejeter les âmes qui ont mener une vie droite et sincère, même sans connaître la Loi et la Parole divine.
En tout cas, ça fait beaucoup à lire, mais j'espère que ça vous aidera
Fraternellement,
Hélène
@Emmanuel a bien répondu.
En ce qui concerne la résurrection de la chair, et donc la résurrection des corps, c'est effectivement un point que nous devons croire, que nous promulguons dans le Credo.
Mais outre cela, il y a plusieurs passages où Jésus parle de la Résurrection de la Chair, dans l'EMV 444.5, dans l'EMV 534, dans la dictée du 29 janvier 1944...
L'essentiel, et ce qu'il faut se dire, c'est que rien n'est impossible à Dieu et qu'il peut tout : ce n'est donc pas du tout impossible qu'à son Commandement, nos corps se reconstituent, peu importe s'ils ont disparu et sont devenus poussière.
- EMV 444.5:
- La conception, la formation d'un nouvel être est la même partout sur la terre, quelle que soit la religion des habitants. Toutes les créatures naissent comme Abel et Caïn sont nés du sein d'Eve.
Et à cette égalité de conception, formation et manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la terre, correspond une autre égalité dans le Ciel : la création d'une âme à infuser dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal. L'âme l'accompagnera de sa création à sa mort, et survivra en attendant la résurrection générale pour s'unir alors de nouveau au corps ressuscité et obtenir avec lui sa récompense ou son châtiment, selon les actions accomplies pendant la vie terrestre.
- EMV 534:
- – Tu as dit que certains deviendront tout de suite glorieux au Ciel. Le Ciel n'est-il pas fermé ? Est-ce que les justes ne sont pas dans les limbes en attendant d'y entrer ?
– Effectivement : le Ciel est fermé, et il ne sera ouvert que par le Rédempteur. Mais son heure est venue. En vérité, je te dis que le jour de la Rédemption pointe déjà à l'orient et que sa clarté illuminera bientôt le monde. En vérité, je te dis qu'il n'y aura plus d'autre fête comme celle-ci, avant ce jour. En vérité, je te dis que déjà je force les portes, car je suis parvenu au sommet du mont de mon sacrifice… Déjà mon sacrifice presse sur les portes du Ciel, parce qu'il a commencé son œuvre. Quand il sera accompli — souviens-t'en, homme —, alors s'ouvriront les rideaux sacrés et les portes célestes. Car Jéovêh ne sera plus présent par sa gloire dans le Saint des Saints, et il sera inutile de mettre un voile entre l'Inconnaissable et les mortels. L'humanité qui nous a précédés et qui fut juste retournera à l'endroit qui lui était destiné, à la suite du Premier-né, déjà complet dans sa chair et dans son esprit, et avec ses frères dans le vêtement de lumière qu'ils porteront jusqu'au moment où leurs chairs seront appelées, elles aussi, à la jubilation. »
534.5 Jésus prend le même ton chantant particulier qu'un chef de synagogue ou qu'un rabbi qui répète les paroles bibliques ou les psaumes, et il poursuit :
« Il m'a dit : “ Prophétise sur ces ossements. Tu leur diras : ‘ Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur… Voici que je vais faire entrer en vous l'esprit, et vous vivrez. Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai pousser sur vous de la chair, je tendrai sur vous de la peau, je vous donnerai un esprit et vous vivrez, et vous saurez que je suis le Seigneur… Voici que j'ouvre vos tombeaux… Je vais vous faire remonter de vos tombeaux… Je mettrai en vous mon esprit et vous vivrez, et je vous installerai sur votre terre '. " »
Puis il reprend sa manière habituelle de parler, baisse les bras — qu'il avait tendus en avant —, et dit :
« Il y a deux résurrections de ce qui est desséché, mort à la vie. Elles se reflètent toutes les deux dans les paroles du prophète. La première, c'est la résurrection à la Vie et dans la Vie — c'est-à-dire dans la grâce qui est vie — de ceux qui accueillent la Parole du Seigneur, l'Esprit engendré par le Père. Cet Esprit est Dieu comme le Père dont il est le Fils, et il s'appelle Verbe, le Verbe qui est vie et qui donne la vie, cette vie dont tous ont besoin et dont Israël est privé comme les païens. Car si, pour qu'Israël obtienne la vie éternelle, il lui suffisait jusqu'à présent d'espérer et d'attendre la vie qui vient du Ciel, dorénavant, il lui faudra accueillir la vie pour avoir la vie. Or je suis la Vie. Et en vérité, je vous dis que les membres de mon peuple qui ne m'accueilleront pas n'obtiendront pas la vie. Ma venue sera pour eux une cause de mort, car ils auront repoussé la Vie qui venait à eux pour se donner.
L'heure est venue où Israël sera partagé entre les vivants et les morts. C'est le moment de choisir de vivre ou de mourir. La Parole a parlé, elle a montré son origine et sa puissance, elle a guéri, enseigné, ressuscité, et bientôt elle aura accompli sa mission. Ceux qui ne viennent pas à la vie n'ont plus d'excuse. Le Seigneur passe. Une fois passé, il ne revient pas. Il n'est pas revenu en Egypte rendre la vie aux fils premiers-nés de ceux qui l'avaient méprisé et opprimé en ses enfants. Il ne reviendra pas non plus cette fois-ci, une fois que l'immolation de l'Agneau aura décidé des sorts. Ceux qui ne m'accueillent pas avant mon Passage, ceux qui me haïssent et me haïront, n'auront pas mon sang sur leurs esprits pour les sanctifier ; ils ne vivront pas, et ils n'auront pas leur Dieu avec eux pour le reste de leur pèlerinage sur la terre. Sans la divine Manne, sans la nuée protectrice et lumineuse, sans l'Eau qui vient du Ciel, privés de Dieu, ils erreront comme des vagabonds à travers ce vaste désert qu'est la terre, toute la terre. Elle n'est en effet qu'un désert, s'il manque à ceux qui la parcourent l'union avec le Ciel, la proximité du Père et Ami : Dieu.
Il y a ensuite une seconde résurrection, celle-là universelle, dans laquelle les os calcinés et dispersés depuis des siècles redeviendront frais et couverts de nerfs, de chair et de peau. Et ce sera le Jugement. La chair et le sang des justes jubileront avec leur âme dans le Royaume éternel, et la chair et le sang des damnés souffriront avec leur âme dans le châtiment éternel. Je t'aime, Israël ; je t'aime, monde païen ; je t'aime, humanité ! Et c'est pour cet amour que je vous invite à la vie et à la résurrection bienheureuses. »
- 594.6:
- Ecoute : Moïse a dit : “ Si un homme meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. " Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier épousa une jeune fille et mourut sans descendance, laissant ainsi sa femme à son frère. Le second mourut lui aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième, qui épousa la veuve des deux précédents. Et il en fut de même jusqu'au septième. Finalement, après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Alors, dis-nous : à la résurrection des corps, s'il est vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s'unit de nouveau au corps au dernier jour, pour reconstituer les vivants, lequel des sept frères aura la femme pour épouse, puisqu'ils l'ont eue tous les sept sur la terre ?
– Vous êtes dans l'erreur. Vous ne savez comprendre ni les Ecritures ni la puissance de Dieu. L'autre vie sera radicalement différente de celle-ci, et les nécessités de la chair n'existeront pas dans le Royaume éternel comme dans celui-ci. En vérité, après le Jugement final, la chair ressuscitera et se réunira à l'âme immortelle pour refaire un tout, qui vivra comme et mieux que ne le font actuellement ma personne et la vôtre. Mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux pulsions et aux abus qui existent maintenant. A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel, qui ne se marient pas, mais vivent dans l'amour parfait, qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu comment Dieu a parlé à Moïse dans le buisson ? Qu'a dit alors le Très-Haut ? “ Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. " Il n'a pas dit : “ J'ai été ", pour faire comprendre qu'Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n'existaient plus. Il a dit : “ Je suis. " Car Abraham, Isaac et Jacob existent. Ils sont immortels, comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, puis avec leur chair ressuscitée pour l'éternité. Ils existent comme existent Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, ainsi que les hommes du déluge, les Sodomites, et tous ceux qui sont morts en état de péché mortel. Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Même Luisa affirme dans le tome 1 du Livre du Ciel (page 89 car non daté) :
- Luisa:
- La messe nous dit tout et nous parle de tout. La messe nous rappelle notre Rédemption, elle nous parle, partie par partie, des douleurs que Jésus a souffertes pour nous, elle nous montre à nouveau son immense amour, qu'il ne s'est pas contenté de mourir sur la croix, mais a voulu continuer d'être une victime dans la saitne Eucharistie. La messe nous dit aussi que nos corps défaits, réduits en cendres par la mort, ressusciteront au jour du jugement avec le Christ pour une vie immortelle et glorieuse. Jésus m'a fait comprendre que la chose la plus consolante pour un chrétien et les mystères les plus élevés et les plus sublimes de notre sainte religion sont Jésus dans le Sacrement et la résurrection de nos corps dans la gloire (...).
Et enfin, on peut lire la Résurrection de la Chair dans la vision suivante de Maria :
- 29/01/1944 - Vision de la Résurrection finale - Maria écrit:
- Voici ce que je vois ce soir :
Une immense étendue de terre. C'est une véritable mer, tant elle est infinie. J'emploie le terme de "terre" parce qu'il y a de la terre comme dans les champs et sur les chemins. Mais il ne s'y trouve pas un arbre, pas une plante, par un brin d'herbe: de la poussière et encore de la poussière.
Je vois tout cela sous une lumière qui n'en est pas vraiment une. Une clarté à peine esquissée, livide, d'une teinte vert-violet comme on peut en observer lors d'orages extrêmement forts ou à l'occasion d'éclipses totales. Une lumière, qui fait peur, d'astre éteint. Voilà, le ciel est dénué d'astres. Il n'y a ni étoiles, ni lune, ni soleil. Le ciel est aussi vide que l'est la terre. Le premier est privé de ses fleurs de lumière, la seconde de sa vie végétale et animale. Ce sont deux immenses dépouilles de ce qui fut.
J'observe à loisir cette vision désolée de la mort de l'univers; j'imagine qu'il a le même aspect qu'au premier instant, lorsque le ciel et la terre existaient déjà mais que le premier était dénué d'astres et la seconde privée de vie — un globe déjà solidifié mais encore inhabité, qui parcourait l'espace dans l'attente que le doigt du Créateur lui donne herbes et animaux.
Pourquoi est-ce que je comprends qu'il s'agit de la vision de la mort de l'univers ? Par une de ces "secondes voix" dont j'ignore la provenance mais qui jouent en moi le rôle du chœur dans les tragédies antiques : indiquer les aspects particuliers que les acteurs principaux n'explicitent pas. C'est précisément ce que je veux vous dire, et je le ferai plus tard.
Pendant que je regarde cette scène désolée dont je ne vois pas la nécessité, je vois la Mort[2] qui apparaît de je ne sais où et se tient droite au milieu de cette plaine infinie.
C'est un squelette qui rit de toutes ses dents découvertes, aux orbites vides. Reine d'un monde mort, elle est enveloppée d'un suaire comme d'un manteau. Elle n'a pas de faucille. Elle a déjà tout fauché. Elle porte son regard vide sur sa moisson et ricane.
Elle a les bras croisés sur la poitrine. Puis elle les desserre, ces bras squelettiques, et ouvre des mains qui ne sont rien d'autre que des os nus. Comme c'est un personnage géant et omniprésent — ou plus exactement : proche de tout — elle me touche le front du doigt, de l'index de la main droite. Je sens le froid glacé de l'os pointé, et j'ai l'impression qu'il me perfore le front et m'entre dans la tête comme une aiguille de glace. Mais je comprends que cela n'a pas d'autre signification qu'un désir d'attirer mon attention sur ce qui est en train de se passer.
Effectivement, elle fait, de son bras droit, un geste qui me désigne l'étendue désolée sur laquelle nous nous tenons, elle comme reine et moi comme unique être vivant. Sur son ordre muet, donné d'un doigt squelettique de sa main gauche tout en tournant la tête à droite et à gauche en rythme, la terre se fend en milliers de fissures; au fond de ces sombres sillons, de petites choses blanches éparses blanchissent, mais je ne comprends pas ce que c'est.
Pendant que je m'efforce de deviner ce dont il s'agit, la Mort continue à labourer les mottes de terre en se servant de son regard et de son ordre comme d'une bêche; les mottes s'ouvrent toujours plus jusqu'aux confins de l'horizon. Elle sillonne les vagues des mers sans voiles, et les eaux s'ouvrent en tourbillons liquides.
Ensuite, de ces sillons de terre et de mer, il sort les choses blanches que j'ai vues éparses et disjointes, et elles se recomposent. Ce sont des millions, des millions et encore des millions de squelettes qui remontent à la surface des océans et se dressent sur le sol. Des squelettes de toutes tailles, depuis ceux, minuscules, des enfants aux mains semblables à de petites araignées poussiéreuses, à ceux des hommes adultes et même aux gigantesques dont les dimensions font penser à un être antédiluvien. Ils t'ont tout étonnés et un peu tremblants, semblables à ceux qui sont réveillés en sursaut d'un profond sommeil et ne saisissent pas bien où ils se trouvent.
La vue de tous ces corps squelettiques et blanchâtres dans cette "non-lumière" d'apocalypse est terrifiante.
Ensuite, une nébulosité se condense lentement autour de ces squelettes, semblable à un brouillard qui monte du sol ouvert et des mers ouvertes. Elle prend forme et se fait opaque, devient chair, se transforme en un corps pareil au nôtre, les vivants. Les yeux — ou plutôt les orbites — se remplissent d'iris, les pommettes se couvrent de joues, des gencives s'étendent sur les mandibules découvertes, les lèvres se reforment, les cheveux reprennent leur place sur les crânes, les bras deviennent gracieux et les doigts agiles, et tout le corps redevient vivant, identique au nôtre.
Identique, mais d'aspect différent: ce sont des corps magnifiques dont la perfection de forme et de couleurs les fait ressembler à des œuvres d'art; d'autres sont horribles, non qu'ils soient réellement estropiés ou difformes, mais par leur aspect général plus proche de la brute que de l'homme. Ils ont les yeux torves, des visages contractés, l'air bestial et, ce qui me frappe le plus, une obscurité qui émane du corps et accroît la lividité de l'air qui les entoure.
En revanche, ceux qui sont magnifiques ont les yeux rieurs, le visage serein, l'aspect doux, et il en émane une luminosité qui devient auréole autour de leur être de la tête aux pieds et rayonne autour d'eux.
Si tous étaient comme les premiers, l'obscurité deviendrait totale au point de recouvrir toutes choses. Mais, grâce aux seconds, la luminosité, non seulement perdure, mais augmente, à tel point que je peux tout observer.
Les laids, dont je ne doute pas du destin de malédiction puis qu'ils la portent inscrite sur le front, se taisent en jetant des coups d'œil apeurés et torves, de bas en haut autour d'eux; ils se regroupent d'un côté sur un ordre intérieur que je n'entends pas mais qui doit être donné par quelqu'un et perçu par les ressuscités. Les magnifiques se réunissent eux aussi en souriant et en regardant les laids avec une pitié mêlée d'horreur. Et ils chantent, ces magnifiques, ils chantent un chœur lent et doux de bénédiction à Dieu.
Je ne vois rien d'autre. Je comprends que j'ai assisté à la résurrection finale.
Voilà ce que je voulais vous dire au début. Vous me demandiez aujourd'hui comment j'ai pu connaître les noms de Hillel et de Gamaliel, ainsi que celui de Shammai.
C'est la voix que j'appelle "seconde voix" qui me dit ces choses, une voix encore moins perceptible que celle de mon Jésus et des autres qui dictent. Ces dernières sont des voix — je vous l'ai déjà dit et je vous le répète — que mon oreille spirituelle perçoit exactement comme des voix humaines. J'entends si elles sont douces ou en colère, fortes ou légères, si elles rient ou si elles sont tristes. Comme si on parlait à côté de moi. En revanche, cette "seconde voix" est comme une lumière, une intuition qui parle dans mon esprit. Je dis bien "dans" et non "à" mon esprit. C'est une indication.
(...)
Aujourd'hui ce même indicateur intérieur m'a fait comprendre que je voyais l'univers après sa mort. Il en va très souvent de même au cours des visions. C'est ce qui me fait comprendre certains détails que je n'aurais pas saisis toute seule mais qu'il est important de comprendre.
Je ne sais si je me suis bien expliquée. Mais je m'arrête là, parce que Jésus commence à parler.
Jésus dit :
"Lorsque les temps seront finis et que la vie devra être uniquement Vie dans les cieux, l'univers redeviendra, comme tu l'as pensé, ce qu'il était au commencement, avant d'être complètement dissous, ce qui adviendra une fois que j'aurai jugé.
Beaucoup s'imaginent qu'il ne s'écoulera qu'un instant entre le moment de la fin et le Jugement universel. Mais Dieu sera bon jusqu'à la fin, ma fille. Bon et juste.
Ceux qui vivront à la dernière heure ne seront pas tous saints, ni tous damnés. Parmi les premiers, il s'en trouvera qui sont destinés au ciel mais ont quelque chose à expier. Je serais injuste si j'annulais pour eux l'expiation que j'ai infligée à tous ceux qui les ont précédés et qui se trouvaient dans les mêmes conditions à leur mort.
C'est pourquoi, tandis que la justice et la fin adviendront pour d'autres planètes, tandis que les astres s'éteindront comme des bougies que l'on souffle et que l'obscurité et le froid augmenteront peu à peu, en mes heures qui sont vos siècles — et l'heure de l'obscurité a déjà commencé, dans le firmament comme dans les cœurs — les vivants de la dernière heure, morts à la dernière heure, qui méritent le ciel mais ont encore besoin de se purifier, iront au feu purificateur. J'augmenterai l'ardeur de ce feu afin que la purification soit plus rapide et que les bienheureux n'aient pas trop à attendre pour mener leur chair sainte à la glorification et à la joie de voir leur Dieu, leur Jésus dans toute sa perfection et son triomphe.
Voilà pourquoi tu as vu la terre privée d'herbe et d'arbres, d'animaux, d'hommes, de vie, et les océans sans voiles, telle une étendue stagnante d'eaux dormantes: en effet, le mouvement ne lui sera plus nécessaire pour donner vie aux poissons des eaux, tout comme la chaleur ne sera plus nécessaire à la terre pour donner vie aux céréales et aux êtres.
Voilà aussi la raison pour laquelle tu as vu le firmament vide de ses étoiles, sans plus aucun feu ni aucune lumière. La lumière et la chaleur ne seront plus nécessaires à la terre, qui ne sera plus désormais qu'un énorme cadavre portant en soi les cadavres de tous les vivants depuis Adam jusqu'au dernier fils d'Adam. La Mort, ma dernière servante sur la terre, accomplira sa dernière tâche, puis cessera elle aussi d'exister. Il n'y aura plus de mort, mais seulement la vie éternelle, dans la béatitude ou dans l'horreur: vie en Dieu ou vie en Satan pour votre moi recomposé en corps et âme.
Cela suffit. Repose-toi et pense à moi."
Ce soir encore, alors que je ne voulais pas écrire parce que j'étais épuisée, j'ai dû écrire douze pages ! ... Sans commentaire.
J'ai oublié de vous dire que tous les corps étaient nus, mais il n'y avait aucune sensualité, comme si toute malice était morte elle aussi : en eux et en moi. D'ailleurs les corps des damnés étaient protégés par leur obscurité et ceux des bienheureux étaient revêtus de leur propre lumière. Il s'ensuit que ce qui est animalité en nous disparaissait sous l'émanation de l'esprit intérieur, ce Seigneur bien joyeux ou très désespéré de la chair.
Ortho92 a écrit:Comment si résurrection il y a, comment ceux qui par leur foi propre d'une autre religion, d'une autre civilisation dans le présent ( les habitants des Nouvelles Hébrides par exemple ou dans le passé : les Sumériens ou les Égyptiens) sur quelle base pourraient-ils être jugés équitablement ?
Concernant le salut de ceux qui ne sont pas croyants et qui n'ont pas connus le Christ, dans le passé, comme dans le présent, Jésus en parle beaucoup également.
Il en parle (notamment) dans l'EMV 444 et dans la leçon n°9.
- Leçon n°9 - Le salut des Gentils et des non-croyants:
- Romains 2, 12.
L'Auteur Très-Saint dit :
La grande miséricorde de Dieu resplendit de façon encore plus lumineuse et infinie dans les paroles de Paul, là où par inspiration divine il proclame que ceux qui ne reconnaissent aucune loi, ni naturelle, ni surnaturelle, ni rationnelle, périront. Ceux qui auront connu la Loi et ne l'auront pas pratiquée seront condamnés par cette même Loi qui sauve. Quant aux Gentils qui sont privés de la Loi, mais qui font naturellement et par raison ce que prescrit la loi qu'ils ignorent, ils servent Dieu à leur insu. S'ils se laissent guider par la seule lumière de la raison et par la droiture de leur cœur, ils obéissent à la voix de l'Esprit, inconnu mais présent comme seul maître dans leur âme de bonne volonté, ils servent Dieu à leur insu. Quand par amour ils pratiquent la vertu et obéissent aux bonnes inspirations, ils servent Dieu à leur insu. Ces Gentils démontrent par leurs actions que la Loi est inscrite dans leur cœur vertueux. Au jour du Jugement, ils seront justifiés.
[Jésus parle de deux catégories : ceux qui ne veulent reconnaître aucune loi et les hypocrites. Je passe ce passage].
(...) Troisième catégorie : les Gentils. À présent on utilise ce terme pour désigner ceux qui ne sont pas chrétiens catholiques. Nous continuerons à employer ce terme le temps de notre méditation sur les paroles de Paul. Les Gentils, qui même sans connaître la Loi font naturellement ce que la Loi impose, sont loi à eux-mêmes. À leur manière, ils témoignent que leur esprit aime la vertu et tend au Bien suprême. Lorsque Dieu, dans la personne de Jésus-Sauveur, jugera les actions secrètes des hommes, ces Gentils seront justifiés.
Ceux-là sont nombreux. Leur nombre est vraiment considérable. Ils sont la foule immense... rassemblée de toutes nations, langues, tribus, peuples, sur lesquels au dernier jour sera imprimé le sceau du Dieu vivant, signe de salut et de récompense, avant le jugement dernier, qui est sans appel. Tous ceux-là seront sauvés grâce aux mérites infinis du Christ, qui a accepté d'être immolé en versant sang et sérum jusqu'aux dernières gouttes; c'est grâce à lui que tous ceux-là seront sauvés.
La vertu de ces Gentils, leur obéissance spontanée à la loi de la vertu, les aura baptisés sans autre baptême; elle les aura consacrés sans autre chrême que les mérites infinis du Sauveur. Les limbes ne seront plus la demeure de ces justes en attente.
De même qu'au soir du Vendredi-Saint les justes ont quitté les limbes, car le Sang versé par Jésus-Rédempteur les avait purifiés de leur tâche originelle, de même, au soir du Temps, quand les mérites du Christ auront triomphé de tous ses ennemis, les justes, qui par ferme conviction d'être dans la juste religion auront appartenu à un troupeau non catholique, seront par lui absous et justifiés. Ils recevront la récompense des vertus pratiquées sur terre.
S'il n'en était pas ainsi, Dieu aurait trompé ces justes qui se sont donnés une loi de justice, et ont défendu la justice et la vertu. Or Dieu ne trompe jamais. Sa récompense, même si parfois elle se fait attendre, est toujours certaine.
- EMV 129 - Dieu crée toutes les âmes et vient rassembler toutes les nations:
- Que croyez-vous donc ? Qu'eux seuls [les Romains] ignorent la vérité ? Tout à l'heure un de mes disciples croyait que je ne pourrais guérir le malade parce qu'il avait une âme païenne. Mais l'âme, qu'est-elle ? Et d'où vient-elle ? L'âme est l'essence spirituelle de l'homme. C'est elle qui, créée à un âge parfait, investit, accompagne, anime toute la vie de la chair et continue à vivre lorsque la chair n'est plus, car elle est immortelle comme celui qui l'a créée : Dieu. Puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a pas d'âmes de païens ou d'âmes de non-païens créées par différents dieux. Il n'y a qu'une seule force qui crée les âmes : celle du Créateur, de notre Dieu, unique, puissant, saint, bon, n'ayant d'autre passion que l'amour, la charité parfaite, toute spirituelle ; comme j'ai employé, pour être compris de ces Romains, le terme de : charité, je précise : charité toute morale. Car l'idée d'esprit n'est pas comprise par ces enfants qui ne savent rien des termes saints.
Que croyez-vous donc ? Que c'est seulement pour Israël que je suis venu ? Je suis celui qui rassemblera sous une seule houlette toutes les nations, celle du Ciel. Et, en vérité, je vous dis que bientôt viendra le temps où beaucoup de païens diront : “ Permettez-nous d'avoir tout ce qu'il faut pour pouvoir sur notre sol païen faire des sacrifices au Dieu vrai, un et trine " dont je suis, moi, la Parole.
- EMV 444 - Ceux qui n'auront pas appartenu au Christ, avant ou après sa venue, peuvent être sauvés par leur vie juste et par la Sacrifice du Seigneur:
- Ne vous imaginez pas que l'Amour puisse être injuste. Ne pensez pas que doivent rester éternellement sans récompense tous ceux qui n'auront pas appartenu à Israël ou au Christ, même en pratiquant la vertu dans la religion qu'ils suivent, avec la conviction que c'est la vraie. Après la fin du monde, il ne survivra pas d'autre vertu que l'amour, c'est-à-dire l'union avec le Créateur de toutes les personnes qui auront vécu avec justice. Il n'y aura pas plusieurs cieux : un pour Israël, un pour les chrétiens, un pour les catholiques, un pour les païens. Il n'y aura qu'un seul Ciel, et de même une seule récompense : Dieu, le Créateur qui se réunit à ses créatures qui auront vécu dans la justice ; en raison de la beauté des âmes et des corps des saints, il s'admirera lui-même en eux, avec sa joie de Père et de Dieu. Il y aura un seul Seigneur, pas un Seigneur pour Israël, un pour le catholicisme, un pour chacune des autres religions.
444.6 Je vous révèle là une grande vérité. Souvenez-vous-en. Transmettez-la à vos successeurs. N'attendez pas toujours que l'Esprit Saint éclaire à nouveau les vérités, après des années ou des siècles d'obscurité. Ecoutez.
Vous direz peut-être : “ Mais alors quelle justice y a-t-il à appartenir à la religion sainte si, à la fin du monde, nous sommes traités de la même manière que les païens ? " Je vous réponds : la même justice qu'il y a — et c'est la vraie justice —, pour ceux qui, bien qu'appartenant à la religion sainte, ne seront pas bienheureux parce qu'ils n'auront pas vécu en saints. Un païen vertueux, pour la seule raison qu'il aura pratiqué une vertu authentique, convaincu que sa religion était bonne, obtiendra le Ciel à la fin. Mais quand ? A la fin du monde, quand il ne subsistera que deux des quatre séjours des morts : le Paradis et l'enfer. Car la Justice, à ce moment-là, ne pourra que conserver et donner les deux royaumes éternels à ceux qui auront choisi les bons fruits de l'arbre du libre arbitre, ou voulu les fruits mauvais.
Mais quelle attente avant qu'un païen vertueux arrive à cette récompense ! Vous n'y pensez pas ? Et cette attente — spécialement à partir du moment où la Rédemption se sera produite avec tous les prodiges consécutifs et où l'Evangile sera annoncé au monde — sera la purification des âmes qui auront vécu en justes dans d'autres religions, mais n'auront pas pu entrer dans la vraie foi bien qu'ils aient connu son existence et aient eu la preuve de sa réalité. Ils resteront dans les limbes pendant des siècles et des siècles, jusqu'à la fin du monde. Pour ceux qui auront cru au vrai Dieu et n'auront pas su être héroïquement saints, ce sera le long purgatoire ; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.
Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu ; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche, puis dans l'enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel.
444.7 – Seigneur, pardonne-moi si je ne te comprends pas. Ce que tu dis est très obscur… au moins pour moi… Tu dis toujours que tu es le Sauveur et que tu rachèteras ceux qui croient en toi. Alors comment peuvent être sauvés ceux qui ne croient pas, soit parce que, ayant vécu avant toi, ils ne t'ont pas connu, soit parce qu'ils n'ont pas entendu parler de toi — le monde est si grand… — ? demande Barthélemy.
– Je te l'ai dit : grâce à leur vie de justes, à leurs œuvres bonnes, à leur foi qu'ils croient vraie.
– Pourtant, ils n'ont pas eu recours au Sauveur…
– Mais le Sauveur souffrira pour eux aussi. Tu n'imagines pas, Barthélemy, quelle étendue de valeur auront mes mérites d'Homme-Dieu.
- EMV 534:
- Je promets la vie éternelle à celui qui croit en moi et agit conformément à mes paroles, en aimant le Sauveur, en propageant cet amour, en mettant en pratique mes enseignements dans le temps qui lui est accordé. Les ouvriers de ma vigne, ce sont tous ceux qui viennent et disent : “ Seigneur, accueille-moi parmi tes ouvriers ", et qui restent fermes dans cette volonté, jusqu'à ce que mon Père juge terminée leur journée. En vérité, en vérité je vous dis qu'il y aura des ouvriers qui auront travaillé une seule heure, leur dernière heure, et qui auront une récompense plus rapide que ceux qui auront travaillé depuis la première heure, mais toujours avec tiédeur, poussés au travail uniquement par la pensée de ne pas mériter l'enfer, c'est-à-dire par la peur du châtiment. Ce n'est pas cette façon de travailler que mon Père récompense par une gloire immédiate. Au contraire, à ces calculateurs égoïstes qui ont le souci de faire le bien et seulement le peu de bien suffisant pour ne pas obtenir une peine éternelle, le Juge éternel demandera une longue expiation. Ils devront ainsi apprendre à leurs dépens à se donner un esprit actif en amour, et en un amour vrai, tout tourné vers la gloire de Dieu.
Et j'ajoute qu'à l'avenir beaucoup — en particulier des païens — seront les ouvriers d'une heure et même de moins d'une heure ; mais ils deviendront glorieux dans mon Royaume parce que, pendant cette heure unique où ils auront correspondu à la grâce qui les aura invités à entrer dans la vigne du Seigneur, ils auront atteint la perfection héroïque de la charité. Par conséquent rassure-toi, femme : ton mari n'est pas mort, mais il vit. Il n'est pas perdu pour toi, mais uniquement séparé de toi pour quelque temps. Maintenant, comme une épouse qui n'est pas encore entrée dans la maison de l'époux, tu dois te préparer aux vraies noces immortelles avec celui que tu pleures. Ah ! heureuses noces de deux âmes qui se sont sanctifiées et qui se réunissent de nouveau pour l'éternité, là où il n'y a plus de séparation, ni de crainte de désaffection, ni de peine, là où les esprits jubileront dans l'amour de Dieu et dans l'amour réciproque ! La mort, pour les justes, c'est la vraie vie, car rien ne peut menacer la vitalité de l'âme, c'est-à-dire sa permanence dans la justice. Ne pleure pas et ne regrette pas ce qui est caduc, Sira. Elève ton esprit, et vois avec justice et vérité. Dieu t'a aimée en sauvant ton conjoint du danger que les œuvres du monde ruinent sa foi en moi.
– Tu m'as consolée, Seigneur. Je vivrai comme tu dis. Sois béni, et ton Père avec toi, pour l'éternité. »
- Cahiers de 1945 à 1950 - Dieu ne condamne pas ceux qui ne sont pas catholiques. Pourquoi il est sévère envers le péché de l'avortement:
- On ne peut pas penser que Dieu, la Charité parfaite qui a créé toutes les âmes en les prédestinant à la grâce, puisse exclure de son Royaume ceux qui n’ont pas reçu le baptême de leur propre fait. Quelle faute ont-ils commise ? Voulaient-ils de leur plein gré naître à un endroit pas catholique ? Les nouveau-nés morts à la naissance sont-ils responsables de ne pas avoir été baptisés ? Dieu peut-il en vouloir à tous ceux qui ne sont pas "d’Église" au sens strict du mot, mais en font partie cependant parce qu’ils ont reçu leur âme de Dieu, sont morts innocents puisque à la naissance, ou bien ont vécu en hommes justes de par leur propension naturelle à faire le bien pour honorer le Bien suprême dont tout, en eux comme autour d’eux, témoigne de l’existence ? Non, et une indication probante que ce n’en est pas le cas consiste dans le jugement inexorable et extrêmement sévère que Dieu porte sur ceux qui suppriment une vie, même embryonnaire, ou à peine venue au jour, l’empêchant ainsi de recevoir le sacrement qui efface le péché originel. Pourquoi cette rigueur, si ce n’est parce que ces âmes d’innocents vont être séparées de Dieu pendant des siècles ou des millénaires, dans un état qui n’est certes pas de peine, mais pas non plus de joie ?
Peut-on penser que le Très-Bon qui a prédestiné tous les hommes à la grâce puisse en frustrer ceux qui ne sont pas catholiques sans que ce soit de leur plein gré ?
« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père » (Jean 14, 2), a dit le Christ. Quand ce monde n’existera plus et sera remplacé par un monde nouveau, un ciel nouveau, les nouveaux tabernacles de la Jérusalem éternelle, quand toute la création rationnelle connaîtra la glorification par l’exaltation des ressuscités — qui étaient les justes — à la possession du Royaume éternel de Dieu, même ceux qui furent unis seulement à l’âme de l’Église auront leur demeure au ciel ; en effet, seuls le ciel et l’enfer subsisteront éternellement, et l’on ne saurait penser que la Charité pourrait condamner au supplice éternel des créatures qui ne l’auraient pas mérité. (Les Cahiers de 1945 à 1950, Septembre/novembre 1950, pp. 559-560).
- 1948 - Les Limbes:
- « Lorsque Jésus-Christ est descendu dans les limbes, il libéra les innocents et les saints qui s’y trouvaient. Ceux qui y sont maintenant et ceux qui y seront, les justes de toute religion, convaincus d’être dans la vraie, ont une récompense de bébé… en attendant la récompense finale, car la Justice divine, la Miséricorde incarnée et l’infinie Charité ne manqueront pas de récompenser ceux qui ont suivi la justice en l’offrant au Dieu auquel ils croyaient, sûrs d’être dans le vrai » (Les Carnets, p. 106)
En résumé : ceux qui ont mené une vie de juste, quelle que soient leurs religions, seront sauvés, s'il pratique l'amour et la justice.
Même les Egyptiens dans les temps anciens seront sauvés s'ils étaient bons.
Il est juste qu'il en soit ainsi, car Jésus étant l'Amour, il ne peut rejeter les âmes qui ont mener une vie droite et sincère, même sans connaître la Loi et la Parole divine.
En tout cas, ça fait beaucoup à lire, mais j'espère que ça vous aidera
Fraternellement,
Hélène
- Fara
- Messages : 102
Date d'inscription : 04/05/2021
comment ressusciteront ceux qui ont été incinérés de leur propre choix
Sam 18 Nov - 7:47
Bonjour, je me permets de mettre une réponse pour Ortho 92, il y a un lien pour celui qui veut lire tout le message et de ce message j'en extrait un passage assez explicite...
https://messages-du-ciel.com/message-du-25-juin-2023/
Même les bébés victimes, après leur conception, d’avortement volontaire ou involontaire, ou décédés juste après leur naissance, peuvent également entrer dans le Paradis. Que ceux qui se demandent si un handicap, une grave maladie, une destruction partielle ou totale du corps charnel – de quelque ordre qu’elle soit – ou le fait de ne pas avoir pu être baptisé peuvent empêcher un être humain de parvenir à la béatitude du Ciel, soient rassurés (5) ! Même si cet être s’est vu priver, pendant sa vie, d’une conscience éclairée ou d’une pleine et entière liberté, même si son corps charnel a été totalement détruit, il peut rejoindre, revêtu d’un vêtement nouveau (cf 2 Co 5, 1-4), les Demeures Célestes.
Fara
https://messages-du-ciel.com/message-du-25-juin-2023/
Même les bébés victimes, après leur conception, d’avortement volontaire ou involontaire, ou décédés juste après leur naissance, peuvent également entrer dans le Paradis. Que ceux qui se demandent si un handicap, une grave maladie, une destruction partielle ou totale du corps charnel – de quelque ordre qu’elle soit – ou le fait de ne pas avoir pu être baptisé peuvent empêcher un être humain de parvenir à la béatitude du Ciel, soient rassurés (5) ! Même si cet être s’est vu priver, pendant sa vie, d’une conscience éclairée ou d’une pleine et entière liberté, même si son corps charnel a été totalement détruit, il peut rejoindre, revêtu d’un vêtement nouveau (cf 2 Co 5, 1-4), les Demeures Célestes.
Fara
- MOURIR DANS L'INDIGNITÉ - Euthanasie et sens de l'existence (Maria Valtorta)
- Jean-François Lavère - Que penser de Maria Valtorta ? Le jugement de l'Eglise
- Quel genre d’ange était lucifer ?
- Quel attitude avoir face aux errements dans l'Eglise ?
- Quel livre pour introduire Maria Valtorta à un ami protestant?
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