Consoler Jésus

Bonjour,

Quelqu’un sait pourquoi, lorsque l’on offre un sacrifice à Jésus, Il est consolé ?

Comprendre cela, nous encouragerait peut-être à Lui en offrir plus.

Avant je pensais que nous souffrions à sa place, mais on m’a expliqué que nous étions ensemble à souffrir.

Bonjour @Jean777,

Je pense que Jésus est consolé par l'amour qu'on manifeste par notre sacrifice.

Cela vaut aussi, bien sûr, pour chacun de nos actes ou de nos prières : Jésus est consolé si nous faisons cela pour lui, pour le consoler, ou pour aider nos frères.

Si le sacrifice a peut-être plus de valeur, c'est parce que nous faisons un effort, nous réalisons quelque chose en pleine conscience, pour apaiser la souffrance de Jésus, pour essuyer ses pleurs, pour recueillir son Sang et le déposer sur les âmes.

Le sacrifice peut être aussi réalisé à chaque instant de notre vie : tantôt, il s'agira de persévérer dans la prière, tantôt, d'adresser un sourire à notre prochain alors qu'on a envie de faire la tête, etc. etc.

Nous réalisons chaque fois un acte de foi, d'espérance et de charité, par amour pour Dieu : c'est comme si on lui offrait des petites fleurs pour le consoler de toutes les épines que lui offrent les hommes.

Je crois que c'est pour cela que Jésus est content quand on s'oublie pour aimer le Seigneur et notre prochain totalement.

On aime, et il se retrouve donc en nous.

Evidemment, on peut aimer et réaliser des choses sans que ce ne soit difficile. Mais la vie est souvent composée d'épines qui nous meurtrit le coeur, et s'élever au-delà de la douleur (physique, morale ou spirituelle) par amour de Dieu, cela vaut énormément à ses yeux.

Fraternellement,
Anayel

Bonjour Anayel,

Merci pour ton apport, qui semble bon de méditer.

À propos des sacrifices, je dirais que tout effort pour le Bien est un sacrifice. Et que faire le Bien est forcément un sacrifice. Car on oublie notre intérêt personnel pour celui de Dieu et de l’autre.


Donc la prière est un sacrifice selon moi. Car il y a sacrifice de notre temps personnel déjà, et aussi de notre orgueil car nous sommes dans une position physique humble, nous admettons que nous avons besoin de Dieu etc...
J’ai lu aussi dans l’œuvre que retenir sa colère était un sacrifice. Donc comme tu dis, le sacrifice a beaucoups de formes.

Maintenant j’essaye de mieux comprendre pourquoi cela console notre Dieu. Je commence comprendre que amour, douleur, sacrifice, et patience sont très lié, si ce n’est des synonymes.

Et ta phrase sur "On aime, et Il se retrouve donc en nous." me fait réfléchir.

Bonjour,

Il y a plusieurs raisons à ce qu'un sacrifice console le Seigneur :

La première et vous l'avez bien souligné : c'est une preuve d'amour parce qu'on préfère la volonté de Dieu à la nôtre, en se privant d'une chose bonne ou agréable. Pensez à la veuve qui donne ses deux piécettes au Temple (Mc 12:40), elle a donné plus que les pharisiens qui ont donné uniquement du superflu, parce qu'elle a fait un sacrifice en se privant du nécessaire.

La deuxième raison, c'est qu'un sacrifice répare les péchés et il y a tellement de péchés à réparer...

La troisième raison pour laquelle les sacrifices consolent Jésus, c'est qu'ils Lui permettent de donner des grâces de conversion à ceux qui ne le méritent pas quand celui qui se sacrifie le fait pour les pécheurs. Or Jésus est Notre Sauveur, donc il est bien heureux lorsque nous l'aidons à sauver ceux qui se perdent. Tout cela est bien évident dans les apparitions de la Vierge à Fatima.

Enfin, n'oubliez jamais les paroles prophète Osée que Jésus répète aux pharisiens : "c'est la miséricorde que je veux et non le sacrifice" (Mt 9:13). Cela montre que le sacrifice acquiert sa plus grande valeur précisément quand on se sacrifie pour les pécheurs (c'est quand même la raison principale du sacrifice de la Croix), ou pour secourir ceux qui sont dans le besoin. Le sacrifice c'est un moyen d'aimer, pas une finalité en soi.

Merci pour votre réponse, Mouxine.

Elle complète beaucoup ma réponse et j'espère que cela motivera (peut-être) des âmes à faire des petits sacrifices, par amour et pour faire descendre une pluie de grâces sur nos frères.

Fraternellement en Jésus,
Anayel