Que penser de la mise à l'Index en 1959 des écrits de Maria Valtorta ?

François-Michel a écrit:

Dumouch/Debroise - Quatrième et dernier volet de la réponse à Don Chevallier.
Maria Valtorta et l'Eglise.

4 sur 4 ‒ Que penser de la mise à l'Index en 1959 des écrits de Maria Valtorta (Oct 2023) ? (36 mn)

La mise en garde de certains évêques de France (avril 2021) est-elle une condamnation définitive ? Il faut pour cela un décret canonique ARGUMENTE. L’exemple de la condamnation de l’armée de Marie.

Par contre, un jugement pastoral clair de l’Église a mis à l’Index « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » le 16 décembre 1959. Cardinal Ratzinger 1992 : « Je vous demande, dans le cas d’une éventuelle réimpression des volumes, qu’il soit indiqué clairement « non constat de surnaturalité » (L’Église ne sait pas si ces écrits sont surnaturels).

Si c'est ''1959'', bien des opinions, depuis, sont survenues, qui sont favorables à l'œuvre.

Et si ''l'Église de France'' dit de mettre une notification de non reconnaissance, 
la moindre des choses est de se demander: à quoi ressemble cette mise en garde;
 et quelles sont les signatures de ceux qui le pensent aussi...

On doit certes respecter la notification des évêques.

Mais cette notification n'interdit pas (et ne peut interdire) la lecture de l'œuvre... 
L'œuvre, on peut le constater, est aujourd'hui bien encadrée par de solides commentateurs
 qui ont des degrés de connaissance théologiques capables de rassurer les lecteurs et d'expliquer, 
  voire même de réfuter, ce que certains émettent dans de  mauvaises critiques dont l'exposé ne peut conclure 
   à une contre-vérité de l'enseignement de l'Évangile...

Bienveillance exige...
Bryand

Cette mise en garde:
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@AndréBryand
Arnaud Dumouch reconnaît qu'il n'est pas lecteur de Maria Valtorta, ce qui ne correspond pas à sa sensibilité de "théologien". Cependant il affirme la défendre ainsi que le droit à la lire. Cela fait des années qui la scrute sans trouver, comme il l'avoue, d'éléments contraires à la foi.
Ce que j'ai apprécié dans ce court dialogue (comme il le fait dans une autre vidéo sur la vie de Maria Valtorta) c'est la défense du "sensus fidei" : ce succès populaire (que rappelle si bien l'article que tu mets en ligne). C'est ce qui oblige(ra) l'Eglise à examiner sérieusement cette œuvre. Une tentative de l'étouffer dans l'oeuf, ne fonctionne pas.

Il est vrai que depuis deux ou trois ans, le paysage a changé avec la prise en compte sérieuse de la cause de béatification (même si elle n'est pas ouverte) et la série des catéchèses sans ambiguïté de Mgr Paolo Giuletti, "ordinaire du lieu".

L'intérêt des positions exprimées par Arnaud tient aussi au rappel que seul une condamnation argumentée par autorité compétente exclurait l'œuvre de Maria Valtorta, ce qui n'est pas le cas. Il interprète la position de la conférence des évêques d'Italie comme un "non constat de surnaturalité", terme ambigu qui ne veut pas dire  que l'origine surnaturelle est exclue, mais que l'enquête n'a pas été faite et qu'il demeure le besoin de foi prudente. Ce n'était pas mon analyse, mais celle d'Arnaud se tient.

François-Michel a écrit:@AndréBryand
Arnaud Dumouch reconnaît qu'il n'est pas lecteur de Maria Valtorta, ce qui ne correspond pas à sa sensibilité de "théologien". Cependant il affirme la défendre ainsi que le droit à la lire. Cela fait des années qui la scrute sans trouver, comme il l'avoue, d'éléments contraires à la foi.
Ce que j'ai apprécié dans ce court dialogue (comme il le fait dans une autre vidéo sur la vie de Maria Valtorta) c'est la défense du "sensus fidei" : ce succès populaire (que rappelle si bien l'article que tu mets en ligne). C'est ce qui oblige(ra) l'Eglise à examiner sérieusement cette œuvre. Une tentative de l'étouffer dans l'oeuf, ne fonctionne pas.

Il est vrai que depuis deux ou trois ans, le paysage a changé avec la prise en compte sérieuse de la cause de béatification (même si elle n'est pas ouverte) et la série des catéchèses sans ambiguïté de Mgr Paolo Giuletti, "ordinaire du lieu".

L'intérêt des positions exprimées par Arnaud tient aussi au rappel que seul une condamnation argumentée par autorité compétente exclurait l'œuvre de Maria Valtorta, ce qui n'est pas le cas. Il interprète la position de la conférence des évêques d'Italie comme un "non constat de surnaturalité", terme ambigu qui ne veut pas dire  que l'origine surnaturelle est exclue, mais que l'enquête n'a pas été faite et qu'il demeure le besoin de foi prudente. Ce n'était pas mon analyse, mais celle d'Arnaud se tient.

J'aime bien M. Dumouch, malgré qu'il est controversé par beaucoup (par certains, devrais-je plutôt dire...).
Je le vois comme un homme honnête et sincère.
Ses raisonnements m'ont toujours paru exacts, quelques petites exceptions mises à part... 

Mais le théologien est en réflexion pour inviter les autres à se mettre aussi en réflexion.
Sa pédagogie est parmi les meilleures sur le net...

Il n'a jamais parlé en mal contre l'œuvre de Maria Valtorta,
   et pour cela il mérite amplement notre respect...

Certains théologiens se laissent prendre trop souvent à leur propre raisonnement,
  alors qu'ils oublient, pourrait-on croire, qu'il y a plusieurs branches en théologie,
    dont parmi elles, la théologie mystique, qui n'est pas moins un procédé rationnel
     qui convient mieux de l'insuffisance de la science (rationnelle) acquise...
      Dieu demeurera toujours l'insondable qui se plaît à ouvrir davantage l'âme de ses ''petits'' à ses mystères.
        Parmi eux, on le constate depuis Thérèse de Lisieux, ceux et celles qui nous sont donnés par leurs écritures
         qui, pour moi, ne peuvent plus être évitées pour entrer toujours mieux dans une compréhension et une connaissance
          encore jamais aussi profondément dévoilées jusqu'à présent... 
             Heureux ceux qui reçoivent la grâce à ce partage...

Bienveillant...
AndréBryand