Pour des relations pacifiées entre l'Eglise et l'évangile valtortien!

De manière quelque peu provocatrice disons ceci: voici 2000 ans Jésus naissait dans son propre peuple qui ne le reconnut point dans son ensemble; au beau milieu du XX ème siècle, dans les années 45 l'Eglise catholique, apostolique et romaine accouchait quant à elle de l'Evangile tel qu'il m'a été révélé. On peut dire que ce "bébé" est né d'elle, en elle, par elle du fait que son père c'est le Seigneur Jésus lui-même, l'Homme-Dieu, le Logos, le Verbe incarné. Or ce dernier est l'époux connu/reconnu de notre Sainte Mère l'Eglise, que l'on sache!

Et, comme il fallait peut-être s'y attendre... ce second "bébé" ne fût pas plus reconnu que le premier; chacun des deux eurent 2 "mères", le premier la Vierge Marie, et la synagogue au dire de Renan dans son fameux "Jésus", le second Maria Valtorta, vierge consacrée de fait et l'Eglise à laquelle elle appartenait de plein droit sacramentellement.

Dans le cas de Jésus indubitablement le Père fût son Père du Ciel, première personne de la Trinité s'il opéra par l'entremise de l'Esprit Saint; dans le cas de l'évangile valtortien le père n'en n'est ni le Père du ciel ni l'Esprit Saint mais le fils incarné, l'Homme-Dieu! Toutes ces considérations allant comme de soi lorsqu'on y réfléchit un tant soit peu ont le don d'hérisser la masse statistique des responsables de l'Eglise, tous pays confondus. A-t-on les moyens de sortir de cette impasse? Non point de reconnaître institutionnellement ce "bébé" non désiré! N'en demandons pas tant! Mais de calmer quelque peu le jeu côté Eglise?

Selon nous c'est possible grâce à 2 choses pas trop trop difficiles à reconnaître: la première ce sont les fruits obtenus; la fréquentation de cet évangile n'éloigne pas de l'Eglise mais au contraire tend à nous en rapprocher; c'est un constat assez général. Elle a pour effet de revitaliser notre relation antérieure aux 4 saints évangiles canoniques, notamment à celui du grand Jean, mais pas que! La seconde c'est le rêve qu'entretient soigneusement l'Eglise de voir ses évangiles canoniques agir tel un ferment puissant dans le monde entier. Un évangile de plus, qui plus est non apocryphe ni gnostique ni fantaisiste, ni ésotérique qui s'avère au fil du temps aller dans ce sens se révèle un précieux atout, une "RESSOURCE" qu'elle n'imaginait  même pas et dont la synagogue ne dispose pas pour l'aider à reconnaître à minima son Mashia!

Le plus difficile pour l'Eglise serait de devoir reconnaître qu'il s'agit d'un évangile réellement et quasi directement révélé par Jésus lui-même; mais comme vous pouvez le constater ça ne fait pas partie des 2 choses à devoir reconnaître par elle pour qu'on aille synergiquement dans une belle direction fraternelle, tolérante, respectueuse et pacifiée en acceptant humblement les malencontreuses "sorties" de certains épiscopats comme celui de notre pays sur le passé "prophétique" duquel nous reviendrons le moment venu à travers l'examen sommaire de 2 cas emblématiques!

A notre avis oui cela est possible comme ça ne l'est pas autant du côté de la "synagogue".