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Emmanuel
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Re: Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV

Mer 20 Oct - 2:31
Fondation Héritière de Maria Valtorta a écrit:COMMUNIQUÉ À L’ATTENTION DES ÉVÊQUES DE FRANCE, DES RELIGIEUX ET DES FIDÈLES.

Depuis plus d’une décennie, un petit nombre d’auteurs anonymes censure la page Wikipédia française de Maria Valtorta. Leur but est de réduire l’œuvre de cette mystique catholique à sa mise à l’Index et ses rappels, afin d’en déconseiller la lecture. Ainsi suppriment-ils dans les heures qui suivent tout ajout positif, ou seulement factuel, même dûment sourcé. Il s’agit malheureusement d’une pratique courante sur cette encyclopédie alternative.

Beaucoup – journalistes, laïcs, religieux, prêtres, évêques – se laissent tromper par cette biographie partiale et à charge.

Or, le 29 septembre 2021 la Commission doctrinale de la Conférence des évêques de France a publié une note intitulée Bref avertissement au sujet de la diffusion de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta et qui, au regard de ses éléments et de ses omissions, semble reprendre en partie le narratif de ladite page Wikipédia.

Dans ce contexte, la Fondation héritière de Maria Valtorta, dépositaire de son droit moral, souhaite apporter des éléments propices à un discernement éclairé et mesuré.
 
1 – Catholicité de Maria Valtorta

Maria Valtorta, tertiaire des Servites de Marie, fut toujours accompagnée spirituellement par des prêtres, fréquenta assidûment les sacrements, et fit preuve d’une profonde obéissance et fidélité à l’Église catholique romaine. C’est sur demande de son directeur spirituel qu’elle écrivit, en 1943, son Autobiographie.

Sa dépouille repose dans la basilique de la Santissima Annunziata, à Florence, et la messe commémorative du cinquantenaire de sa mort fut célébrée par Mgr De Nicolò, ancien nonce apostolique et archevêque de Martana.

En 2019, un prêtre du Vicariat de Rome a commencé le recueil des témoignages sur la vie de Maria Valtorta afin d’établir les preuves de l’exercice héroïque de sa pratique des vertus chrétiennes, suite au mandat donné en ce sens à M° Carlo Fusco, avocat de la Rote et postulateur pour la cause des saints.

2 – Le contexte de la mise à l’Index

Le pape Pie XII, après lecture de l’œuvre, a conseillé sa publication le 26 février 1948.

Toutefois, l’année suivante, cette demande a été entravée par certains membres du Saint-Office qui menacèrent les évêques prêts à signer l’imprimatur (Mgr Michele Fontevecchia, Mgr Biagio Musto et le cardinal Giuseppe Siri), puis tentèrent de récupérer les originaux pour les faire disparaître.

Dix ans plus tard, en 1959 — juste après le décès du pape Pie XII —, ils placèrent à l’Index les écrits, maintenant connus sous le titre L’Évangile tel qu’il m’a été révélépour raison disciplinaire (canon 1385 : défaut d’imprimatur) et non pour erreur dogmatique (canon 1399).

Ces difficultés doivent être replacées dans un contexte largement hostile aux mystiques.

Ainsi, ces mêmes membres du Saint-Office attaquèrent, à la même époque et avec des procédés analogues, sœur Faustine et le père Michel Sopoćko, sœur Yvonne-Aimée de Malestroit, Luigina Sinapi ou le Padre Pio.

Ces agissements ont contribué à la suppression de l’Index en 1966, ainsi qu’à la suppression de l’obligation de l’imprimatur pour ce type d’ouvrages en 1975.
 
3 – Sur le courrier de Mgr Tettamanzi

À la lettre de Mgr Tettamanzi du 6 mai 1992, qui autorisait la lecture de l’œuvre, mais demandait « pour le bien des lecteurs et dans l’esprit d’un authentique service de la foi de l’Église, de déclarer clairement dès les premières pages que les “visions” et les “dictées” reproduites ne peuvent pas être considérées d’origine surnaturelle, mais comme de simples formes littéraires que l’auteur a utilisé pour raconter, à sa façon, la vie de Jésus », l’éditeur Emilio Pisani, et actuel président de la Fondation héritière de Maria Valtorta, répondit ne pas avoir l’autorité de déclarer de lui-même que les “visions” et les “dictées” pouvaient, ou non, être retenues d’origine surnaturelle. Mais il se dit prêt à imprimer sur tous les volumes une telle déclaration si elle était établie de manière officielle par l’autorité ecclésiastique compétente. Cette demande resta sans réponse.

A la même époque, le cardinal Ratzinger écrivit à Marcel Clément, rédacteur en chef de L’Homme Nouveau, pour l’autoriser, après un moratoire d’une année, à continuer d’évoquer Maria Valtorta dans son journal et à diffuser ses livres dans sa librairie.
 
4 – Précisions

La Fondation héritière confie la publication des écrits de Maria Valtorta exclusivement au Centro Editoriale Valtortiano (CEV) qui diffuse les ouvrages dans le monde entier, dans l’esprit de la note du Saint-Office du 14 juin 1966 : « l’Église fait confiance à la conscience mûre des fidèles, surtout des auteurs et des éditeurs catholiques ».

Convaincus de servir en Maria Valtorta une authentique révélation privée, nous agissons dans un esprit de pleine adhésion à l’Église catholique romaine, tout en distinguant, comme l’enseignent la Tradition et le Magistère, les révélations privées de l’unique Révélation publique.

La Fondation héritière, par la voix de son président, Emilio Pisani, se déclare étrangère à toutes tentatives d’instrumentalisation, notamment idéologique ou sectaire, qui pourraient être faites des ouvrages de Maria Valtorta et les désapprouve.

Par ailleurs, si les travaux des scientifiques sur l’œuvre fondent en raison sa crédibilité, la Fondation héritière a toujours laissé à l’écrivain la responsabilité de ses affirmations, et aux lecteurs la liberté de croire ou de ne pas croire.

Depuis plus d’un demi-siècle, des saints, des bienheureux, des papes — dont Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II —, des cardinaux, des évêques, des théologiens, des biblistes, des chrétiens de toutes confessions ont lu, apprécié et recommandé ces écrits. En effet, loin d’éloigner de l’Église, cette lecture christo-centrée suscite des fruits abondants en termes de conversion, de sanctification et de zèle missionnaire.

Ainsi, les évêques chinois chargés de préparer en 2007 le synode sur La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église demandèrent à ce que les œuvres de Maria Valtorta continuent à être traduites dans leur langue « pour aider le peuple de Dieu à apprécier le message évangélique ».

La Fondation héritière se tient à la disposition des évêques et de tous ceux souhaitant approfondir leur connaissance de Maria Valtorta et de ses écrits.
https://mariavaltorta.com/fr/communique-a-lattention-des-eveques-de-france-des-religieux-et-des-fideles/
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Réponse de Jean-François Lavère à la commission doctrinale

Mer 20 Oct - 6:16
LETTRE DE JEAN-FRANCOIS LAVERE A LA COMMISSION DOCTRINALE


Durant deux mille ans le Magistère a souvent été amené à guider les fidèles à propos des révélations dites « privées », pour permettre à chacun de mieux discerner, dans ces écrits, ce qui peut « constituer un appel authentique du Christ à l’Église ». Il importe aussi, dans ce domaine, de ne pas négliger l’exhortation de saint Paul : « N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les dons de prophéties ; examinez tout avec discernement, et retenez ce qui est bon… » (1 Th 5,19-21)
C’est à n’en pas douter ce que fit le bienheureux bibliste Gabrielle Allegra, béatifié par Benoît XVI, lorsqu’il témoigna longuement, en 1970, en faveur des écrits de Maria Valtorta et déclara notamment : « Maintenant, sans anticiper le jugement de l'Église, que dès à présent j'accepte avec une absolue soumission, je me permets d'affirmer qu'étant donné que le principal critère de discernement des esprits est le mot du Seigneur : « à leur fruits vous les reconnaîtrez » (Mt 3,20), et avec les bons fruits que le Poème produit dans un nombre toujours croissant de lecteurs, je pense que cela vient de l'Esprit de Jésus ». Il soulignait ainsi que la « condamnation » de 1961 ne mettait aucunement en cause le contenu de l’œuvre.
 
Quand, à la fin des années 80, le cofondateur du journal « l’Homme Nouveau » me demanda d’étudier la pertinence des innombrables données matérielles contenues dans ces écrits, je dois avouer ma grande réticence initiale, car ma formation scientifique me rendait assez méfiant envers les écrits des mystiques. Méfiance que la lecture des écrits attribués à C. Emmerich ou à M. d’Agreda n’avait fait qu’accroître. J’ai donc entrepris cette étude à contrecœur… Ce fut une plongée vertigineuse dans un abîme de connaissances ! J’y ai maintenant consacré près de 25 000 heures d’études, et cela dure depuis plus de vingt ans. Et j’ai le sentiment de n’avoir entrevu que la face émergée de cet iceberg  !
C’est que, d’un strict point de vue objectif, les écrits de Maria Valtorta présentent d’innombrables particularités qui leur confèrent une place unique dans le domaine de la littérature chrétienne. Et quelque soit l’opinion qu’on puisse avoir à leur propos, ils méritent infiniment mieux qu’une simple injonction du style « circulez, il n’y a rien à voir » tels que les prononçaient jadis les plus rustres des gardes-champêtres.
 
Voici très sommairement quelques éléments qui étayent cette affirmation :
1/ d’un point de vue « matériel » :
5000 pages rédigées « sur le vif », d’un seul jet, en 3 ans ½, et pratiquement sans ratures.
Plus de 20 000 données matérielles vérifiées à ce jour, et couvrant un très large domaine de connaissances (astronomie, histoire, géographie, faune, flore, architecture, calendriers, monde rural antique, etc.)
Cohérence interne absolue du point de vue chronologique et astronomique, des déplacements des personnages et de leur psychologie. Et cela malgré le fait que les visions n’ont pas toutes été reçues dans un ordre chronologique.
Spécificité du langage des principaux personnages, cas unique dans la littérature.
Totalité du récit évangélique resitué (pour la première fois depuis 2000 ans !) dans un calendrier au jour le jour des trois années de vie publique de Jésus.
Cohérence tout au long du récit des multiples "renvois" (promesses, souvenirs, évocations de rencontres...)
Absence d'anachronismes malgré l’abondance de données.
Nombreux éléments vérifiés après la mort de l'auteur et totalement inconnus ou oubliés de son temps.
Connaissance authentique et peu commune des us, coutumes et croyances juives, romaines et grecques.
Exposé précis et crédible du contexte historico politique du premier siècle. Détails peu connus de la philosophie grecque.
Cette incroyable masse d'érudition reste très discrète, voire effacée, et donc insoupçonnable au plus grand nombre. Maria Valtorta elle-même ne semble pas en avoir eu conscience.
Documentation quasi invérifiable avant l‘arrivée d’Internet et a fortiori impensable à inclure au moment de la rédaction. Il a fallu quatre fois plus de temps pour vérifier les données que l’auteur n'en a mis pour rédiger son œuvre, et cette vérification est loin d’être achevée !
 
2/ d’un point de vue plus « religieux »
Multiples témoignages de conversions profondes et durables à la suite de la lecture.
Témoignages en faveur de l’œuvre de Cardinaux, d’Évêques, de Prêtres, de Religieux, de Saints et de Bienheureux, et d’innombrables lecteurs de tous pays et de toutes croyances.
Cohérences avec les quatre évangiles et avec la Tradition patristique.
Richesse de l'Enseignement attribué au Christ, en pleine conformité avec le Magistère.
Universalité de cette œuvre, qui dépasse le clivage des peuples et de leurs coutumes.
Résistance à l'érosion due au temps (la diffusion ne faiblit pas depuis plus de 60 ans).
Puissance des maximes et des sentences (plus de 800 répertoriées)
Plus de 3300 évocations ou références bibliques, couvrant l’ensemble du Canon des Écritures.
Des dizaines de points objets de débats exégétiques éclaircis par la limpidité du récit.
Indigence des arguments des opposants.
 
Compte tenu de l’ensemble des données figurant dans cette œuvre, totalement hors de portée de n’importe quel être humain, aussi érudit soit-il, le scientifique s’indigne qu’on puisse ignorer ces écrits, source de tant d’informations pertinentes sur l’époque du séjour terrestre de Jésus. Il reste stupéfié et sans réponse quant à l’origine possible de ces connaissances...
 
… Le croyant, lui, élève son regard et ne peut qu’envisager une origine « extra naturelle ». Une seule question se pose alors : l’inspiration est-elle divine ou satanique ? Il est prêt à accueillir avec attention, sérénité, bienveillance et reconnaissance toute déclaration de la Commission doctrinale, rédigée au nom des Évêques de France, qui a minima lui apporterait des éléments de réponse. Hélas il découvre un document uniquement « à charge », succinct, incomplet, et inexact qui ne grandit certes pas ses auteurs, et pourrait même semer le doute sur l’honnêteté de leur intention. Était-il vraiment utile de jeter, à nouveau et arbitrairement, l’opprobre sur cette œuvre exceptionnelle et s’obstiner à rechercher uniquement le moindre grain de sable dans cette montagne d’or ? (selon l’opinion d’un missionnaire). Quand bien même on aurait enfin découvert quelque erreur théologique dans cette merveille doctrinale, ne suffirait-il pas de la signaler aux lecteurs insuffisamment formés ?
Le conseil avisé de saint Jérôme sur les écrits de son temps ne serait-il plus d’actualité pour Maria Valtorta : « Je crois qu'il y a dans Origène des livres qu'on peut lire à cause de l'érudition qu'ils renferment, ainsi que dans Tertullien, Arnobe, Novat, Apollinaire et d'autres écrivains grecs et latins, avec la précaution de n'y prendre que le bon, et de laisser le mauvais... » (Lettre à Tranquillin).
 
Ce communiqué de la Commission doctrinale est-il digne de ses auteurs ? Est-il susceptible de conforter dans leur foi les innombrables lecteurs ayant témoigné des bienfaits spirituels reçus de cette lecture, de leur retour à la pratique religieuse, ou même de leur conversion ?
C’est à Dieu seul d’en juger…
 
JF Lavère,
chercheur, auteur de plusieurs études et ouvrages sur les écrits de Maria Valtorta
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Réponse de François-Michel Debroise à la Commission doctrinale

Mer 20 Oct - 6:20
LETTRE DE FRANCOIS-MICHEL DEBROISE A LA COMMISSION DOCTRINALE


Je vous prie de transmettre ma lettre au rédacteur de la note « bref avertissement au sujet de la diffusion de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta ».
En effet, spécialiste de cette mystique, auteur de plusieurs livres sur elle et son œuvre, dont trois écrits avec Mgr René Laurentin ; webmestre d’un site qui lui est consacré (www.maria-valtorta.org), j’entends publier ma lettre, non pas par souhait d’une polémique qui a déjà atteint son paroxysme sur des sujets autrement graves, mais parce qu’il faut répondre à la vague d’incompréhension et d’indignation soulevée par votre note qui, sur le fond comme sur la forme, interroge sur de nombreux points.

Les documents que votre note entend révéler sont intégralement publiés depuis 16 ans sur mon site consulté, à ce jour, par près de 4 millions d’internautes. Le devoir de vérité pour le discernement de tous, le nécessitait. C’est une évidence pour moi.

Mais si leur publication, au vu et au su de tous, n’a pas empêché le développement exponentiel du lectorat de Maria Valtorta que vous constatez et dont vous vous inquiétez, ce n’est pas parce que les fidèles et les clercs qui les ont consultés avant d’adhérer à la lecture de l’œuvre, seraient des naïfs ou des rebelles qu’il faudrait faire rentrer dans les rangs à coup de fouet d’une condamnation, mais parce que ces internautes ont appliqué le discernement requis par l’Écriture et le Magistère. Pour cela, ils ont consulté l’ensemble du dossier, une précaution que je ne retrouve pas dans l’avertissement que vous avez publié.

Le devoir de vérité (CEC § 2475 et suivants) s’impose à tous : aux fidèles, donc à moi, mais aussi et surtout aux pasteurs notamment quand ils revêtent l’habit de l’autorité.
Votre note respecte-t-elle ce devoir de vérité ? Jugez par vous-même.

Le lecteur de votre avertissement comprend-il que l’Index est aboli en droit et en conséquence ou pense-t-il, qu’il est toujours en vigueur ? S’il retient cette dernière proposition, comme le démontre 99% des réactions à votre avertissement – certaines pour se réjouir de l’opprobre, mais beaucoup plus pour s’en offusquer - c’est qu’il y a une atteinte au devoir de vérité, par omission.

Le lecteur qui cherche à prendre en compte l’avertissement moral qui subsiste à l’abolition – et vous avez raison - sait-il les raisons pour lesquelles l’Œuvre a été condamnée ou les imagine-t-il faute de le savoir ? S’il s’engage sur la seconde voie, c’est qu’il y a offense, par omission, au devoir de vérité car la suspicion remplace alors l’information.

Imagine-t-il qu’il s’agit d’une condamnation doctrinale puisque le titre de votre commission l’induit ? Les censeurs de 1960 n’en ont trouvé aucune dans leur article, et ce n’est pas faute de les avoir cherchées. Bien au contraire, ils signalent que Jésus « est toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours » ; que la Vierge Marie est « prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière » et enfin que l’Œuvre contient un « si grand étalage de connaissances théologiques ». C’est écrit noir sur blanc. Voilà donc un bon livre conforme à la meilleure théologie de l’avis même des censeurs !

Imagine-t-il que la condamnation vise la mauvaise romance de cette vie de Jésus comme l’indique le titre de l’Osservatore romano ? Mais le Saint-Office n’est pas une agence littéraire. Heureusement d’ailleurs car quand l’Index condamne « Les misérables » de Victor Hugo ou « Les trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas en oubliant de condamner « Mein Kampft » d’Hitler ou « Das kapital » de K. Marx, on se doit de faire profil bas sur ce terrain.

Non, l’Œuvre n’a été mise à l’Index pour aucun de ces motifs, mais pour un simple défaut d’imprimatur (Canon 1385, 1 n.2 C.I.C. 1917) qu’elle avait pourtant obtenu et qui fut combattu en sous-main comme le rappelle le communiqué de la Fondation Héritière. Cela c’est le motif officiel, mais officieusement parce que certains membres du Saint-Office, en contradiction avec le Pape, n’aimaient pas les révélations privées et manifestations mystiques qui s'exprimaient par sainte Faustine, saint Padre Pio, Yvonne-Aimée de Malestroit … ou Maria Valtorta.

Le lecteur sait-il qui sont ces « personnages illustres » qui ont officiellement soutenu l’Œuvre de Maria Valtorta et que le censeur du Saint-Office taxe de naïveté ? Non ? Alors il y a omission, là encore.
Ce n’est rien moins que le confesseur de Pie XII, Recteur de l’Institut biblique pontifical qui ne trouve rien à redire sur l’exégèse.
Ce n’est rien moins que le doyen de la faculté pontificale du Latran qui reconnaît que l’Œuvre de Maria Valtorta est « préternaturelle » c’est-à-dire qu’elle ne peut être attribuée à l’homme et que rien, dans ces écrits, ne s’oppose à la Foi.
C’est enfin Mgr Carinci, un familier de Pie XII qui par deux fois, fera spécialement le voyage de Rome pour rencontrer Maria Valtorta. C’est lui qui écrira son remerciement « au Seigneur » pour nous avoir donné par Maria Valtorta, une œuvre « si élevée doctrinalement et spirituellement ».
C’est lui qui, avec d’autres, atteste dans sa correspondance, du soutien de Pie XII à l’Œuvre. Par sa fonction, il a eu à superviser 200 procès de béatification et 62 en canonisation, dont celui de Pie X dont il était un proche.
Qu’on me pardonne, mais ces « personnalités illustres » sont donc, pour moi et pour les lecteurs de Maria Valtorta, d’un calibre qui surpasse toutes les tentatives de discrédit auxquels certains se risquent de temps en temps, ici ou là.
« Si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, dit Gamaliel, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber » (Actes 5, 38-39). Force est de constater qu’en plus de soixante-ans et sa traduction en 28 langues opérant les fruits de conversions, de vocations et de retours à Dieu, l’œuvre de Maria Valtorta n’est pas sur le point de disparaître

Votre avertissement vitupère, dans sa première partie, sur les prêtres qui accompagnent les lecteurs de Maria Valtorta, et dans sa dernière partie vilipende ceux qui n’ont pas une démarche d’Église. La cohérence de tout et son contraire m’échappe. Je ne suis pas le seul. Mais j’accepte mes limites.

Par contre vous évoquez une notion un peu absconse sur le piétisme individuel. Cette charge vise-t-elle mon engagement comme laïc en responsabilité pendant 18 ans (trois fois le maximum statutaire) dans une paroisse des banlieues populaires, en plus d’un engagement professionnel de 60h/semaine parfois, et de ma vie familiale et personnelle ?
C’est une bonne occasion de vérifier – et de m’en avertir - si j’ai trahi mon mandat d’Église, ne serait-ce qu’en pratiquant un prosélytisme coupable (CIC 1983, § 218).

Vous souhaitant bonne réception de ma brève réponse à un bref avertissement,
Avec mes sentiments respectueux.
François-Michel Debroise
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Re: Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV

Jeu 25 Nov - 18:20
Bonjour,

La lettre de Jean-François Lavère évoque "plus de 800 maximes et sentences répertoriées".

Celles-ci ont-elles été publiées (livre, internet,..) ?
Dans l'affirmative, où peut-on se les procurer ?

Merci d'avance

Cordialement
François-Michel
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Re: Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV

Ven 26 Nov - 7:44
Phil a écrit:...La lettre de Jean-François Lavère évoque "plus de 800 maximes et sentences répertoriées".
Celles-ci ont-elles été publiées (livre, internet,..) ?
Dans l'affirmative, où peut-on se les procurer ?
..., 
Je crois, hélas, que ce sont des inédits. Jean-François Lavère est sur un travail de plusieurs années : la traduction critique de l'EMV (au plus près du texte italien), abondamment annotée de ses recherches.
Luigi
Luigi
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Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV - Page 2 Empty Re: Ça vient de tomber : Note de la Commission Doctrinale sur les écrits de MV

Jeu 29 Déc - 15:58
Merci à tous les intervenants et notamment à :
Par ordre alphabétique.


Benoit
Emmanuel
Francois-Michel
Hélène 
Jeanmarcevain@
Pierre.    

Pour leurs interventions que j’ai lu avec grand intérêt.

Avec grand intérêt.

Prions pour notre Pape Benoit XVI  qui est très souffrant à qui de tout cœur je pardonne pour toute ses initiatives contre l’Oeuvre depuis ses prémices.
Et que nul doute que Dieu aussi pardonnera, Lui à qui rien ne reste caché.

De tout cœur mon pardon total.

Luigi.
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