Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV

https://ardeche.catholique.fr/information-de-la-cef-concernant-les-ecrits-de-maria-valtorta/

Cheminer avec les Saints, avant leur reconnaissance par l’Église, peut être une expérience crucifiante. Presque tous les Saints et toutes les Saintes ont été persécutés par leur hiérarchie.

À lire ce document de 2 pages, ses auteurs semblent insinuer que Maria Valtorta était une personne isolée, hors de l’Église. Cela est faux : elle faisait partie des Servites de Marie, elle était accompagnée spirituellement par des prêtres, fréquentait assidûment les sacrements, a toujours entretenu une profonde fidélité pour l’Église catholique romaine, même lorsqu’elle était injustement persécutée, sa dépouille repose dans une basilique depuis 1973, la messe commérant le cinquantenaire de sa mort fut célébrée par Mgr Pier Giacomo De Nicolò, ancien nonce apostolique et archevêque de Martana. Etc.

Pour le reste, il semblerait que les auteurs se contentent principalement de copier-coller Wikipédia, sans laisser paraître une quelconque connaissance du sujet traité. Ils pensent certainement agir pour le bien de l’Église et des âmes. Ne les jugeons pas. Nous nous sommes tous tant de fois trompés. Prions seulement pour que le Seigneur éclaire les cœurs.

Celles et ceux qui méconnaissent le sujet peuvent lire cette synthèse : https://www.fabricegagnant.com/maria-valtorta/
Et cet article concernant la censure exercée depuis 14 ans sur Wikipédia : https://www.fabricegagnant.com/que-penser-de-maria-valtorta/

@Fabrice
Merci.
Cet argumentaire est en effet d'une pauvreté affligeante et d'une ignorance crasse. Il va falloir chercher comment répondre publiquement et de la meilleure manière. Une bonne occasion de se concerter. entre toutes les initiatives valtortiennes. Une des réponses est d'ailleurs de poursuivre la dynamique polyforme qui les inquiète.
Amitié fraternelle

J'ai, dans la foulée, répondu à cette note par une note :
https://www.fabricegagnant.com/commission-doctrinale-cef-maria-valtorta/

Fabrice a écrit:J'ai, dans la foulée, répondu à cette note par une note :
https://www.fabricegagnant.com/commission-doctrinale-cef-maria-valtorta/

@Fabrice
Très bien, comme tout ce que tu écris.
J'ai proposé une action collective ou concertée qui sera nécessairement publique.
Avec tous les évènements et les publications qui se préparent pour le 60ème anniversaire de la mort de Maria, cela devrait amplifier notre voix, nonobstant les manifestations polyformes que nous menons. C'est une bonne occasion de parler clair.

Un conseil : surtout ne menez pas une charge de front et restez relativement calmes !

Le document n'est qu'un simple rappel sur les différents modes de révélation et sur le fait que l'Oeuvre de MV n'est toujours pas approuvée officiellement (ou si veut le soutenir, il faut avancer une foule de preuves plutôt qu'un simple décret). Il demande aussi un accompagnement pastoral sur les questions des révélations privées. Je suis désolé, mais je suis plutôt de l'avis de la CEF (hormis pour la légitimité de la mise à l'Index), je connais plusieurs personnes qui lisent MV et pourtant suivent des faux prophètes (comme Maria de Luz par exemple)... La note de la CEF est loin d'être stupide et y réagir vivement serait confirmer les craintes exposées.

Si vous commencez à attaquer frontalement, attendez-vous à un sévère revers. Il faut être plus sage et simplement montrer que le chemin que l'oeuvre de MV a fait dans l'Eglise : transfert de sa dépouille, cérémonies du 50 anniversaires de sa mort, et l'avis des évêques chinois pendant le synode sur la parole de Dieu dont je cite un passage :

Synode sur la parole de Dieu a écrit:Aujourd'hui, il est urgent d'aider le peuple de Dieu à comprendre la relation entre la révélation publique et la révélation privée, et l'importance des deux pour nourrir la vraie foi [9].

MV n'est mentionnée que dans la note 9. Mais vous remarquerez que le passage en gras dit exactement la même chose que qu'un passage du document de la CEF.

Attention à ne pas prendre ce document comme une attaque, c'est juste l'expression d'une crainte... À cause de cette satanée mise à l'Index ! C'est le noeud du problème. Vous remarquerez cependant que le document de la CEF ne prévoit aucune sanction.

Donc il faut continuer tranquillement ce qu'on fait déjà et surtout ne pas s'enflammer. C'est quand même la responsabilité première des prêtres de discerner si cette oeuvre vient de Dieu ou pas, il serait donc malvenu de s'énerver qu'ils cherchent à faire leur travail, même s'ils se trompent à cause de la mise à l'Index (cela a trompé le cardinal Ratzinger lui-même, et pourtant je suis persuadé qu'il a l'étoffe d'un saint).

@Mouxine
Merci.
La réponse s'organise, mais je m'en suis abstrait. Me connaissant, je sais mes utilités et mes contreperformances. 
Si vous souhaitez de plus amples renseignements, je vous répondrais volontiers par message privé.
Bien cordialement.

Mouxine a écrit:.... (cela a trompé le cardinal Ratzinger lui-même, et pourtant je suis persuadé qu'il a l'étoffe d'un saint).

On sait par témoignage direct, que le cardinal Ratzinger a découvert Maria Valtorta par les articles qu'y faisait paraître l'abbé Richard dans l'Homme Nouveau. Il a demandé a suspendre ces articles le temps d'une vérification sur un point particulier. La vérification faite, il a confirmé par écrit que rien ne s'opposait à la reprise de la publication. On recherche la lettre dans les archives.
C'est à cette époque (années 90) qu'un membre de la congrégation pour la Doctrine de la Foi a informé la Fondation que "La-haut" on avait changé d'avis et que désormais l'EMV de Maria Valtorta était considéré comme un "bon livre".
Devenu Pape, le cardinal Ratzinger a béatifié deux soutiens affichés de Maria Valtorta.

Bonjour à tous ,

Il faudrait connaître les éléments précis qui leur permettent de se positionner ainsi…

Une fois ces éléments , nous pourrions précisément répondre et envisager un dialogue ouvert sur la question… 

Le sujet des révélations privées est et sera toujours délicat à aborder, car emprunt de forts aprioris .

Les éléments précis sont donnés : ce sont la mise à l'Index et les interventions du cardinal Ratzinger et les injonctions d'un évêque italien. Concrètement, ils n'apportent aucun élément de discernement supplémentaires, ils se content de dire que la chose à déjà été jugée à plusieurs reprises. En tout cas, ils n'ont pas interdit formellement la lecture ni les groupes, mais ils ont besoin de voir qu'on respecte leur autorité et qu'on sache faire preuve de discernement. Ils ont peur, c'est tout, il faut les rassurer que la première source de notre foi sont les conciles, le magistère ordinaire et le catéchisme. Des "illuminés" qui lisent des mystiques toute la journée mais soutiennent des hérésies sans le savoir, il y en a trop et de plus en plus. Et internet n'aide pas du tout, parce que tout se partage à une vitesse folle, du coup le clergé n'a pas le temps de juger quelque chose que c'est déjà diffusé aux 4 coins de la Terre.

Severino a écrit:Le sujet des révélations privées est et sera toujours délicat à aborder, car emprunt de forts aprioris .

Tout à fait ! Mais l'équilibre est difficile à maintenir. La Révélation publique suffit, il n'est pas nécessaire d'y ajouter quelque chose. Cependant le Ciel donne des révélations privées pour le besoin des âmes, et donc on ne doit pas les mépriser et bien discerner si elles viennent vraiment de Dieu. Aujourd'hui le clergé tend à sous-estimer l'utilité des révélations privées par "intégrisme biblique", au contraire beaucoup de fidèles catholiques ont souvent plus d'attraits pour les révélations privées que pour la lecture de la Bible... La confrontation est inévitable, mais elle doit être docile et paisible.

C'est dans le Tome 10 de l'EMV, quand les apôtres et les disciples se retrouvent en Galilée. Le Christ reproche aux apôtres de ne pas avoir cru qu'il était apparu partout, mais il blâme encore plus les fidèles qui n'ont pas obéi aux apôtres qui avaient dit de ne pas aller voir... Résultat les fidèles désobéissants ont été puni et privés de voir le Seigneur...

Cela nous donne une occasion de communier aux souffrances des catholiques attachés à l'ancien rite qui se voient privés ou limités dans l'usage d'une liturgie pourtant sainte et qui a été approuvée par St Pie V pour une durée illimitée ! Ils sont dans une impasse pire que la nôtre, et pourtant le Pape accepte d'emblée que certains évêques n'appliquent pas son texte comme prévu... Parce que son intention était de remettre le pouvoir à l'évêque du lieu surtout.

Severino a écrit:Bonjour à tous ,

Il faudrait connaître les éléments précis qui leur permettent de se positionner ainsi…

Une fois ces éléments , nous pourrions précisément répondre et envisager un dialogue ouvert sur la question… 

Le sujet des révélations privées est et sera toujours délicat à aborder, car emprunt de forts aprioris .

@Severino, @Mouxine
Plus la réflexion avance, plus il apparait qu'on à affaire à un écrit tactique de circonstance. En effet ce n'est pas dans le style habituel de la CEF qui, en 35 ans de diffusion de l'Œuvre ne l'a jamais commenté le moindrement sinon avec bienveillance. Le style et les arguments sont par ailleurs vraiment indigents au regard d'une conférence des évêques.
D'autre part, remettre en cause la pertinence des prêtres accompagnateurs est trop fort de café pour qu'on ait affaire à une prise de position officielle d'autant que cela ne correspond en rien aux contacts que l'on peut avoir.
A suivre...

Jésus a dit clairement qu'il était l'Auteur de cette Oeuvre, au point qu'Il ne voulait pas que le nom de MV apparaisse sur les livres.
Il a dit également que pour tous les détails transcrits par MV, Il en était l'Auteur pour prouver aux sceptiques que MV ne pouvait pas les connaitre.
Les grandes descriptions de la nature dans l'ETMER sont pour moi dictées par Jésus, même si elles peuvent ennuyer certains lecteurs.
Confirmez vous mes affirmations ?
Pierre

Bonjour Pierre,

Les grandes descriptions de la nature dans l'ETMER sont pour moi dictées par Jésus, même si elles peuvent ennuyer certains lecteurs.

Maria est celle qui décrit ce qu'elle "voit" de la nature, des villes et des personnages qui lui sont "montrés". Les descriptions sont bien d'elle, mais la vision est bien sûr de Dieu.

Jésus a insisté pour que Maria soit très méticuleuse dans ses descriptions, ce qui indique que c'est à elle qu'il revenait de composer ces descriptions.

Bonjour,

La déclaration de la commission doctrinale des évêques de France sur Maria Valtorta vient d'être publiée par un membre sur le forum l'Imitation de Jésus-Christ, dont je m'occupe également.

J'y ai répondu et d'autres également, mais je sais que certains d'entre vous préparent une réponse méticuleuse qui pourra clarifier plusieurs erreurs de faits et de compréhension.

Lorsque ce sera le cas, accepteriez-vous également de partager cette réponse ici:
https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t9189-que-penser-de-cette-mise-en-garde-des-eveques-de-france-sur-la-mystique-maria-valtorta#77884

Merci!

Amicalement,

Emmanuel

À mon sens, pas besoin de réponse articulée, ça serait sans douter contre-productif. Mieux vaut utiliser les arguments les plus forts et ne pas les multiplier. Il suffit de réfuter la mise à l'Index puisque c'est le jugement auquel on se réfère. Comme la mise à l'Index se réfère à un défaut d'imprimatur, loi qui n'existe plus aujourd'hui, c'est caduque. Pas besoin d'être une lumière pour le comprendre et la Bible dit bien qu'on ne doit pas discuter avec les sots (Proverbes, Siracide).

Mon épouse discutait du document de la CEF avec un prêtre de Chartres réputé pour sa bonne théologie. Déjà, le prêtre a bien compris tout seul que l'intention du document est d'appeler à la prudence, et pas une condamnation ferme. Ensuite quand elle lui a dit que la mise à l'Index a été faite par ceux qui ont condamné Padre Pio et Ste Faustine, la réponse fut : "ah oui ? Avec un tel précédent, il y a de bonnes raisons de douter du bien fondé de la mise à l'Index". Preuve que les bonnes âmes se laissent facilement convaincre et ne se réfugient pas derrière une obéissance autoritaire aveugle qui a toujours desservi l’Église...

Et qu'on coupe court à l'éternel argument relativiste "j'ai le droit d'avoir mon opinion". C'est bien le Concile Vatican II dans Dignatis humanae (sur la liberté de conscience) qui expose que la conscience doit être éclairée et qu'il n'y a pas de droit à l'erreur. Dieu juge notre opinion quand on s'y accroche, cela on l'oublie... Il y a certes un droit à l'indulgence quand on s'est trompé si on a été de bonne foi, mais aucun droit à se tromper. Il y a aussi un droit au respect du temps de la conscience (pensez à la conversion d'Aglae dans l'EMV - Jésus dit plusieurs fois qu'il ne faut rien lui dire et la laisser se travailler elle-même - chose qu'il répète aussi pour Marie-Madeleine).

@François-Michel : une note anonyme révèle juste la nullité du jugement qui n'est imputable à personne, donc pas à l'autorité non plus. Juridiquement tout jugement doit être rendu par quelqu'un à qui on peut demander une explication. Donc cela ne peut pas avoir force de loi puisque le législateur se cache comme s'il avait peur et était dénué d'autorité. Imaginez que ce soit un secrétaire de la CEF qui ait agi en son nom propre ! Sans signature, c'est tout-à-faire possible. Par exemple, ce qui justifie l'infaillibilité d'un concile, c'est le fait de pouvoir le rapporter sans erreur au Pape et aux évêques présents ! Si leur signature n'est pas certaine et libre mais douteuse ou contrainte, le concile perd son caractère infaillible ! C'est dire l'importance de ces petites choses.

@Mouxine
Effectivement, il y a heureusement des diocèses où les écrits de Maria Valtorta sont tolérés et/ou appréciés. C'est pourquoi nous avons de très forts doutes sur le fait que le document soit l'avis unanime de la CEF.
Par contre, ce document est bien une condamnation : une condamnation des écrits de Maria Valtorta, une condamnation des prêtres qui se laissent aller à les apprécier ou les tolérer, une condamnation de ceux qui les lisent ou les promeuvent.
99% des réactions que l'on voit sur la toile le comprennent comme cela.
Mais à l'évidence, il y a bourde et rétropédalage. 
Ce "mais non !" du prêtre que tu signales est la réaction qu'eut Mgr Carinci lorsqu'il découvrit les manœuvres du Saint-Office, car le bien ne peut pas penser au mal. Mais il dut se rendre compte que c'était bien une déclaration d'hostilité. Il réussit à la maitriser. avec habileté, Le Ciel continua le combat.
Je ne suis pas Mgr Carinci et je ne m'exprime qu'à titre individuel car je me suis abstrait de la réponse officielle. Comme je l'ai dit, je n'ai pas le tempérament requis.
Mais ce que j'ai écrit ci-dessus je l'ai fait avec recul pour le service de la vérité, même si, sur la soucoupe, je ne peux pas m'empêcher de servir aussi  quelques biscuits piquants et pimentés.

Si on regarde l'usage de l'Eglise, quand elle condamne quelque chose, elle le dit clairement et cela vient à la conclusion du raisonnement. Le document de la CEF rappelle seulement les conclusions d'autres condamnations, mais s'arrête là. C'est un rappel d'une condamnation, mais pas une condamnation au sens strict. C'est pourquoi elle n'a aucune valeur supplémentaire à celle de l'Index, la loi de l'Index étant tombée ainsi que l'obligation d'avoir un imprimatur, il y a donc une liberté totale à l'égard de ce document.
Citer le cardinal Ratzinger ne suffit pas non plus pour supposer que la CEF s'oppose à la diffusion de l'oeuvre. En théologie, il faut conclure après une citation, du moins dans un travail théologique digne de ce nom car on peut citer quelqu'un et pourtant conclure différemment ou en nuançant la conclusion. Au regard de la méthode, le document n'a rien condamné, et le titre le souligne : bref avertissement. Remarquez l'ironie, dans le même document, on a un avis qui dit qu'il ne faut pas diffuser l'oeuvre (Cal R.) et l'avis de la CEI qui dit "vous pouvez republier si vous dites que ce n'est pas d'origine surnaturelle". Cela ne peut pas servir de condamnation.

Il faut distinguer le rappel d'une condamnation et une condamnation à proprement parler. C'est très différent, mais les nuances sont très importantes pour le théologien... Je comprends que pour 99% des fidèles, cela revient au même, mais c'est capital de voir la nuance parce que le document n'a donc aucune valeur d'interdiction, à supposer même que la commission n'aurait pas rétropédalé. Un acte juridique nul ne peut jamais avoir force de loi.

Cela dit, je me prends moi-même en flagrant délit d'erreur par rapport à mon précédent message, car si c'est un rappel de condamnation, il n'y a absolument parlant pas besoin de signature puisque ce n'est pas un jugement qui est rendu, c'est un rappel... Mais bon, une signature n'aurait pas fait de mal quand même.

Bref, ils ont juste eu peur à la commission doctrinale et ils s'y sont pris avec deux mains gauches... Ils apprendront de leurs erreurs.

Bonjour,

Certaines choses fausses sont proférées ici et là.

1

Maria Valtorta n'est pas servante de Dieu. Le site des Servites de Marie est inexact à ce sujet. 
Elle le sera quand une enquête diocésaine sera ouverte, ce qui n'est pas le cas actuellement. Le Vicariat de Rome s'occupe seulement de recueillir des témoignages.

2

La note de la Commission doctrinale n'est pas anonyme. Il suffit de taper "CEF commission doctrinale" pour avoir en deux secondes la liste des membres de cette commission. Pour information, un communiqué n'est jamais signé nominativement. Ce n'est pas une tribune.

3

Un communiqué officiel de la Fondation héritière de Maria Valtorta sera envoyé en début de semaine.

J'ai retrouvé une note doctrinale de la CEF de 2014. La dernière note du texte donne la composition de la commission à la date de l'émission du document. Si ce n'est pas fait habituellement, je trouve cela regrettable. Cela étant, il est vrai que j'ignore tout du fonctionnement de la CEF.

...Maria Valtorta n'est pas servante de Dieu. Le site des Servites de Marie est inexact à ce sujet. 
Elle le sera quant une enquête diocésaine sera ouverte, ce qui n'est pas le cas actuellement. Le Vicariat de Rome s'occupe seulement de recueillir des témoignages...

@Benoit
L'appellation "Servante de Dieu" figurant sur le site des Servi di Maria (Servites de Marie) vient de l'introduction de sa cause par les Servites de Florence, (où les restes de Maria Valtorta ont été transférés), le 8 novembre 2000. 
Après un accueil très favorable, cette demande reçut un ajournement de la part de Mgr Ennio Antonelli, archevêque de Florence en 2002.
Cette demande était principalement motivée par les écrits de Maria et non par la sainteté de sa vie.
Si la mention perdure sur le site, c'est soit un oubli, soit l'affirmation que la mention d'un refus "du moins pour le moment" est comprise comme un ajournement.
Avec l'enquête lancée en 2019, la mention peut en effet sembler inopportune si elle n'est pas contextualisée.

@Mouxine a écrit:J'ai retrouvé une note doctrinale de la CEF de 2014. La dernière note du texte donne la composition de la commission à la date de l'émission du document. Si ce n'est pas fait habituellement, je trouve cela regrettable. Cela étant, il est vrai que j'ignore tout du fonctionnement de la CEF.

Quelque soit les usages, la responsabilité devient collective dans tous les cas.
Cela n'empêche que l'auteur d'une note aussi indigente (le terme est pudique) peut être contacté par l'entremise du secrétariat de la commission.

L'Hagiographie de Maria Valtorta rédigée par le Frère Galassi, historien des Servites de Maria, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Maria Valtorta (2011) n'hésite pas à inclure Maria Valtorta dans la cohorte des Bienheureuses et des Vénérables de son ordre.
Page 6, en italien.

J'ai l'impression que vous avez peur que Maria Valtorta devienne comme le Christ ou que ça devienne une branche de l'église catholique, une secte. D'un autre coté, vous avez détruit l'église avec Vatican 2 donc vous devez recommencer à faire de l'évangélisation de rue pour sauver des âmes comme les Apôtre on fait, l'orgueil aidant ce n'est pas vous qui le ferai. Pauvre de vous devant le Christ au jugement particulier. Comme d'habitude, les prophètes sont rejetés depuis toujours. Je suis pratiquant et ce n'est pas avec les prêches que j'entant que l'église va se remplir. Et pour finir, l'église du Christ n'est pas une bâtisse mais dans le coeur de chaque croyant, aux yeux de Dieu, les cathédrales n'ont aucune valeur.

Bonjour,

Je ne vois pas trop le lien avec le sujet, mais je réponds quand même au message précédent...

Les lecteurs de Maria Valtorta ne deviendront jamais une secte, ni une autre branche de l'Eglise catholique. Au contraire, j'ose espérer que ceux qui lisent l'Oeuvre n'en seront que plus obéissants et aimants envers l'Eglise notre Mère. Se séparer, créer un schisme, c'est toujours de l'orgueil, et Jésus déteste l'orgueil.

De plus, les écrits de Maria Valtorta sont empreints d'une telle catholicité qu'il est impossible de se séparer de l'Evangile éternel, donné par le Christ depuis deux millénaire, ainsi que de l'Eglise dont Jésus vient rappeler les grandes enseignements tout au long de son Œuvre.

Que l'Eglise ait été détruite par Vatican 2, c'est votre avis : moi, je constate qu'elle est toujours debout après presque cinquante ans, même si elle vit une léthargie spirituelle que le Seigneur viendra faire cesser un jour. Les feuilles mortes tomberont alors et une nouvelle évangélisation se répandra dans le monde, j'en suis convaincue.

Enfin, je répondrai qu'on peut vivre intimement avec le Seigneur dans notre coeur, oui, mais l'Eglise ne sera jamais abolie pour autant. Les sacrements perdureront et c'est à travers son Epouse que l'Esprit guidera le peuple de Dieu sur le chemin de la foi.

Fraternellement,
Anayel

L’Église n'est pas détruite et le Christ a promis à St Pierre qu'elle ne le serait jamais. Attribuer les erreurs du modernisme au concile Vatican II qui a eu l'assistance du Saint Esprit relève tout simplement de la calomnie et du blasphème. Bref, ne mélangeons pas tout, le modernisme est né avant St Pie X donc bien avant Vatican II et ce n'est pas la messe tridentine qui l'a empêché de se propager !

Sinon, pour revenir sur le sujet, j'ai encore constaté aujourd'hui que la deuxième partie de la note doctrinale (sur la mise en garde pour l'attrait à ce qui paraît nouveau) a une véritable raison d'être. J'ai encore entendu quelqu'un qui écoute une multitude de prophéties non reconnues par l'Eglise qui s'est permis de juger les décisions de certains évêques à la lumière de ces prophéties. C'est une attitude dangereuse qui peut faire perdre la foi. Pour le coup, tout n'est pas inutile dans cette note et ce serait regrettable de faire l'impasse sur ce qui est juste.

2e lettre de St Paul à Timothée, 4:3 : "Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau.". Vous remarquerez que Jésus n'aime pas qu'on lise l'EMV avec un esprit de curiosité, il le condamne à plusieurs reprises sous la plume de MV.

Voici le communiqué de la Fondation héritière :

https://mariavaltorta.com/fr/communique-a-lattention-des-eveques-de-france-des-religieux-et-des-fideles/

Merci Benoît pour ce communiqué. Espérons qu'il puisse être bien diffusé et contribuer à corriger les erreurs de faits.

Du beau travail !

Merci à tous ceux qui y ont contribué.